Raymond Herrera

Et une spéciale batteur ! Du bûcheron primaire au poulpe atteint de Parkinsonïte aigue, le metal n’en manque pas… Mais ayant une petite faiblesse pour le metal industriel, aujourd’hui, mon post aura pour sujet sans doute ce qui se fait de mieux dans le genre.

Alors le père Raymond Herrera officie dans le groupe de L.A., Fear Factory. En 1992, ces derniers sortent une nouveauté, un mélange détonnant entre la musique industrielle et le death metal, la rencontre improbable entre Einstürzende Neubauten et Morbid Angel. A cela, ils incorporent un concept cyber-punk, le combat entre l’humain et la machine, ce qui pour cette musique est plus que judicieux. Bien que pas encore totalement maîtrisé, le style est déjà affirmé, guitare répétitive et tranchante dans la grande tradition de l’indus metal, mais originalité un chant alternant rage death et partie atmosphérique (les intonations du chanteur rappelle d’ailleurs par moment un certain Ozzy) et une batterie de tueur !!! C’est bien simple ce mec est incroyable, il manie la double grosse caisse comme personne, a un jeu technique et mécanique, soulignant parfaitement la dualité homme machine.

Après donc ce premier essai, en 1995, sort Demanufacture qui représente déjà le point d’orgue de leur carrière. Le côté death est moins présent, on rajoute une pointe de hardcore et de techno, un concept humain machine plus présent, et on se retrouve avec l’un des albums metal de 95.

3 commentaires:

  1. Ah ça, il maitrise bien le sujet de la double le Herrera! Bien qu'en live, je ne suis pas sûr qu'il soit forcément à la hauteur.
    N'est pas Hellhammer qui veut!

    Vlad

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  2. bah ecoute faudrait que je reecoute les deux bootlegs que j'ai.
    de souvenir, en live lui est irreprochable, le chanteur beaucoup moins.

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  3. Ca c'est sûr pour le chanteur. Pour Herrera je n'ai jamais pu vérifier moi-même à vrai dire.

    Vlad

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