Rick James: Super freak!

Vendredi dernier j'avais écrit sur une figure du label Stax, aujourd'hui en voici une autre de l'autre label soul made in Detroit, la Motown évidement...

Rick James car c'est de lui dont il s'agit, aura attendu pas mal d'années avant de connaître le succès, les excès (qui vont avec d'ailleurs) et de porter le sobriquet the king of the punk-funk. Première chose à remarquer chez ce monsieur qui porte un look capillaire reconnaissable (genre canin, cousin du cocker), c'est son CV. En effet, le petit James Ambrose Johnson Junior a déjà un oncle célèbre, Melvin Franklin. Bon moi aussi au premier coup, ça m'a pas ébranlé, mais si je vous maintenant que c'est le bassiste des Temptations, déjà...

Pis son premier groupe à défaut d'être connu, The Mynah Birds, formé à l'âge de 17 ans en 1966, connaît en son sein quelques musiciens qui se feront connaître quelques années plus tard... comme des futurs membres des Buffalo Springfield... Neil Young (!!) et Bruce Palmer ainsi que Goldy McJohn des futurs Steppenwolf (Born to be wild pour les plus jeunes).

Ensuite le groupe signa chez Motown mais malheureusement aucun disque ne parut et les bandes semblent perdues... ou cachées quelque part... Ensuite sous le nom de Terry Johnson il travailla comme compositeur/producteur toujours pour la Motown en 1968 puis forma d'autres groupes divers jusqu'à la fin de la décennie punk. En effet à partir de 77, il revient de nouveau à la Motown toujours pour le même emploi, mais cette fois ci le bassiste va entamer une carrière solo qui débute véritablement en 1978 avec la sortie de son premier LP Come Get It et son single You and I (8 minutes quand même!). A noter aussi le single Mary-Jane qui, je vous fait pas un dessin, est un hommage aux fumigènes jamaïcains... A partir de ce moment là, Rick James commence à enfiler les hits ainsi que les rails de coke... Après un album décévant, Garden of Love, on le traitera même de vendu à l'occasion, James sort sans doute son album le plus abouti, le conceptuel Street Songs, qui collectionne les morceaux de bravoure funk Give it to me baby, Ghetto Life, la ballade Fire and Desire et surtout son titre le plus connu, samplé par MC Hammer (remember U can't touch this) ou par Jay-Z, l'énooooooorme Super Freak.

James collectionna encore quelques succès dans les charts durant les 80's mais ses problèmes addictifs auront raisons de lui à la fin de cette décennie, et fera ainsi plus les choux gras de la presse à scandale qu'autre chose... Encore une icône du funk brulée par les excès... Après deux années à Folsom (mais sans Johnny Cash), James sortira finalement un album solo en 1997, Urban Rapsody. L'homme mourut en 2004 dû à des problèmes pulmonaire et cardiaque (en général ça va de paire...).


Pochette de Street Songs ou Rick qui fait le trottoir (sympa les bottes!)

2 commentaires:

  1. Excellent... je connais mal les trucs funk, à part certains classiques comme Funkadelic...

    Ca me rappelle une chanson de CAKE, "Meanwhile Rick James3

    SysTooL

    RépondreSupprimer
  2. Ya un moment que j'avais pas entendu ce truc...

    RépondreSupprimer