Amour perdu

Aujourd’hui je rendrai hommage à un artiste qui s’est brûlé les ailes (un de plus), et qui est mort le 3 août dernier. Arthur Lee (et oui la feinte, c’est pas Syd Barrett) fonda dans les années 60 le groupe de rock psychédélique Love. Après un premier album influencée par les Byrds, le gars va nous sortir un disque qui à défaut de se vendre comme des petits pains va influencer tout une scène psyché encore naissante et qui en récoltera d’ailleurs les fruits.

Da Capo (1967), le bien nommé, comprend deux faces bien distinguées, la première des chansons psychédéliques à format court, contenant à la fois de la pop baroque et quelques espagnolades. La seconde face ne comporte qu’un titre de 19 minutes. Il faut savoir qu’a cette époque, il s’agit d’une première pour un groupe pop, le rock prog n’existant pas encore, personne n’avait osé faire exploser les structures de la sorte sur une face entière. On retrouvera l’influence du groupe chez les Doors voir même chez Hendrix, qui était fan du jeu de guitare d’Arthur Lee. Après cet album, Arthur et son groupe sortiront leur chef d’oeuvre Forever Change, mais ça, c’est une autre histoire (ouais la fin était facile, mais je pouvais pas m’en priver) ...

Love – Seven & Seven Is
Love – The Castle

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