Lundi c’est carnage à tous les étages

Je vais tenter de maintenir le lundi comme une journée un peu spéciale, juste après le week-end, la tête encore embrumée, un peu de musique inécoutable pour le commun des mortels devrait vous réveiller.

J’aurai pu commencer par une berceuse contée par nos amis poètes berlinois Atari Teenage Riot, mais on va faire cette fois-ci dans le velu et le tatoué.

Nous voici donc à Brooklyn, à l’époque la grosse pomme n’avait pas encore perdu ses jumelles. En 1994, dans l’espace musicale pour les jeunes rebelles, le mélange rock et rap est encore à la mode. Le fer de lance, pas les premiers mais en tout cas les plus gros vendeurs, sont la rage contre la machine. Mais ils ne sont pas les seuls…

Biohazard officie dans un hardcore made in NYC accompagné de grosses guitares saignantes (dans la continuité des groupes cultes Agnostic Front ou Cro-Mags) avec incorporation de vocaux rap. Dans la grande tradition punk, les paroles sont assez engagées, et petite particularité, le groupe a deux vocalistes. A noter que pour l’album de cette année State of the world address, il y a en guest sur un titre Sen-Dog du groupe de rap Cypress Hill.

Personnellement, je considère ce deuxième album plus abouti que le premier, plus diversifié, moins linéaire avec d’ailleurs piano et guitare acoustique (pour un groupe à connotation punk, c’est assez original…). Apres le groupe laissera tomber cette « sophistication » pour un côté plus brut, plus direct, moins original et donc moins intéressant.


Quand j'avais dit du tatoué, j'ai pas menti! - Evan Seinfeld (basse/chant)
Biohazard – Tales From The Hard Side

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