Fresh: la soupe a l’oignon

Bah vi, y’a deux types de soirée, celle qui se finit par une soupe de liliacées et celle qui se finissent par un album de Sly, en particulier Fresh.

Faut dire que cet album est assez particulier, a l’écoute de la galette, on se doute (et en fait ça s’entend au niveau de l’atmosphère) que l’album fut enregistre vers 4-5h du mat, avec un Sly le nez dans la cocaïne (enfin en ’73 il est pas encore totalement perdu le type, mais on approche quand même la fin artistique du bonhomme, cervelle brûlée par la poudre blanche).
Bref en ’73, Sly and the family stone sorte un des meilleurs albums de funk, et du vrai funk ! pas le truc nauséabond qui pullule dans les compils foireuses, qui au mieux est classe dans le funk champagne (comme ils disent) ou en fait de la disco de merde (attention, j’ai pas dit que la disco c’était du caca, au début c’était très bien, mais comme toujours, quand cette musique made in NY fut vampirisée de manière putassiere par les producteurs/requins de l’époque, bah, ça valait plus tripette finalement). Cet album est aussi plus complexe que le précèdent, un Sly jouant la carte de la perfection, et les retouches en studio. De plus, a la différence des autres guignols qui vont péricliter le genre, chez Sly, la fête est bien finie, la messe est dite comme on dirait par chez moi. Et on peut faire du funk sombre, avec des paroles engagées !

Donc pour clore la semaine, le morceau If you want me to stay que reprendra 12 années plus tard les Red Hot pour leur deuxième album produit par monsieur Dr Funkestein. La reprise est certes très fidèle, mais c’est bien fait, et puis avec le patronage du sieur Clinton, on sait qu’au final c’est surtout un hommage a un homme mort artistiquement.

1 commentaire:

  1. J'ai de grosses l'aucunes en funk... Mais bon grace à toi, je vais les combler.

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