The Thing - John Carpenter : Who Goes There ?

"We found something in the ice... we found something... we found something..."

En 1982, le box office a fait des yeux doux à un extra-terrestre qui contrairement à la majorité des immigrés (enfin l'image négative véhiculée par ces derniers, à croire qu'on quitte son pays natal le cœur léger) veut rentrer à la maison (remarquez vu le prix du coup de téléphone en PCV qu'il vient d'infliger à ses nouveaux amis, pas étonnant que la demie portion veuille retrouver ses pénates en passant). Bref, tonton Steven avait de nouveau cassé la baraque avec sa vision "Oui-Oui est un alien". Du coup, les vrais réalisateurs, ceux qui en ont dans le pantalon, et qui pensent fièrement que tout ce qui vient d'ailleurs est une menace, ont pris un bouillon au box office cette année là.

Cependant John Carpenter ne fait pas parti heureusement de cette catégorie: réalisateur réactionnaire, ce qui n'empêcha pas un succès très mitigé à sa sortie de son nouveau long métrage en 1982, The Thing. Certes, comme je le laissai supposer, sa vision en surface du thème de l'"alien from the space" allait à cent lieux de celle du gentil ET (encore que deux années après, Carpenter réalisa Starman...) et il faut croire que les masses n'avaient pas envie à cette époque de jouer avec ses propres peurs.

Papayou en deuil

Quoi qu'est ce que j'apprends? Jean-Chrysostome Dolto vient de mourir d'un cancer foudroyant! Petit rappel des faits, enfin disons plutôt remettons en ordre les premiers souvenirs que j'ai du garçon dans un premier temps.

Je crois que le premier véritable souvenir que j'ai de Carlos c'est son look bon enfant en provenance d'une quelconque île paradisiaque: une barbe fleurie, une chemise hawaïenne (ceci dit dans ce cas présent je garde une préférence pour Thomas Magnum) et une dégaine de bon vivant. Je me souviens aussi que dans les années 80 on voyait Carlos faire la réclame pour une boisson à base d'orange avec le fameux jingle "Oasis, Oasis, c'est bon, c'est bon". Quoi de mieux pour faire vendre ce breuvage une tête de gondole que les gamins apprécient (après tout y'a bien une chaîne de restauration rapide qui a demandé à un décérébré de TF1 de faire de la pub pour son tout nouveau burger, qui portait le nom du guignol au passage... savent brosser dans le sens du poil les responsables marketing).

Maintenant, il serait dommage de retenir que ces bribes, car finalement ce qu'on retient de Carlos ce n'est pas son amour pour la pêche au gros, mais sa carrière de chanteur. Celle ci débuta par un duo avec Sylvie Vartan, Deux minutes trente cinq de bonheur (à l'écoute du bousin, je me demande ce qu'ils ont pris pour oser annoncer un truc pareil...). Heureusement, par la suite Carlos gratifia la France franchouillarde de quelques hymnes durant les 70's et 80's. Bref Patrick Sébastien lui doit tout, avouons le!

En allant sur le site Bide et Musique et en tapant Carlos, vous pourrez voir le nombre élevé de chansons qu'a pu faire le bonhomme... 46! Et j'ai honte de le dire, mais je n'en connais même pas la moitié... trop zaraf! N'empêche, les nostalgiques du 1D20 se souviendront la larme à l'oeil des Tout nu, tout bronzé ("on fait trempette chez les mouettes...", du Tirelipimpon et de son délicat refrain ("Tirelipimpon sur le Chihuahua, Tirelipimpon avec la tête avec les bras, Tirelipimpon un coup en l'air un coup en bas, Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas!") ou du fameux Papayou (la vidéo du jour).

Salut l'artiste!


My Dying Bride: Le chant du cygne

Pour le retour (momentané?) du blog, quoi de mieux qu'un peu de musique guillerette? Et les joyeux bardes britanniques en provenance d'Halifax que sont My Dying Bride font partis des chantres de la musique festive à forte valeur ajoutée métallique...

Formé en 1990 avec en leur sein le chanteur (neurasthénique?) Aaron Stainthorpe, les guitaristes (cyclothymiques?) Andrew Craighan et Calvin Robertshaw et le batteur (bipolaire?) Rick Miah, MDB (pour les intimes) fait parti comme je l'avais souligné dans un post précédent des réformateurs du doom metal issu de la scène death de la Perfide Albion. Après une démo désormais culte Towards the Sinister (chansons qui seront rééditées ultérieurement sur les compilations Meisterwerk 1 & 2 ou l'indispensable Trinity), le combo va sortir son premier EP sur le tout jeune label français Listenable, God is Alone. Le buzz commençant à se faire sentir au niveau de la scène underground (le EP étant rapidement sold out), MDB signe sur le label anglais Peaceville.

Enregistré en 1991 mais sorti en mars 1992, le tout nouvel EP Symphonaire Infernus et Spera Empyrium (avec désormais un certain Adrian Jackson au poste de bassiste) s'impose déjà comme une pièce incontournable de la nouvelle scène doom metal. MDB a en effet un atout maître, un nouveau membre, Martin Powell, de formation classique faisant office de violoniste. Cet apport va permettre ainsi au combo d'accentuer la tristesse, le romantisme noir qui feront la marque de fabrique ( l'AOC en quelque sorte) du sextette britannique. Ceci dit, le groupe étant encore à ses jeunes années, ce dernier n'a pas encore totalement digéré l'influence du death metal. Certains titres comme De Sade Soliloquay ont encore une rythmique ou des blasts typiquement issus du death... et c'est sans compter aussi la présence certes minoritaire d'un ou deux solos de guitare.

Ce qui devait arriver, arriva...1992 voit aussi la sortie du premier LP de MDB, As the Flower Withers. Tout comme sur l'EP précédent, le groupe se cherche encore, et alterne les ambiances morbide plus ou moins lente (la future voie du groupe donc) Sear Me, The Bitterness And The Bereavement, les brûlots The Forever People, Vast Choirs voire un mix des deux The Return of the Beautiful.
En ce lundi, je vous propose une vidéo live de Sear Me.



Un peu de poésie pour débuter l'année

Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par un petit bilan de mes stats, à savoir parmi les mots clés utilisés quels sont ceux qui flatteraient ma perversion (supposé). Je note que la "soupe à l'oignon" ramène pas mal de monde, 5 personnes! Vous me direz, où est la perversion, la dedans? A vrai dire, j'en vois pas, mais disons que faire des recherches sur la dite soupe à l'oignon et atterrir sur mon blog m'a quelque peu surpris! D'autant plus que je n'ai pas souvenir d'avoir déjà évoqué ce sujet (ah si le 9 mars dernier...).

Bref recentrons le débat: de la fesse, de la fesse... et encore de la fesse! Ainsi j'ai eu droit à ces divers mots clés, régalez vous, ça se passe de commentaire (encore que...) : "africaine porno", "baise punk", "bondage vierge", "changer de sexe par la magie", "clips punitions au fouet", "décolletés osés", "docteur baise", "docteur paillard", "sex ultra gore", "blog sexe extrême", "ode au sadomasochisme", "sex cul vierge", "vierge découvre orgasme"...

En remerciant au passage tout de même ces internautes lubriques (ou curieux!), voici une chanson au titre tout aussi évocateur Cocks 'N' Asses. Morceau sorti à l'origine en guise de face B au single de The Weeping Song de Nick Cave & the Bad Seeds en 1990. Titre qui a la particularité d'être un instrumental (excepté quelques râles de Cave) et de comporter une boîte à rythme guidée par Victor Van Vught, Cave jouant du piano et Harvey à la guitare.

A l'écoute de la chose, on comprend finalement que le morceau fasse office de face B, pas mauvais en soi, le côté artificiel de la drum machine expliquant en partie la non présence du titre sur l'album The Good Son. Ceci y'a pas de quoi non plus casser des briques non plus... Un morceau d'ambiance plus ou moins malsaine qui prouve une fois de plus l'intérêt des faces B, permettre à l'artiste de tester des nouvelles formules qui n'ont pas leur place sur un album.