Le Lou Reed du mois

Comme je l’avais souligné le 15 Septembre, les années 80 ont été moins préjudiciables à Lou Reed qu’à d’autres dinosaures issus des années 60 ou 70. Il faut dire que la production made in 80’s est déjà indigente et si vous ajoutez à cela une panne d’inspiration, on se retrouve avec des albums type Landing on the water du père Young (je crois que je m’y ferais jamais à sa période Geffen...).

Or Lou, justement, s’en tire pas trop mal. Après avoir quitté la décennie 70’s avec un album mariant son rock urbain et le jazz libertaire The Bells (avec le support de Don Cherry quand même), et un album très moyen en 1980, le sieur revient en 1982 sous les meilleurs hospices (une cure de desintox aidant).

En cette année, fini les égarements de production, on revient au bon vieux son rock sans fioritures et à la formule basique guitares/basse/batterie. Du coup l’album sonne intemporel si on le compare aux disques de l’époque, la facilité aurait été de se coller au son actuel, ce bon vieux rock FM, avec comme étendard Dire Straits, oui mais non…

Quand on pense qu’à pratiquement la même époque Dylan se fait produire par Mark Knopfler, sic...

Pour le seconder le bonhomme fait appel en plus à de très bons musiciens dont le guitariste Robert Quine, qui officia précédemment chez l’une des pointures du punk new-yorkais Richard Hell & the Voidoids.

Par contre seul fausse note de l’album, sa pochette, on reprend Transformer, on recadre et on rajoute du bleu... Mais bon, ce n’est qu’une pochette…

3 commentaires:

  1. evidemment, via rapidshare, si personne veut telecharger le titre pendant 24h, le lien est automatiquement efface!
    bon, pour les plus lents, je passerai maintenant par megaupload

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  2. "Blue Mask" de Lou est pour moi avec "New York" ses 2 meilleurs opus des années 80. Très bon site !! Bravo pour tes goûts musicaux (j'ai pratiquement les mêmes lol). Bonne continuation, passe me voir si t'as le temps. Ma dernière note est d'ailleurs sur "New York" de Lou. A+

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  3. c'est vrai que cet album est genial.
    et le morceau eponyme Blue mask fait parti de ses meilleurs.
    une vraie perle de pop synthetique comme dirait mon ami bramante, champion de la mauvaise foi!
    ce qui est dingue c'est la prod, on a du mal a croire que ca date de 1982

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