Abel Ferrara

Un des personnages les plus sympathiques qui soient. Un réalisateur complètement allumé. Un fou de musique. Un new-yorkais. Je suis fan.
Parmi les nombreux films que le bonhomme a réalisé, The addiction, est un cas à part. Tout d’abord, il est à noter que ce dernier est plus le bébé de son ex-scénariste attitré Nicholas St John que du géniteur de Bad Lieutenant. Mais ne nous arrêtons pas là, en effet ce long métrage reste cependant intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord, addiction, oui mais à quoi ? Au sang ! Ou comment faire un parallèle entre l’addiction subie par un junkie et celle d’un vampire. Nous suivons donc les pérégrinations d’une doctorante (Lili Taylor) en philosophie (ce qui fait que par moment, le film est assez baveux, on note alors au passage la vampirisation du réalisateur par le scénariste …) qui se fait croquer la jugulaire un soir (en même temps, j’en conviens, les vampires attaquent rarement en pleine journée). On assiste donc à sa transformation, à son devenir et à ses nouvelles rencontres (mention spéciale à Christopher Walken en vampire ascète et a la belle Annabella Sciorra).
Ma scène préférée ? Le pot de thèse qui finit en carnage.


1 commentaire:

  1. je previens demain c'est une surprise, y'aura ni Lynch ni Cronenberg, trop previsible...

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