tag:blogger.com,1999:blog-343229962024-03-13T18:51:55.565+01:00The Rocky Horror Critic ShowErrances culturelles et autres divagations d'une cinéphile... déviantedr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.comBlogger762125tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-56030483735373420722022-03-03T17:25:00.007+01:002022-03-04T10:52:59.317+01:00Lianna - John Sayles (1983)<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhmlEtvrM5vNW6W5xNoZEgGNSQ5n3FieqP2_w508RXurZN7f66BXQKcGRDb8LHtqeScDVHIIGYhu94do3JYoddzsJZuhZvHLFn-4BOmyO6Pqprp4mzRhKUGTdDWHoHPDMc5r1EGXHLsbfvqh4DUWK2eELZ8bnafSrO9kjL2Z0TFCT4pzfOiesA=s374" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="374" data-original-width="265" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhmlEtvrM5vNW6W5xNoZEgGNSQ5n3FieqP2_w508RXurZN7f66BXQKcGRDb8LHtqeScDVHIIGYhu94do3JYoddzsJZuhZvHLFn-4BOmyO6Pqprp4mzRhKUGTdDWHoHPDMc5r1EGXHLsbfvqh4DUWK2eELZ8bnafSrO9kjL2Z0TFCT4pzfOiesA=w152-h214" width="152" /></a></div><div style="text-align: justify;">Deuxième long métrage de John Sayles après le séminal <b><i>Return of the Secaucus 7</i></b> mis en scène trois ans plus tôt, <b><i>Lianna</i></b> s'inscrit comme l'un des premiers films grand public dont le sujet principal traite ouvertement du coming out. Perçu (à raison) avec défiance à sa sortie par de nombreuses féministes étasuniennes, ledit sujet étant écrit et réalisé par un homme hétéro <sup class="reference">[<b>1</b>]</sup>, <i>Lianna </i>fait néanmoins figure d'exception et de réussite. Mieux, John Sayles démontrait déjà à l'orée de sa filmographie la finesse de son analyse et son approche didactique. Mais n'allons pas trop vite. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">New Jersey. Mariée depuis une dizaine d'années à Dick (<b>Jon DeVries</b>), un professeur d'université, et mère de deux enfants, Lianna (<b>Linda Griffiths</b>) suit des cours du soir en psychologie de l'enfance avec son amie Sandy (<b>Jo Henderson</b>). En rentrant d'un cours auprès de l'enseignante Ruth Brennan (<b>Jane Hallaren</b>), Lianna découvre une nouvelle infidélité de son époux avec une étudiante. Elle se confie à Ruth lors de leur première soirée ensemble, où la jeune femme se remémore son premier amour refoulé... </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span>Au cours d'une décennie où le cinéma hollywoodien évoquait encore peu ou mal le thème de l'homosexualité <sup class="reference">[<b>2</b>]</sup>, <i>Lianna </i>fait figure d'OFNI. Le statut indépendant de cette production est sans doute à prendre en compte, mais, cela ne remet nullement en cause la singularité du deuxième long métrage de John Sayles. <i>Lianna</i> se démarque de l'usuelle représentation hétéronormée qui était encore d'usage. Dont acte.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Chassée du domicile conjugal, accusée par son époux homophobe d'avoir pratiqué un acte contre nature, Lianna se retrouve seule et séparée de ses enfants. Celle qui avait abandonnée l'université pour se marier doit désormais trouver un logement et un travail. Or, jamais le récit ne verse, comme c'était à craindre, dans le mélodrame ou ne cherche à dépeindre son héroïne en victime. Nullement. <i>Lianna</i> se définit avant tout comme le portrait intime d'une renaissance. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjuqoQa1UwqjXdHrHm4IhHg-4mcvugGJAEo2XkQWkOGy1Ruy-cHU8nNSU_Akl8yDttb126YJNnl3IVCbXYkRgTHztNeGEi53zwkNwQbncqVzW0YdYxIFf1Bjw5MEVj6Totp1Hrkvs_Lto_T6os9i4kNlD1SXFbi_pqFhG0pDhanem90jCaajDY=s720" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="416" data-original-width="720" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjuqoQa1UwqjXdHrHm4IhHg-4mcvugGJAEo2XkQWkOGy1Ruy-cHU8nNSU_Akl8yDttb126YJNnl3IVCbXYkRgTHztNeGEi53zwkNwQbncqVzW0YdYxIFf1Bjw5MEVj6Totp1Hrkvs_Lto_T6os9i4kNlD1SXFbi_pqFhG0pDhanem90jCaajDY=w400-h231" width="370" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhYiOLkE3WMM7O6rFsQfG3ABeJJfNqYbByfDMlan9AxuzbICC2oOT03cRUxMqA25klw3er5QMkfk-kIEp1SliOiiEtmGBx6kLAnNDEwW4XF8iCaqpGkyFFPKNwyItmxRC2g-ERTZxK_R6OFHw9tuKP-U5Ozvsir3QvKHsbU1cdyxqLTbnftMyI=s720" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="416" data-original-width="720" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhYiOLkE3WMM7O6rFsQfG3ABeJJfNqYbByfDMlan9AxuzbICC2oOT03cRUxMqA25klw3er5QMkfk-kIEp1SliOiiEtmGBx6kLAnNDEwW4XF8iCaqpGkyFFPKNwyItmxRC2g-ERTZxK_R6OFHw9tuKP-U5Ozvsir3QvKHsbU1cdyxqLTbnftMyI=w400-h231" width="370" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De la (re)découverte à la (ré)affirmation de soi, le scénario s'applique davantage à décrire sans pathos l'émancipation de cette jeune trentenaire. Mieux, le regard empathique de Sayles s'écarte de tout fétichisme malaisant, la romance entre Lianna et Ruth est dépeinte avec pudeur et sans voyeurisme <sup class="reference">[<b>3</b>]</sup>. Déterminée à vivre son nouvel amour, Lianna se retrouve toutefois vite confrontée à la réalité homophobe. Les lesbiennes n'ont pas d'autres choix que de cacher leurs vies sentimentales aux yeux de la population hétéronormée. Les sorties dans le club lesbien de la ville deviennent dès lors pour Lianna autant libératrices que révélatrices. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Du parti pris didactique souhaité par le cinéaste, le film n'élude pas les conséquences du coming out. Entre rejet, incompréhension et soutien, Lianna fait l'expérience douce-amère de la perception de son homosexualité auprès d'autrui, dont ses enfants, ses ami.e.s ou ses voisines. Sans dramatiser le propos, le film ne fait pas ombrage des contraintes sociétales, à l'image de celles qui pèsent sur Ruth, qui craint de perdre son poste d'universitaire si un jour sa sexualité venait à être découverte.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhYSOEx23FqRV1_St6UMLiGH1dDSwkBNDVzOlWpv1rFDD62ZhzNK4CclrSUFyrtNUAOc_EKebr1hB9VH5oHtbiCK7sTGAzIilKO-zoCnigTBCjwXveANFZX2GMJvUqSM2mxIwnu_ug91f8GyDUtTWV7CYNqTwy8N4mGqdXZlKDhYq0oJMReVvg=s720" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="416" data-original-width="720" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhYSOEx23FqRV1_St6UMLiGH1dDSwkBNDVzOlWpv1rFDD62ZhzNK4CclrSUFyrtNUAOc_EKebr1hB9VH5oHtbiCK7sTGAzIilKO-zoCnigTBCjwXveANFZX2GMJvUqSM2mxIwnu_ug91f8GyDUtTWV7CYNqTwy8N4mGqdXZlKDhYq0oJMReVvg=w400-h231" width="370" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg2bA47W9HbDtFmmrLUSy56iDk1v4jf-FqX5ZE7_tHNpXd9-cEzBJdSKBZHcTt8s8RlRC1QZsr7QFYsuEZWqOH6boRELypqBr_s7QWeBeHeH6WupOkl_EaAoKipoiSG5raIzuthKi0o_lO-i_ABHZsAVanhuaD70vFim7s66vn2Y3x4Y6zUtzs=s720" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="416" data-original-width="720" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg2bA47W9HbDtFmmrLUSy56iDk1v4jf-FqX5ZE7_tHNpXd9-cEzBJdSKBZHcTt8s8RlRC1QZsr7QFYsuEZWqOH6boRELypqBr_s7QWeBeHeH6WupOkl_EaAoKipoiSG5raIzuthKi0o_lO-i_ABHZsAVanhuaD70vFim7s66vn2Y3x4Y6zUtzs=w400-h231" width="370" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Lucide sur la situation de l'époque, la fiction écrite par John Sayles, sans verser dans le mélodrame comme évoqué précédemment, ne gomme pas les réelles difficultés auxquelles se heurte son héroïne, à la fois femme et lesbienne. D'une romance émancipatrice condamnée à une durée éphémère, le film ne peut cependant pas être accusé de pessimisme, sa conclusion réconciliatrice est au contraire porteuse d'espoir. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Filmé en 16 mm, le long métrage se distingue enfin par l'interprétation<sup class="reference"> </sup>de ses deux actrices principales, <span style="text-align: left;">qui aurait méritées d'avoir une carrière autre que télévisuelle par la suite. </span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Recommandé. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-yBlu45cGtQY/X7QaaVZxAAI/AAAAAAAAARk/SVNl0MD9qEky7xMeQAQgipadF6G-Ohz4QCLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-4sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-yBlu45cGtQY/X7QaaVZxAAI/AAAAAAAAARk/SVNl0MD9qEky7xMeQAQgipadF6G-Ohz4QCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-4sur5.png" width="320" /></a></div></div><div><br /></div><div><br /></div><b>
Lianna </b>| 1983 | 110 min | 1.85 : 1 | Couleurs <div>Réalisation : John Sayles</div><div>Production : Jeffrey Nelson, Maggie Renzi</div><div>Scénario : John Sayles</div><div>Avec : Linda Griffiths, Jane Hallaren, Jon DeVries, Jo Henderson, John Sayles</div><div>Musique : Mason Daring</div><div>Directeur de la photographie : Austin De Besche</div><div>Montage : John Sayles</div><div style="text-align: center;">___________________________________________________________________________________________________</div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>1</b>] Crainte justifiée tant l'histoire du cinéma aura démontré que la vision hétéronormée s'accompagne quasiment toujours de lieux communs, clichés voire pire dès qu'un sujet aborde de près ou de loin la communauté LGBTQIA+. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>2</b>] Le documentaire <b><i>The Celluloid Closet</i></b> (1995) de Rob Epstein and Jeffrey Friedman, adaptation du livre du livre éponyme de Vito Russo, a pour sujet la représentation de l'homosexualité à Hollywood.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>3</b>] La scène d'amour entre les deux femmes pourrait à juste titre paraitre gentiment cliché (quid de ses murmures susurrés en français dans le texte ?!). Or, rien n'indique qu'une même scène hétérosexuelle n'aurait pas eu droit à un tel traitement, comme c'est souvent le cas lorsqu'une scène d'amour est filmée. </div><div><br /></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-34264728321356899032022-02-21T17:50:00.004+01:002022-02-22T10:08:13.425+01:00Cronico ristretto : The Brother from Another Planet - John Sayles (1984)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhWoRdygmUwA4a6OzN4ebj8CwUC6PMEXEtW4UEm0MuMtrrkH5h2rKALM4oFKOSJkuWp7ls-urTspBPBuxv2ghWAVU4UmJZP-ot95wPIB1_jnpSVS36xJr5G7gGNwjhcwH32eAzHkb6kEqtABGILhQbBecT6f-dhKYPgwyD_yl6FCLnSC99NrMA=s905" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="905" data-original-width="592" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhWoRdygmUwA4a6OzN4ebj8CwUC6PMEXEtW4UEm0MuMtrrkH5h2rKALM4oFKOSJkuWp7ls-urTspBPBuxv2ghWAVU4UmJZP-ot95wPIB1_jnpSVS36xJr5G7gGNwjhcwH32eAzHkb6kEqtABGILhQbBecT6f-dhKYPgwyD_yl6FCLnSC99NrMA=w146-h223" width="146" /></a></div><div style="text-align: justify;">Déjà auteur de trois longs métrages au début de la décennie 80, dont deux sortis en 1983, John Sayles réalisait l'année suivante un film dont le thème science-fictionnel et le titre évoquait directement son récent passé Cormanien, <b><i>The Brother from Another Planet</i></b>. Mais rien n'est aussi simple. L<span style="text-align: left;">auréat d'une bourse MacArthur financée par la fondation du même nom en 1983, le futur réalisateur de <b><i><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2022/02/cronico-ristretto-lone-star-john-sayles.html" target="_blank"><span style="color: #800180;">Lone Star</span></a></i></b> profita cet apport monétaire pour mettre en scène l'histoire d'un esclave noir <i>from the outer space</i> réfugié à Harlem </span><span style="text-align: left;">après le crash de son vaisseau</span><span style="text-align: left;">. </span><span style="text-align: left;">Devenu culte aux États-Unis, </span><span style="text-align: left;"><i>The Brother from Another Planet</i></span><span style="text-align: left;"> fut distingué la même année au festival de </span><span style="text-align: left;">Sitges</span><span style="text-align: left;"> par le prix du meilleur scénario et du meilleur acteur. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Ellis Island, le vaisseau d'un extra-terrestre (<b>Joe Morton</b>) s'écrase dans l'Hudson, non loin de la statue de la Liberté, avant que cet alien humanoïde noir se réfugie à Harlem. Bien que privé de parole, ce dernier fait rapidement la connaissance les habitants du quartier, dont les habitués du bar d'Odell (<b>Steve James</b>). </span><span style="text-align: left;">Capable de réparer les objets et de guérir les êtres vivants, "le frère" est embauché un temps comme réparateur de bornes d'arcade. Or, deux hommes (<b>John Sayles</b> et </span><span style="text-align: left;"><b>David Strathairn</b>)</span><span style="text-align: left;"> habillés en noir, également extraterrestres, viennent de débarquer, et sont à la recherche du fugitif... </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><div style="text-align: justify;">Réalisé après <i><b>Lianna</b></i>, portait intime d'une femme mariée et mère de famille qui découvre son homosexualité, et de <i><b>Baby It's You</b></i>, son premier film "hollywoodien", produit par une major, une histoire d'amour adolescente dans les <i>sixties </i>marquant les vrais débuts de Rosanna Arquette, <i>The Brother from Another Planet</i> détonne et surprend de prime abord par son thème et sa supposée légèreté affichée. Mieux, le long métrage offrait à son scénariste metteur en scène une première immersion dans la jungle urbaine, au cœur de Harlem, en prémices à son vibrant film choral <b style="font-style: italic;">City of Hope</b> (1991). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi-W7beyP8tLi1SprLtVfLo_VaENX5cRY6PwnrAh5ESL5Dc1ECq8Cl7HSaq-eIxGHgqhGRoFQIfqlx5j6JaO7nIA9soFqKf_E_fdHME8vsJSCDC7ffBnER2gaCPWta5b695nk97zZiN6IMLBsg-KAPwE5eDKlD2k6UJJ4gm5ygBrOpgo6imKY4=s640" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="352" data-original-width="640" height="204" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi-W7beyP8tLi1SprLtVfLo_VaENX5cRY6PwnrAh5ESL5Dc1ECq8Cl7HSaq-eIxGHgqhGRoFQIfqlx5j6JaO7nIA9soFqKf_E_fdHME8vsJSCDC7ffBnER2gaCPWta5b695nk97zZiN6IMLBsg-KAPwE5eDKlD2k6UJJ4gm5ygBrOpgo6imKY4=w400-h220" width="370" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjKySAg7-cMhN95u7O9Bf_YIqAFseZBWf61oz52v_czROOfte27Li0TGTlazsnjshE3GhcxMqbjvF9tQkIBcN180dRKsyNvT3_v0A21TwCDVKHyET5HvqkDGXnJFzNHEa2BFZWcZgnAFGW5eimIvjUKYdhQNTIFPZg5VCLLPAUyhwBwjmN9sjk=s640" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="352" data-original-width="640" height="204" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjKySAg7-cMhN95u7O9Bf_YIqAFseZBWf61oz52v_czROOfte27Li0TGTlazsnjshE3GhcxMqbjvF9tQkIBcN180dRKsyNvT3_v0A21TwCDVKHyET5HvqkDGXnJFzNHEa2BFZWcZgnAFGW5eimIvjUKYdhQNTIFPZg5VCLLPAUyhwBwjmN9sjk=w400-h220" width="370" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Fort de la composition subtile de Joe Morton, dans le prolongement des grands acteurs du cinéma muet, et de celle plus absurde du duo Sayles/Strathairn, le quatrième long métrage du cinéaste prend vite les contours d'une fable didactique non sans humour et émotion. Observateur candide, l'ancien esclave, dont la singularité physique veut que ce dernier ait trois orteils à chaque pied, croise le chemin de nombreux personnages, découvrant à mesure les us et coutumes, l'amour et les inégalités de ce monde étranger confronté <span style="text-align: left;">au racisme et à la précarité. </span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si sur le fond le scénario évite l'écueil d'un quelconque ton moralisateur, le long métrage aurait toutefois gagné sur la forme à ne pas donner l'impression d'être avant tout une série de scènes décorrélées. En somme, le récit manque parfois de cohésion ou d'un réel fil conducteur, ce qui n'entame ni l'interprétation des divers protagonistes ni le bien fondé du projet. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">A découvrir. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg7igkwgGb_Qruo7hQPM07pu02_rudUzbYQqOTpbce30SFpaZzItL4yvIgbOF82FnT3yXlZxeWegpzC3eyuLWwcM4Fg5FKX4vDq6vH5v-whCit0NIZq59khz4m4ihO6odCO8d9S6Q_EHbiRBuFgKWvZZjoCvMAIgF92DNpqqcvuqjTx5hqBxf0=s500" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="35" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg7igkwgGb_Qruo7hQPM07pu02_rudUzbYQqOTpbce30SFpaZzItL4yvIgbOF82FnT3yXlZxeWegpzC3eyuLWwcM4Fg5FKX4vDq6vH5v-whCit0NIZq59khz4m4ihO6odCO8d9S6Q_EHbiRBuFgKWvZZjoCvMAIgF92DNpqqcvuqjTx5hqBxf0=s320" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div></div><div><b>The Brother from Another Planet</b> | 1984 | 108 min | 1.85 : 1 | Couleurs <div>Réalisation : John Sayles</div><div>Production : Peggy Rajski & Maggie Renzi</div><div>Scénario : John Sayles</div><div>Avec : Joe Morton, Dee Dee Bridgewater, Darryl Edwards, Steve James, Bill Cobbs, David Strathairn</div><div>Musique : Mason Daring, John Sayles & Denzil Botus</div><div>Directeur de la photographie : Ernest R. Dickerson</div><div>Montage : John Sayles</div><div style="text-align: center;">___________________________________________________________________________________________________</div><div><br /></div></div><div></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-70428448919163337922022-02-02T17:42:00.001+01:002022-02-21T17:50:57.800+01:00Cronico ristretto : Lone Star - John Sayles (1996)<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://lh3.googleusercontent.com/-dOn6RW6vQLQ/YYPpBGj8wkI/AAAAAAAAAdc/0YxuUZHw_NED3AiMs6KlGaATyQz6arh5wCLcBGAsYHQ/image.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img alt="" data-original-height="999" data-original-width="663" height="222" src="https://lh3.googleusercontent.com/-dOn6RW6vQLQ/YYPpBGj8wkI/AAAAAAAAAdc/0YxuUZHw_NED3AiMs6KlGaATyQz6arh5wCLcBGAsYHQ/w147-h222/image.png" width="147" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Figure méconnue du cinéma indépendant étasunien en France <sup class="reference">[<b>1</b>]</sup> ayant débuté auprès de Roger Corman, auteur depuis son premier film (autofinancé) <b><i>Return of the Secaucus 7</i></b> en 1980 de dix-huit longs métrages protéiformes, <span>John Sayles signa seize années plus tard <i><b>Lone Star</b></i></span>. Portrait intergénérationnel et multiethnique d'une communauté dans une petite ville texane proche de la frontière avec le Mexique, ce dixième long métrage <span>ouvrit enfin à </span>John Sayles<span> les portes d'une double reconnaissance publique et critique, avec </span>plusieurs nominations l'année suivante pour son scénario, aux Golden Globes, aux BAFTA et aux Oscars. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Frontera, au Texas. Deux sergents découvrent un squelette sur un ancien champ de tir de l'armée. Natif de cette petite ville frontalière, le shérif Sam Deeds (<b>Chris Cooper</b>) apprend par le laboratoire médico-légal de San Marcos que les ossements retrouvés sont sans aucun doute ceux du shérif Charlie Wade (<b>Kris Kristofferson</b>) mystérieusement disparu trente-sept ans plus tôt. Sam doit replonger dans ce passé où le principal suspect n'est autre que son père, l'ancien shérif de Fontera, le respecté Buddy Deeds (<b>Matthew McConaughey</b>) auquel les notables de la ville ont décidé de rendre hommage.</div><div style="text-align: justify;"> </div><span><a name='more'></a></span><div style="text-align: justify;">D'un titre tiré du surnom de l'Etat du Texas, <i>Lone Star</i> n'est pas comme pourrait le laisser présager le synopsis précédent un polar néo-westernien. Du moins, rien n'est aussi simple. A la croisée de différents genres, le film s'inscrit pleinement dans la filmographie de John Sayles comme une nouvelle histoire en marge du rêve américain. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiYX0FI1EXyaI-nEwQWIb9NEpe2wQE1cqP9-WwsZojUtA8Dcw5ijywiEXUlTkufXH6PTkf5kwsH4f3uiFMA3EDdQaaE-wqGI2dAQVDdIWJe0YlS6yI9UE4COQPp0syzdAmyl-c-cX915lQ-MSVQOwapghCBTdRo-uCIAjgqFyZro1lJXDErH5E=s1280" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="530" data-original-width="1280" height="153" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiYX0FI1EXyaI-nEwQWIb9NEpe2wQE1cqP9-WwsZojUtA8Dcw5ijywiEXUlTkufXH6PTkf5kwsH4f3uiFMA3EDdQaaE-wqGI2dAQVDdIWJe0YlS6yI9UE4COQPp0syzdAmyl-c-cX915lQ-MSVQOwapghCBTdRo-uCIAjgqFyZro1lJXDErH5E=w320-h133" width="370" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEimZFcRa5mfizFp2_BuKjg1MOg6fSN0cAT7hWmy4T1YxRhHuDM8t9_kzdzizB91B5Hgyp_aqabvtOJOji8nFOeabEkUO40nI7VU-ny3mcyFO65lwSR-k4qhEvomkfpFHyhKtj8ls3LyVxzTlpfPOJCaMg-EXWcoqoPxFupd1gA-doEmj_Ec6jE=s1280" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="530" data-original-width="1280" height="153" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEimZFcRa5mfizFp2_BuKjg1MOg6fSN0cAT7hWmy4T1YxRhHuDM8t9_kzdzizB91B5Hgyp_aqabvtOJOji8nFOeabEkUO40nI7VU-ny3mcyFO65lwSR-k4qhEvomkfpFHyhKtj8ls3LyVxzTlpfPOJCaMg-EXWcoqoPxFupd1gA-doEmj_Ec6jE=s320" width="370" /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;">De cette enquête policière, nous en connaitrons l'épilogue. Toutefois, l'intérêt est tout autre. Le scénario ne brouille pas les pistes, au contraire, il les étoffe. Deeds junior remonte le fil de temps, scrute l'héritage paternel, recompose son passé personnel. Mieux, ce récit initiatique devient pluriel à mesure où les différentes générations qui composent Frontera défilent devant nos yeux, à l'instar des relations conflictuelles entre les Payne, père et fils ou les Cruz, mère et fille. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Film choral à l'instar de ses œuvres <i><b>Sunshine State</b></i> ou<i><b> City of Hope</b></i>, <i>Lone Star</i> ne déroge pas au choix esthétique de son auteur. A partir du portrait des diverses communautés, le film peint avec justesse le tableau d'une ville et de ses habitant.e.s vivant non loin du Mexique voisin. « Film de frontière », le long métrage place celle-ci au cœur des problématiques de son récit, offrant de manière plus globale une réflexion pertinente sur la place de la frontière comme catalyseur des tensions culturelles et historiques d'une population cosmopolite, microcosme d'une réalité politique étasunienne d'hier et d'aujourd'hui. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjwFxrJ2u7_2Z9gZ6O6NVRem53pwP76MTSihxzk57fwTM4WWADmTo-R5LSM74V6FFKvqj0HMlB2PwTxIyDKunZZ9AfPYiPB5ggtVNgMy6H8Wl_W4uh8kOoIT0XptN14zfDXKQFqO5-D2XA0Cpo69wdCEw1o9AqOPEZzcdGawhUcmILn4OFwzIQ=s1280" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="530" data-original-width="1280" height="153" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjwFxrJ2u7_2Z9gZ6O6NVRem53pwP76MTSihxzk57fwTM4WWADmTo-R5LSM74V6FFKvqj0HMlB2PwTxIyDKunZZ9AfPYiPB5ggtVNgMy6H8Wl_W4uh8kOoIT0XptN14zfDXKQFqO5-D2XA0Cpo69wdCEw1o9AqOPEZzcdGawhUcmILn4OFwzIQ=w320-h133" width="370" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg7qX3kocJWZTVhu3JYEPzq-fZaUdbC14R7pE5BML3ssfZYVYKNs7gnUOF1ZPSMPhKnEWFE6KCZkuRZMJE6mZR5TODuqmKZpL38NF2gCh6IeO4zFfCyI32rBQNNrStrwrXjIBDKb2pGn7oz637DXoiTEY3GS_nAL-R5Qkpy5No0F2Bs2gxfaEU=s1280" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="530" data-original-width="1280" height="153" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg7qX3kocJWZTVhu3JYEPzq-fZaUdbC14R7pE5BML3ssfZYVYKNs7gnUOF1ZPSMPhKnEWFE6KCZkuRZMJE6mZR5TODuqmKZpL38NF2gCh6IeO4zFfCyI32rBQNNrStrwrXjIBDKb2pGn7oz637DXoiTEY3GS_nAL-R5Qkpy5No0F2Bs2gxfaEU=s320" width="370" /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Autour de Chris Cooper, qui débuta sa collaboration <sup class="reference">[<b>2</b>]</sup> avec John Sayles en 1987 avec <i style="font-weight: bold;">Matewan</i>, le long métrage<span style="text-align: left;"> offre à </span><span style="text-align: left;">Elizabeth Peña </span><span style="text-align: left;">un de ses plus beaux rôles, celui de </span><span style="text-align: left;">Pilar Cruz, ancien amour adolescent de Sam Deeds. </span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A (re)découvrir. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-yBlu45cGtQY/X7QaaVZxAAI/AAAAAAAAARk/SVNl0MD9qEky7xMeQAQgipadF6G-Ohz4QCLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-4sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-yBlu45cGtQY/X7QaaVZxAAI/AAAAAAAAARk/SVNl0MD9qEky7xMeQAQgipadF6G-Ohz4QCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-4sur5.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><div><br /></div><div><br /></div><div><b style="text-align: left;">Lone Star</b><span style="text-align: left;"> | 1996 | 135 min | 2.35 : 1 | Couleurs </span></div></div><div>Réalisation : John Sayles </div><div>Production : R. Paul Miller, Maggie Renzi</div><div>Scénario : John Sayles</div><div>Avec : Chris Cooper, Elizabeth Peña, Kris Kristofferson, Matthew McConaughey, Ron Canada, Clifton James, Joe Morton</div><div>Musique : Mason Daring</div><div>Directeur de la photographie : Stuart Dryburgh</div><div>Montage : John Sayles</div><div style="text-align: center;">___________________________________________________________________________________________________</div><div><br /></div><div>[<b>1</b>] La Cinémathèque française a organisé une rétrospective du 20 octobre au 13 novembre 2021.</div><div><br /></div><div>[<b>2</b>] A ce jour, Cooper participa à cinq films signés Sayles : <i>Matewan </i>(1987), <i>City of Hope</i> (1991), <i>Lone Star</i> (1996), <i>Silver City</i> (2004) et <i><b>Amigo </b></i>(2010).</div><div><br /></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-30748407429622928812021-09-10T17:30:00.003+02:002021-09-10T17:33:09.429+02:00Cronico Ristretto : The Crazies - George Romero (1973)<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-_iETbvrOpyk/YP7V0m_K7sI/AAAAAAAAAcE/z1kviIwAr94prYAwyNcz1P4St_l3y552QCLcBGAsYHQ/s863/The-Crazies%25281973%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="863" data-original-width="578" height="195" src="https://1.bp.blogspot.com/-_iETbvrOpyk/YP7V0m_K7sI/AAAAAAAAAcE/z1kviIwAr94prYAwyNcz1P4St_l3y552QCLcBGAsYHQ/w134-h200/The-Crazies%25281973%2529.jpg" width="132" /></a></div>Quatrième long métrage de George Romero, <b><i>The Crazies</i></b>, distribué en France sous divers titres, dont le ridiculement opportuniste <i>La nuit des fous vivants </i><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup>, signait le retour du réalisateur de <b><i>La nuit des morts vivants</i></b> au cinéma d'horreur, après la comédie contreculturelle <b style="font-style: italic;">There's Always Vanilla</b> et sa chronique féministe teintée d'occultisme <i><b>Season of the Witch</b></i>. Mieux, l<span style="text-align: left;">à où <i>La nuit</i> avait été le spectateur involontaire du vent contestataire de son époque, <i>The Crazies</i> assume ouvertement et pleinement sa veine critique </span><span style="text-align: left;">des années Nixon</span><span style="text-align: left;">, loin de tout manichéisme. </span> </div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans les environs d'une petite ville de Pennsylvanie, Evans City, une arme bactériologique, nom de code "Trixie", s'est échappée à la suite de l'accident de l'avion militaire qui contenait ce virus. Les habitant.e.s sont rapidement infecté.e.s, chacun.e atteint.e de folie sanguinaire, à l'instar d'un père de famille qui assassine de sang froid femme et enfants, avant de brûler sa ferme. Le colonel Peckem (<b>Lloyd Hollar</b>) est envoyé pour contenir la situation tandis que la loi martiale est déclarée. La ville est désormais bouclée. L'utilisation de l'arme atomique est envisagée en plus haut lieu. Le couple Judy (<b>Lane Caroll</b>) et David (<b>W.G. McMillan</b>) prend la fuite, accompagné de Clank (<b>Harold Wayne Jones</b>), ami de David et également vétéran du Vietnam...</div><div style="text-align: justify;"> </div><span><a name='more'></a></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-jxaJRIo-0Lo/YTt5ajFeRxI/AAAAAAAAAck/yiAh1vNapFsrfdSvupv-Nb1XbMtvggFxwCLcBGAsYHQ/s370/The.Crazies.1973.720p.BRRip.x264-x0r%255BSS%255D_xvid_002_xvid.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="221" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-jxaJRIo-0Lo/YTt5ajFeRxI/AAAAAAAAAck/yiAh1vNapFsrfdSvupv-Nb1XbMtvggFxwCLcBGAsYHQ/s16000/The.Crazies.1973.720p.BRRip.x264-x0r%255BSS%255D_xvid_002_xvid.gif" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-hKCIr7E5wFo/YTt5aqsBhjI/AAAAAAAAAco/kaBLpwbE1igm5QMX4psZzfyO11f9hQbgACLcBGAsYHQ/s370/The.Crazies.1973.720p.BRRip.x264-x0r%255BSS%255D_xvid_003_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="221" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-hKCIr7E5wFo/YTt5aqsBhjI/AAAAAAAAAco/kaBLpwbE1igm5QMX4psZzfyO11f9hQbgACLcBGAsYHQ/s16000/The.Crazies.1973.720p.BRRip.x264-x0r%255BSS%255D_xvid_003_xvid.gif" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Enlisé dans les problèmes de post-production de son précédent film, <i>Season of the Witch</i>, George Romero se lança dans la foulée dans un nouveau projet dont il écrivit le scénario, d'après une première version intitulée <i>The Mad People</i>, signée Paul McCollough. T<span style="text-align: left;">ourné en mars 1972 à Evans City et à Zelienople, non loin de Pittsburgh, et doté d'un budget, comme à l'accoutumé, restreint (</span><span style="text-align: left;">275 000 $), cette </span><span style="text-align: left;">fausse séquelle du premier long métrage culte du réalisateur </span><span style="text-align: left;">s'inscrit, de nouveau, comme un tour de force devant la maigreur des moyens usités. Fort du soutien de la population locale d'</span><span style="text-align: left;">Evans City lors du tournage en guise de figuration (</span><span style="text-align: left;">ce sont de vrais policiers qui jouent les policiers du film), <i>The Crazies</i> se démarque par son traitement radical. Véritable leçon de montage cinématographique lors de sa première partie, annonçant <b><i>Zombie </i></b>(1978), le film nous plonge en pleine guerre civile, de l'arrivée des militaires à leur débordement devant cette situation devenant très rapidement incontrôlable.</span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">Témoin du désenchantement sinon de la défiance grandissante de la société civile étasunienne envers ses institutions, gouvernement et armée en tête <sup class="reference">[<b>2</b>]</sup>, et en prémices au scandale du Watergate, le scénario évite le piège d'un manichéisme facile. L'état-major fait au mieux avec les moyens mis à sa disposition, mais l'impréparation et la confusion est telle dans ses propres rangs, que les bavures et autres dommages collatéraux sont inéluctables. Pire, les soldats présents sont aussi ignorants de la situation sanitaire que les habitant.e.s parqué.e.s, contaminé.e.s ou non, dans l'enceinte du lycée local. Parmi les rares survivants, Judy, David et Clank tentent en vain de quitter la ville. Dans leur fuite, iels rencontrent Artie Fulton (<b>Richard Liberty</b>) et sa fille Kathy (<b>Lynn Lowry</b>), un père un brin trop protecteur dont la folie deviendra le révélateur de pulsions inavouées, et une nouvelle allégorie pour Romero de la chute de la famille américaine, thématique récurrente du réalisateur depuis le séminal <i>La nuit des morts vivants</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-SKZr_oIBZEE/YTt5iU4KuFI/AAAAAAAAAcs/Y-tvi76rLpAlZkQZ-C9cBLfG-6Bf7h6fACLcBGAsYHQ/s370/The.Crazies.1973.720p.BRRip.x264-x0r%255BSS%255D_xvid_001_xvid.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="221" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-SKZr_oIBZEE/YTt5iU4KuFI/AAAAAAAAAcs/Y-tvi76rLpAlZkQZ-C9cBLfG-6Bf7h6fACLcBGAsYHQ/s16000/The.Crazies.1973.720p.BRRip.x264-x0r%255BSS%255D_xvid_001_xvid.gif" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-HPccG4Jh31A/YTt5if8CUrI/AAAAAAAAAcw/zwbDSDepbcQKi4jFWKX59i6BgZC0_5mJQCLcBGAsYHQ/s370/The.Crazies.1973.720p.BRRip.x264-x0r%255BSS%255D_xvid_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="221" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-HPccG4Jh31A/YTt5if8CUrI/AAAAAAAAAcw/zwbDSDepbcQKi4jFWKX59i6BgZC0_5mJQCLcBGAsYHQ/s16000/The.Crazies.1973.720p.BRRip.x264-x0r%255BSS%255D_xvid_xvid.gif" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Film de crise marqué par la paranoïa des années 70, <i>The Crazies</i> marque encore les esprits, en attendant le chef d'oeuvre de George Romero, <i>Dawn of the Dead</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-hKVpoF9ioEM/YP5vYAX0bxI/AAAAAAAAAb8/CwT60KM8Y8IMGQG2VX3ZgiuJxqyscOSsACLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-3sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-hKVpoF9ioEM/YP5vYAX0bxI/AAAAAAAAAb8/CwT60KM8Y8IMGQG2VX3ZgiuJxqyscOSsACLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-3sur5.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><br /></div><b>
The Crazies</b> (la nuit des fous vivants) | 1973 | 103 min | 1.85 : 1 | Couleurs <div>Réalisation : George Romero </div><div>Scénario : George Romero</div><div>Avec : Lane Carroll, Will McMillan, Harold Wayne Jones, Lloyd Hollar, Lynn Lowry, Richard Liberty, Richard France</div><div>Musique : Bruce Roberts</div><div>Directeur de la photographie : S. William Hinzman</div><div>Montage : George Romero</div><div style="text-align: center;">__________________________________________________________________________________________________</div><div><br /></div><div>[<b>1</b>] Ajoutons à la liste les non moins foutraques <span style="text-align: justify;"><i>Cosmos 859</i> ou <i>Experiment 2000</i> ?!</span></div><div><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><div><span style="text-align: justify;">[<b>2</b>] Le massacre de Mỹ Lai (1968) et la fusillade de Kent State University (1970) restent encore dans les mémoires. </span></div><div><br /></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-25926783612769178592021-07-22T18:02:00.002+02:002021-07-22T18:04:26.976+02:00Cronico Ristretto : Squirm - Jeff Lieberman (1976)<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-aBFEghOpxas/YPlnGM590aI/AAAAAAAAAbM/g_bBc4jW_-QvQMPDG26BCvB-U3Ebn7VAQCLcBGAsYHQ/s330/Squirm.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="330" data-original-width="220" height="195" src="https://1.bp.blogspot.com/-aBFEghOpxas/YPlnGM590aI/AAAAAAAAAbM/g_bBc4jW_-QvQMPDG26BCvB-U3Ebn7VAQCLcBGAsYHQ/w133-h200/Squirm.jpg" width="133" /></a></div>Remis sur le devant de la scène bis depuis la sortie des <b><i>Oiseaux</i></b> (1963) d'<b><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Alfred%20Hitchcock" target="_blank"><span style="color: #800180;">Alfred Hitchcock</span></a></b> au début de la décennie précédente, le genre « invasion animale » connut un vif regain d'intérêt par la suite. D'un bestiaire composé principalement de <span style="text-align: left;">fourmis, d'abeilles et d'araignées dans les années 70, d'autres scénaristes ont fait oeuvre d'originalité. I</span><span style="text-align: left;">l convenait ainsi de s'épancher sur une menace longtemps mise à l'écart, celle des vers de terre anthropophages. Nous en voyons déjà ricaner, or, celle-ci n'est pas plus incongrue que la menace amphibienne (<b><i>Frogs</i></b>, 1972) ou, pire encore, lagomorphe (<i><b>Night of the Lepus</b></i>, 1972)... Premier long métrage de </span><span style="text-align: left;">Jeff Lieberman, le mal titré en français, <b><i>La nuit des vers géants</i></b>, a gagné depuis ses galons mérités de film culte aux Etats-Unis, l'affiche du film apparaissant plusieurs fois dans le non moins culte <b><i>Blow Out</i></b> (1981) du maestro <b><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Brian%20De%20Palma" target="_blank"><span style="color: #800180;">Brian De Palma</span></a></b> </span><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup><span style="text-align: left;">. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">Fly Creek, petite ville de Géorgie. Le soir du 29 septembre 1975, une violente tempête s'abat sur la région, les lignes électriques sont renversées et déversent des centaines de milliers de volts dans le sol humide. Le lendemain, Mick (<b>Don Scardino</b>), jeune new-yorkais, arrive en bus pour rendre visite à sa nouvelle petite amie, Geri (<b>Patricia Pearcy</b>), une habitante de Fly Creek. Le couple devient le témoin d'étranges événements, la découverte puis la disparition d'un squelette dans la propriété de l'antiquaire Aaron Beardsley, ou la présence d'un ver dans le soda de Mick. Les deux jeunes décident de <span style="text-align: left;">résoudre le mystère.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"> </span></div><span><a name='more'></a></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-mAEVT97xf70/YPmVg2FDP0I/AAAAAAAAAbc/C8GOJzrYa8k9BS-Shcm5BkbFwdhRA_GpwCLcBGAsYHQ/s512/1976%2BSquirm%2B%2528napsy%2529_xvid.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="512" src="https://1.bp.blogspot.com/-mAEVT97xf70/YPmVg2FDP0I/AAAAAAAAAbc/C8GOJzrYa8k9BS-Shcm5BkbFwdhRA_GpwCLcBGAsYHQ/s320/1976%2BSquirm%2B%2528napsy%2529_xvid.gif" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-Hq3ZyBKExAg/YPmVg5xZS4I/AAAAAAAAAbg/uF-OSMXEYyM-BStLvFTd2IZMvqZZ6ATeQCLcBGAsYHQ/s512/1976%2BSquirm%2B%2528napsy%2529_xvid_001.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="512" src="https://1.bp.blogspot.com/-Hq3ZyBKExAg/YPmVg5xZS4I/AAAAAAAAAbg/uF-OSMXEYyM-BStLvFTd2IZMvqZZ6ATeQCLcBGAsYHQ/s320/1976%2BSquirm%2B%2528napsy%2529_xvid_001.gif" width="370" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A défaut de vers géants, <i>Squirm </i>n'en demeure pas moins, près de cinquante ans après sa sortie, une agréable surprise. D'un argument fantastique saugrenu, ou la folie anthropophage de vers marins provoquée par des décharges électriques, qui aurait pu laisser craindre le pire en matière de délire scénaristique, Jeff Lieberman rend au contraire une copie, certes classique, voire scolaire en élève studieux, mais qui évite justement les écarts foutraques. Mieux, porté par son jeune couple attachant et intrépide, loin des clichés du genre, l'intrigue se met en place progressivement, à mesure que les événements et autres indices inquiétants apparaissent, avant l'attaque finale orchestrée par ses milliers de vers grouillants dans la maison familiale de Geri. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Filmé à Port Wentworth en Géorgie, le long métrage s'inscrit également dans le genre <i>redneck movies</i>, qui connut deux ans plus tôt son acmé avec le tonitruant <i><b>Massacre à la tronçonneuse</b></i> (1974) de <b><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Tobe%20Hooper" target="_blank"><span style="color: #800180;">Tobe Hooper</span></a></b>. De cette rencontre entre un jeune citadin sûr de lui et une communauté rurale de <i>hicks</i><span style="text-align: left;"> </span><sup class="reference">[<b>2</b>]</sup>, soupçonneuse envers cet étranger, qui non content de venir troubler la quiétude de la bourgade, a séduit la belle enfant du pays, Jeff Lieberman en reprend les usuels codes, sans forcément marquer le trait, tant ladite menace ne provient pas des autochtones mais du sous-sol. En guise de figures locales, deux personnages masculins se démarquent : le shérif Reston (<b>Peter MacLean</b>) qui reste imperméable aux théories du blanc-bec Mick, qu'il prend vite en grippe, et Roger (<b>R. A. Dow</b>), éleveur de vers, et prétendant secret de Geri, dont le visage subira la voracité des invertébrés rampants (une des scènes marquantes du film dont les maquillages sont signés par un débutant nommé Rick Baker).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-YvfiRW_P5eg/YPmVnjbJrUI/AAAAAAAAAbo/Gsh5HK_x9NAb_WIkl1-n9ahMLx_vzqksgCLcBGAsYHQ/s512/1976%2BSquirm%2B%2528napsy%2529_xvid_002A.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="512" src="https://1.bp.blogspot.com/-YvfiRW_P5eg/YPmVnjbJrUI/AAAAAAAAAbo/Gsh5HK_x9NAb_WIkl1-n9ahMLx_vzqksgCLcBGAsYHQ/s320/1976%2BSquirm%2B%2528napsy%2529_xvid_002A.gif" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-lyKgcUZtNqw/YPmVnvmZhzI/AAAAAAAAAbk/edjdHdPpUk4hghPaBRk-sc4DZDfOsmEnACLcBGAsYHQ/s512/1976%2BSquirm%2B%2528napsy%2529_xvid_002B.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="512" src="https://1.bp.blogspot.com/-lyKgcUZtNqw/YPmVnvmZhzI/AAAAAAAAAbk/edjdHdPpUk4hghPaBRk-sc4DZDfOsmEnACLcBGAsYHQ/s320/1976%2BSquirm%2B%2528napsy%2529_xvid_002B.gif" width="370" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Jeff Lieberman se fit connaitre par la suite avec <b><i>Blue Sunshine</i></b> (1978) et le slasher <i><b>Just Before Dawn</b></i> (1981) sans jamais toutefois confirmer ce premier film prometteur.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A (re)découvrir. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-eYVe8Fthuf4/YPmJJ_pSIDI/AAAAAAAAAbU/Wq2at0YbLlYpmOelHsUKsmvEL07-5XefgCLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-3.5sur5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-eYVe8Fthuf4/YPmJJ_pSIDI/AAAAAAAAAbU/Wq2at0YbLlYpmOelHsUKsmvEL07-5XefgCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-3.5sur5.png" width="320" /></a></div><br /><br /></div><b>
Squirm</b> (La nuit des vers géants) | 1976 | 93 min | 1.85 : 1 | Couleurs <div>Réalisation : Jeff Lieberman</div><div>Production : George Manasse</div><div>Scénario : Jeff Lieberman</div><div>Avec : Don Scardino, Patricia Pearcy, R. A. Dow, Jean Sullivan, Peter MacLean, Fran Higgins, William Newman</div><div>Musique : Robert Prince</div><div>Directeur de la photographie : Joseph Mangine</div><div>Montage : Brian Smedley-Aston</div><div style="text-align: center;">__________________________________________________________________________________________________</div><div><br /></div><div>[<b>1</b>] A l'instar de l'affiche du cette fois-ci navrant <b><i><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2016/04/la-plage-sanglante-blood-beach-jeffrey.html" target="_blank"><span style="color: #800180;">Blood Beach</span></a></i></b> (1980) de Jeffrey Bloom.</div><div><br /></div><div>[<b>2</b>] On évoque également la <i>hixploitation</i>, <i>hick </i>pour péquenaud, pour décrire ce genre qui connut son heure de gloire entre les années 1960 et 1980. A lire l'ouvrage de Maxime Lachaud, <i>Redneck movies. Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain</i>, aux éditions Rouge Profond.</div><div><br /></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-10124440410023952122021-03-30T19:12:00.001+02:002021-03-30T19:12:25.491+02:00The Addiction - Abel Ferrara (1995)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-bknx0luEcjU/YF27A2fvxJI/AAAAAAAAAZQ/NfuCMN2o2MQW6eXMZ5V8cQQlr96zU4cIgCLcBGAsYHQ/s1024/THEADDICTION.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="640" height="180" src="https://1.bp.blogspot.com/-bknx0luEcjU/YF27A2fvxJI/AAAAAAAAAZQ/NfuCMN2o2MQW6eXMZ5V8cQQlr96zU4cIgCLcBGAsYHQ/w125-h200/THEADDICTION.jpg" width="113" /></a></div><div style="text-align: justify;">D'une décennie riche en longs métrages faisant la part belle au vampirisme, du <b><i>Bram Stoker's Dracula</i></b> (1992) de Francis Ford Coppola au <b style="font-style: italic;">Vampires</b> (1998) de John Carpenter, les années 90 auront également vu Abel Ferrara, réalisateur de <i><b>King of New-York</b></i> et <b><i>Bad Lieutenant</i></b>, s'y intéresser. Une surprise ? Plutôt une demi-surprise tant ce dernier n'avait jamais, depuis ses débuts dans le cinéma d'exploitation, tiré un trait sur le cinéma de genre avec, deux ans plus tôt, la deuxième adaptation du classique de Don Siegel, <span style="text-align: left;"><b><i>Body Snatchers, l'invasion continue</i></b>. </span><span style="text-align: left;">Avant-dernière collaboration entre Abel Ferrara et Nicholas St. John </span><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup><span style="text-align: left;">, </span><span style="text-align: left;">ce film de vampires se démarque, pouvait-il en être autrement, par les </span><span style="text-align: left;">thématiques personnelles abordées, le cinéaste et son </span><span style="text-align: left;">scénariste livrant avec <i>The Addiction</i> une version urbaine et philosophique du vampirisme. Le film est désormais disponible en Blu-ray depuis le 24 mars dans une version restaurée </span><span style="text-align: left;">approuvée par Abel Ferrara et son chef opérateur Ken Kelsch. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Brillante étudiante en philosophie à l'Université de New York, Kathleen (</span><b style="text-align: left;">Lili Taylor</b><span style="text-align: left;">) prépare activement sa thèse de doctorat. Un soir, elle croise sur son chemin une étrange et séduisante femme (</span><b style="text-align: left;">Annabella Sciorra</b><span style="text-align: left;">) qui la conduit de force dans une impasse avant de la mordre au cou. Bientôt, Kathleen va développer un appétit féroce pour le sang humain qu'elle assouvira en attaquant ses proches ou des inconnus…<br /><br /></span><span><a name='more'></a></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">D'une trame évoquant fortement l'un des premiers moments forts de la filmographie d'Abel Ferrara, </span><b style="text-align: left;"><i>L'ange de la vengeance</i></b><span style="text-align: left;">, soit le viol d'une jeune femme muette avant sa métamorphose en tueuse (les mémorables scènes finales de massacre des deux films se font également écho), <i>The Addiction </i>n'est ni un film d'exploitation comme son aîné de quatorze années, en dépit de son budget limité, ni sa relecture, mais plutôt son reflet déformé. </span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Monstre gothique popularisé à la fin du XIXème siècle par Bram Stocker, et quelques années auparavant par Sheridan Le Fanu en prédatrice lesbienne, la vampire de Ferrara et St John est désormais réduite à une condition de </span><span style="text-align: left;">junkie cherchant sa dose d'hémoglobine. </span><span style="text-align: left;">De l'allégorie de la maladie vénérienne à celle de l'addiction à la drogue, le duo imprime la mythologie vampirique dans une modernité crue et sordide. </span><span style="text-align: left;">Kathleen</span><span style="text-align: left;"> erre dans les rues de New-York à la recherche de victimes. Sa première est un sans-abri dont elle puisera le précieux liquide avec une seringue, avant de se l'injecter dans les veines. </span><span style="text-align: left;">Au-delà de la simple métaphore entre l'addiction aux drogues dures et à la malédiction du vampire, la non-morte </span><span style="text-align: left;">incarne désormais autant la droguée que l'incarnation de la dépendance elle-même. </span><span style="text-align: left;">"Dedita ergo sum". </span><span style="text-align: left;">La tentation de la chute ou de l'abandon est bien trop séduisante pour la victime, </span><span style="text-align: left;">à l'instar de la supposée citation libre-arbitraire d'</span><span style="text-align: left;">Annabella Sciorra : </span><span style="text-align: left;">"Regarde moi et dis moi de m'en aller. Ne me demande pas, dis le moi".</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-tSCF5tnGt3A/YGNX8ic5DHI/AAAAAAAAAZ0/ldVLkK3Zz1wIM5-aOMWQ6dr8Ncy4-n56QCLcBGAsYHQ/s1023/THEADDICTION01.jpg" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="1023" height="199" src="https://1.bp.blogspot.com/-tSCF5tnGt3A/YGNX8ic5DHI/AAAAAAAAAZ0/ldVLkK3Zz1wIM5-aOMWQ6dr8Ncy4-n56QCLcBGAsYHQ/w400-h215/THEADDICTION01.jpg" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-k1peILvBZow/YGNWZpHWS5I/AAAAAAAAAZo/B55KYhAiuMgZ8j2v11NTuzjg9J7f9OJtQCLcBGAsYHQ/s1023/THEADDICTION04.jpg" style="margin-left: 0.1em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="1023" height="199" src="https://1.bp.blogspot.com/-k1peILvBZow/YGNWZpHWS5I/AAAAAAAAAZo/B55KYhAiuMgZ8j2v11NTuzjg9J7f9OJtQCLcBGAsYHQ/w400-h215/THEADDICTION04.jpg" width="370" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Parodie demi-assumée de la part d'un réalisateur</span><span style="text-align: left;"> </span><sup class="reference">[<b>2</b>] </sup><span style="text-align: left;">vampirisé</span><span style="text-align: left;"> par l</span><span style="text-align: left;">es concepts philosophiques de son scénariste, le long métrage frôle plus d'une fois la limite. D'une prétention relevant d'un pastiche assumé ou non, le scénario de St John, </span><span style="text-align: left;">empreint de l'éducation catholique de ce dernier,</span><span style="text-align: left;"> s'avère toutefois plus convaincant quand celui-ci s'intéresse </span><span style="text-align: left;">à la nature du Mal, le vampire jouant de nouveau le rôle d'allégorie. </span><span style="text-align: left;">"Nous ne sommes pas mauvais pour le Mal que nous faisons, mais nous faisons le Mal car nous sommes mauvais". </span></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Filmé dans un noir et blanc dont le fort contraste évoque l'horreur graphique expressionniste plongée au cœur de la jungle urbaine d'un </span><span style="text-align: left;">New York obscur et quasi cauchemardesque, au son de Cypress Hill, Onyx et Schoolly D, <i>The Addiction</i>, en sus de ses qualités esthétiques remarquables, se démarque par l'interprétation de ses actrices et acteurs </span><sup class="reference">[<b>3</b>]</sup><span style="text-align: left;">. D'une Lili Taylor habitée à la sublime </span><span style="text-align: left;">Annabella Sciorra dont l'apparition et la scène de morsure est l'un des monuments du cinéma horrifique de la décennie 90, le film offre à <b>Christopher Walken</b> un rôle à sa mesure, celui d'un </span>vampire ascète qui tente, en vain, d'inculquer à Kathleen le contrôle de son addiction. <span style="text-align: left;">"Tu crois comprendre les choses mais tu ne sais rien [...] Tu es l'esclave de ce que tu es. Et tu n'es rien". </span></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Parmi les suppléments, l'édition de Carlotta comporte un documentaire réalisé en 2018 par Abel Ferrara, avec les acteurs Christopher Walken et Lili Taylor, le compositeur Joe Delia et le chef opérateur Ken Kelsch qui évoquent leurs souvenirs du tournage, un entretien avec le réalisateur et un document d'époque présentant Abel Ferrara en phase de montage à New York. </div><div><br /></div><div>A (re)découvrir. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-4eGsH-wrvGo/YGNWA_MBXqI/AAAAAAAAAZY/pTTAilaqt6cZ6sXiWRu8LfqjQyHyXhcogCLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-3.5sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-4eGsH-wrvGo/YGNWA_MBXqI/AAAAAAAAAZY/pTTAilaqt6cZ6sXiWRu8LfqjQyHyXhcogCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-3.5sur5.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><b><div style="text-align: center;"><b><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/iaWejGoEJJs" title="YouTube video player" width="560"></iframe> </b></div></b><div><b><br /></b></div><div><b><br /></b></div><div><b> The Addiction</b> | 1995 | 82 min | 1.85 : 1 | N&B <div><div>Réalisation : Abel Ferrara</div><div>Scénario : Nicholas St John</div><div>Avec : Lili Taylor, Christopher Walken, Annabella Sciorra, Edie Falco, Paul Calderón, Fredro Starr Kathryn Erbe</div><div>Musique : Joe Delia</div><div>Directeur de la photographie : Ken Kelsch</div><div>Montage : Mayin Lo</div></div><div style="text-align: center;">___________________________________________________________________________________________________</div><div><br /></div><div>[<b>1</b>] Leur dernier film ensemble sera <b><i>Nos funérailles</i></b> l'année suivante.</div><div><br /></div><div>[<b>2</b>] Les arguments d'Abel Ferrara dans les bonus ne convainc guère, du moins, laissons lui le bénéfice du doute. </div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>3</b>] Pour l'anecdote, le casting comporte trois act.eur.rice.s qui joueront dans la série de David Chase, <i><b>Les Soprano</b></i> : Edie Falco, Michael Imperioli et Annabella Sciorra. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-84624889799987328482021-01-20T18:34:00.007+01:002021-01-21T18:59:07.603+01:00Cronico ristretto : La maison de la mort - James Whale (1932)<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-p4awMk7_TBQ/YAVriBe0HnI/AAAAAAAAAX4/t3u_J8SgfxgC4ei_Ga7Yfpfb2IAVNqYbwCLcBGAsYHQ/s500/LAMAISONDELAMORTDIGIPACKBD.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="302" height="195" src="https://1.bp.blogspot.com/-p4awMk7_TBQ/YAVriBe0HnI/AAAAAAAAAX4/t3u_J8SgfxgC4ei_Ga7Yfpfb2IAVNqYbwCLcBGAsYHQ/w121-h200/LAMAISONDELAMORTDIGIPACKBD.png" width="121" /></a></div><div style="text-align: justify;">Réalisé avec une année d'intervalle entre les deux classiques <b><i>Frankenstein</i></b> (1931) et <i><b>L'homme invisible</b></i> (1933), le long métrage <b><i>La maison de la mort</i></b> de James Whale <span style="text-align: left;">est disponible à partir du </span><span style="text-align: left;">27 janvier prochain </span><span style="text-align: left;">en </span><span style="text-align: left;">Blu-ray et DVD </span><span style="text-align: left;">grâce à Carlotta films </span><span style="text-align: left;">dans sa nouvelle version 4K</span><span style="text-align: left;">. A</span>près avoir longtemps été considéré comme perdu, <i style="text-align: left;">La maison de la mort </i><span style="text-align: left;">est</span><i style="text-align: left;"> </i><span style="text-align: left;">d</span>evenu au fil du temps un classique du genre pré-gothique, ou plutôt, des genres, tant celui-ci magnait déjà avec brio, quitte à froisser le public étasunien de l'époque encore peu habitué à ce mélange, le<span style="text-align: left;"> drame, l'épouvante et l'humour noir. </span></div></div><div><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Alors qu'iels traversent une région isolée du pays de Galles, Philip (<b>Raymond Massey</b>) et Margaret Waverton (<b>Gloria Stuart</b>) et leur ami Penderel (<b>Melvyn Douglas</b>) sont pris dans une terrible tempête. Iels trouvent refuge dans une vieille demeure tenue par Rebecca Femm (<b>Eva Moore</b>) et son frère Horace (<b>Ernest Thesiger</b>), secondé.e.s par Morgan (<b>Boris Karloff</b>), leur majordome muet et défiguré. Alors que deux autres visiteurs sont également hébergés, leurs hôtes font preuve d'un comportement de plus en plus inquiétant…</div><div style="text-align: justify;"> </div><span><a name='more'></a></span><div style="text-align: justify;">Cinquième long métrage dirigé par James Whale, celui-ci se distingue, comme le laisse suggérer son titre originel français <i>Une soirée étrange</i>, par son <span style="text-align: left;">atmosphère teintée </span><span style="text-align: left;">d'angoisse et de folie latente. Lieu de refuge pour ces naufragé.e.s de la route perdu.e.s sous une pluie diluvienne, la maison de leurs hôtes est une demeure hantée, non par des revenants et autres créatures surnaturelles, mais par ses occupant.e.s bien vivant.e.s, les Femm. </span><span style="text-align: left;">De cette maison métaphore de la folie héréditaire des Femm, James Whale en limite volontairement l'accès au public, laissant libre court à son imagination, avant l'apparition des autres membres de cette </span><span style="text-align: left;">famille </span><span style="text-align: left;">dysfonctionnelle, du patriarche Sir Roderick Femm (interprété par l'actrice <b>Elspeth Dudgeon</b> afin d'ajouter encore un peu plus de trouble) à Saul Femm (<b>Brember Wills</b>), qui est enfermé dans sa chambre, car accusé par les autres membres de la famille d'être fou. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-3u6F_SisBEg/YAhoXY64sFI/AAAAAAAAAYE/cxeY8dxRLH8nFs_zaKBQXtIPx3KiuI2XACLcBGAsYHQ/s720/LAMAISONDELAMORT01.jpg" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="588" data-original-width="720" height="261" src="https://1.bp.blogspot.com/-3u6F_SisBEg/YAhoXY64sFI/AAAAAAAAAYE/cxeY8dxRLH8nFs_zaKBQXtIPx3KiuI2XACLcBGAsYHQ/w320-h261/LAMAISONDELAMORT01.jpg" width="320" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-KRW0X2aelMQ/YAhoXfPixNI/AAAAAAAAAYI/i00YiSGHSZg5EsUosrYqNFpa51RzdAKuACLcBGAsYHQ/s720/LAMAISONDELAMORT04.jpg" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="577" data-original-width="720" height="261" src="https://1.bp.blogspot.com/-KRW0X2aelMQ/YAhoXfPixNI/AAAAAAAAAYI/i00YiSGHSZg5EsUosrYqNFpa51RzdAKuACLcBGAsYHQ/w320-h256/LAMAISONDELAMORT04.jpg" width="330" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Le scénario de Benn W. Levy et R. C. Sherriff prend le parti d'en dévoiler peu, par vignette, au gré des interventions des divers personnages, dont le terrifiant Morgan joué par Boris Karloff. Ivrogne incontrôlable à la brutalité non feinte, ce majordome, au service supposé des Femm, n'est toutefois pas la menace principale qui rode sur la maison. Soufflant le chaud et le froid, l'histoire alterne ainsi terreur et ambiance sinistre, avec des moments plus légers telle l'apparition de Sir William Porterhouse (<b>Charles </b><span style="text-align: left;"><b>Laughton</b>), dans son premier rôle dans un film hollywoodien. Plus intéressant et témoignage d'un film produit lors du Pre-Code, la présence de Gladys (<b>Lilian Bond</b>), amie entretenue par ce noble parvenu qui va tomber amoureuse du jeune vétéran pince sans-rire Penderel, est en opposition aux comportements puritains de </span>Rebecca Femm, dont Margaret Waverton en fera les frais lors d'une scène quasi <span style="text-align: left;">hallucinatoire</span><span style="text-align: left;"> dans la chambre de la vieille femme. </span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A (re)découvrir. </div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-1fecfzZKW8Q/YAhom09REQI/AAAAAAAAAYU/tz6Ghd2g0_8VERFTDWnZKBYjsHm6R3azACLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-3.5sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-1fecfzZKW8Q/YAhom09REQI/AAAAAAAAAYU/tz6Ghd2g0_8VERFTDWnZKBYjsHm6R3azACLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-3.5sur5.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><br /></div><b>
The Old Dark House</b> (La maison de la mort ) | 1932 | 72 min | 1.37 : 1 | Noir & Blanc <div>Réalisation : James Whale </div><div>Production : Carl Laemmle Jr.</div><div>Scénario : Benn W. Levy, R. C. Sherriff (non crédité) d'après le roman Benighted de J. B. Priestley</div><div>Avec : Boris Karloff, Melvyn Douglas, Gloria Stuart, Charles Laughton, Lilian Bond, Ernest Thesiger</div><div>Directeur de la photographie : Arthur Edeson</div><div>Montage : Clarence Kolster</div><div style="text-align: center;">__________________________________________________________________________________________________<br /><br /></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-67080097469951818392021-01-15T16:45:00.014+01:002021-01-15T16:53:43.194+01:00Cronico Ristretto : Nowhere - Gregg Araki (1997)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-x3418R-Qw24/X_7-u8IvQgI/AAAAAAAAAXM/4_tkBcpAM5kot42Zjvb0BdzZj-fFQh9dgCLcBGAsYHQ/s389/Nowhere_araki.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="389" data-original-width="255" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-x3418R-Qw24/X_7-u8IvQgI/AAAAAAAAAXM/4_tkBcpAM5kot42Zjvb0BdzZj-fFQh9dgCLcBGAsYHQ/w131-h200/Nowhere_araki.jpg" width="131" /></a></div><div style="text-align: justify;">Dernier volet de la trilogie apocalyptique adolescente signée Gregg Araki, <b><i>Nowhere </i></b>faisait suite au séminal <b><i>Totally Fucked Up</i></b> (1993) et <i><b>The Doom Generation</b></i> (1995). Chronique sous acide d'une bande de jeunes à Los Angeles, ce sixième long métrage du réalisateur étasunien ne déroge pas à la règle préétablie par les deux précédents chapitres : <i>Nowhere</i> se joue des conventions, et assume pleinement sa veine foutraque et faussement superficielle héritée des <i>teen drama</i> des 90's. </div><div><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Dark (<b>James Duval</b>) se désespère de l'infidélité de sa copine Mel (<b>Rachel True</b>), qui sort aussi avec la dénommée Lucifer (<b>Kathleen Robertson</b>). Rencontré une première fois dans un rêve, Dark se met à fantasmer sur Montgomery (<b>Nathan Bexton</b>). Le meilleur ami de Dark, Cowboy (<b>Guillermo Díaz</b>) recherche son petit ami toxicomane Bart (<b>Jeremy Jordan</b>), tandis que Dingbat (<b>Christina Applegate</b>) est amoureuse de Ducky (<b>Scott Caan</b>), lui-même amoureux d'Alyssa (<b>Jordan Ladd</b>), qui rêve du motard Elvis (<b>Thyme Lewis</b>)…</div></div><div> </div><span><a name='more'></a></span><div style="text-align: justify;">Figure du New Queer Cinema au cours de la décennie 90 avec <b><i>The Living End</i></b> (1992) ou le déjà cité <i>Totally Fucked Up</i>, Gregg Araki conforte avec <i>Nowhere </i>son virage post-gay initié avec <i>The Doom Generation</i>. De ce portait d'adolescent.e.s à la sexualité exacerbée sinon fluide, le long métrage prend la forme d'un film choral où l'unique fil conducteur est en somme de savoir qui couche ou qui veut coucher avec qui. Sous ses airs d'objet pop avec couleurs flashy à faire décoller la rétine et bande son indie 90's (Radiohead, Massive Attack, Hole, Marilyn Manson, Suede, etc.), <i>Nowhere </i>s'avère<i> </i>davantage foutraque et bordélique que véritablement corrosif, en dépit d'une scène de viol suivie du suicide de l'innocente lycéenne tombée amoureuse de son idole. Ajoutons à ce bad trip faussement hédoniste une faune des plus bigarrées (maîtresses domina, drag queens, drogué.e.s, pétasses, un lézard extra-terrestre... et un cafard géant !), ce sixième long métrage de Gregg Araki prend autant les contours d'un brouillon arty que ceux d'une pochade décomplexée. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-vrcjEB-l2RE/YAG4Z2CwxEI/AAAAAAAAAXo/stPi7Y7d9pUzWAnybg1KPEH_ZD02jLKpgCLcBGAsYHQ/s370/Nowhere%2B1997_xvid_001_xvid.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="201" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-vrcjEB-l2RE/YAG4Z2CwxEI/AAAAAAAAAXo/stPi7Y7d9pUzWAnybg1KPEH_ZD02jLKpgCLcBGAsYHQ/s16000/Nowhere%2B1997_xvid_001_xvid.gif" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-1o8KDNkAFuY/YAG4Zz1yYDI/AAAAAAAAAXk/c-1pCN8zHb01Nj3DnXEDeOe4AO0654W2wCLcBGAsYHQ/s370/Nowhere%2B1997_xvid_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="201" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-1o8KDNkAFuY/YAG4Zz1yYDI/AAAAAAAAAXk/c-1pCN8zHb01Nj3DnXEDeOe4AO0654W2wCLcBGAsYHQ/s16000/Nowhere%2B1997_xvid_xvid.gif" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Grand initiateur de cette satire des séries pour adolescent.e.s, Araki peut compter sur un casting hétéroclite et surprenant, avec la participation de <span style="text-align: left;">Kathleen Robertson et l'</span>apparition de Shannen Doherty de <b><i>Beverly Hills 90210</i></b>, et de bon nombre de jeunes débutant.e.s provenant pour la plupart du petit écran (<span style="text-align: left;">Christina Applegate, </span><span style="text-align: left;">Ryan Phillippe, Heather Graham, Mena Suvari, </span><span style="text-align: left;">Denise Richards, </span><span style="text-align: left;">etc.), en sus d'une </span><span style="text-align: left;">Chiara Mastroianni </span><span style="text-align: left;">perdue </span><span style="text-align: left;">et d'un </span>Jaason Simmons (<b><i>Alerte à Malibu</i></b>) acceptant de plein gré de casser son image policée de beau gosse des plages californiennes en interprétant un prédateur sexuel.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A découvrir pour les plus curieu.x.ses</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-BGTXUzPWGMQ/YAGsm5bBAcI/AAAAAAAAAXY/SSs_atkvcLEoiSLcrWwH38e9FOIaSf0KwCLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-3sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-BGTXUzPWGMQ/YAGsm5bBAcI/AAAAAAAAAXY/SSs_atkvcLEoiSLcrWwH38e9FOIaSf0KwCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-3sur5.png" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">Nowhere</b><span style="text-align: left;"> | 1997 | 78 min | 1.85 : 1 | Couleurs </span></div><div>Réalisation : Gregg Araki </div><div>Production : Gregg Araki, Andrea Sperling</div><div>Scénario : Gregg Araki</div><div>Avec : James Duval, Rachel True, Nathan Bexton, Kathleen Robertson, Christina Applegate, Guillermo Díaz, Ryan Phillippe, Heather Graham, Mena Suvari</div><div>Directeur de la photographie : Arturo Smith </div><div>Montage : Gregg Araki</div><div style="text-align: center;"> __________________________________________________________________________________________________</div><br /><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-67519832592765788982020-12-31T15:45:00.003+01:002020-12-31T18:47:35.393+01:00Funky Front Covers - Part XIV<div style="text-align: justify;">Une décennie a passé, le préposé a cédé les clefs du RHCS cette année à sa collègue Miss Magenta, mais le rendez-vous annuel de la fin du mois de décembre, les <b><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/funky%20front%20covers" target="_blank"><span style="color: #800180;">Funky front covers</span></a></b> ©, reste immuable, le meilleur du pire des pochettes les plus insolites, sexuées ou sexistes des musiques funk, disco et consorts des années 70 et 80 est toujours au rendez-vous. En vous souhaitant à toustes nos meilleurs vœux, chantons tous l'avènement de cette quatorzième saison. </div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">En guise de mise en bouche, et débuter ainsi en douceur cette nouvelle saison, offrons nous le meilleur du déguisement offert par la gent masculine :</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-c6ZSWh7wkZs/X-yQwtjxfkI/AAAAAAAAAV0/o8uqhMJ8zxo_XQSWZoXLE99fMCM4BRAPQCLcBGAsYHQ/s602/Kiddo-%2BKiddo%2B%25281983%2529.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="602" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-c6ZSWh7wkZs/X-yQwtjxfkI/AAAAAAAAAV0/o8uqhMJ8zxo_XQSWZoXLE99fMCM4BRAPQCLcBGAsYHQ/w318-h320/Kiddo-%2BKiddo%2B%25281983%2529.jpg" width="240" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-MP4zM3BBY1A/X-yRCtJ2KeI/AAAAAAAAAWI/1a_noo81tDMXYYplFf9m2rBfXWFQKESRQCLcBGAsYHQ/s615/Village%2BPeople%2B-%2BGo%2Bwest%2B1979.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="615" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-MP4zM3BBY1A/X-yRCtJ2KeI/AAAAAAAAAWI/1a_noo81tDMXYYplFf9m2rBfXWFQKESRQCLcBGAsYHQ/w312-h320/Village%2BPeople%2B-%2BGo%2Bwest%2B1979.jpg" width="238" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-LJcaN4A6igg/X-yYPKKpXGI/AAAAAAAAAWU/bDILoMuAqmYiMbH0mCiNz1esLonLuHp2ACLcBGAsYHQ/s600/Massada%2B-%2BPukul%2BTifa%2B1979.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="586" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-LJcaN4A6igg/X-yYPKKpXGI/AAAAAAAAAWU/bDILoMuAqmYiMbH0mCiNz1esLonLuHp2ACLcBGAsYHQ/w320-h312/Massada%2B-%2BPukul%2BTifa%2B1979.jpeg" width="244" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span><a name='more'></a></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Engagé par George Clinton à l'âge de dix-sept ans avec la lourde tâche de remplacer Eddie Hazel, le guitariste Michael Hampton forma le groupe Kiddo au début de la décennie 80, quand Clinton mit un terme à l'aventure croisée Funkadelic / Parliament. Avec Donnie Sterling au chant, qui se fit connaitre dans la galaxie P-Funk pour sa participation à l'album <i><b>Invasion Of The Booty Snatchers</b></i> de Parlet, formation féminine, créée par Clinton, composée des choristes Debbie Wright, Mallia Franklin et Jeanette Washington, Kiddo signa son premier album éponyme en 1983, accompagné des singles <b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=aEIHnzi44wg" target="_blank"><span style="color: #800180;">Try My Loving (Gimme Just Enough)</span></a></i></b> et <b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=W8SqWJDDVBQ" target="_blank"><span style="color: #800180;">Give it Up</span></a></i></b>. Il aura ainsi fallu plus de dix ans pour enfin faire apparaître la création disco de Jacques Morali, les Village People. Quatrième album de la formation en seulement trois années d'existence, <b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=2Wx1KcWs4Gw" target="_blank"><span style="color: #800180;">Go West</span></a> </i></b>est resté dans les mémoires pour son single <b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=lj9tMqgEGLA" target="_blank"><span style="color: #800180;">In the Navy</span></a></i></b>, et pour sa chanson éponyme qui connut un regain d'intérêt au début de la décennie 90 par la reprise des <b><a href="https://www.youtube.com/watch?v=LNBjMRvOB5M" target="_blank"><span style="color: #800180;">Pet Shop Boys</span></a></b> en 1993. Enfin, non des moindres, le disque marque en sus du déclin du disco, la fin d'une époque pour le groupe, <i>Go West</i> est ainsi le dernier album avec le chanteur emblématique Victor Willis, qui reviendra le temps d'un <i><b>Fox on the Box</b></i> trois ans plus tard, avant de s'éclipser de nouveau. Formé en 1973, Massada est un groupe néerlandais dont la majeure partie des membres sont originaires de l'archipel des Moluques en Indonésie. Fort de leur succès en 1978 avec leur premier album <b><i>Astaganaga</i></b> et du single <i><b><a href="https://www.youtube.com/watch?v=b3Rzv4gjWwc" target="_blank"><span style="color: #800180;">Latin Dance</span></a></b></i>, Massada et son chanteur percussionniste J<span style="text-align: left;">ohnny Manuhutu revenait l'année suivante, torse huileux et pose virils en sus, avec </span><span style="text-align: left;"><b><i>Pukul Tifa</i></b> et le single </span><span style="text-align: left;"><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=_VE6jWg71aQ" style="font-weight: bold;" target="_blank"><span style="color: #800180;">Arumbai</span></a>, </i>disque où l'influence de Santana se fait encore plus prégnante (</span><span style="text-align: left;"><b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=WuVTyXXKLLk" target="_blank"><span style="color: #800180;">There's No Time To Return</span></a></i></b>)</span><span style="text-align: left;">. </span></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Quittons les oripeaux mâles pour un hommage aux diverses orchestres qui traversèrent cette époque bénite :</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-BhpPL5-SENI/X-Y1qsGKHEI/AAAAAAAAAUU/jOEt-FCXATMjQHnNcJEZeD3gMEDqR0NCACLcBGAsYHQ/s355/Larry%2BPage%2BOrchestra%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BErotic%2BSoul%2B1977.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="355" data-original-width="340" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-BhpPL5-SENI/X-Y1qsGKHEI/AAAAAAAAAUU/jOEt-FCXATMjQHnNcJEZeD3gMEDqR0NCACLcBGAsYHQ/w306-h320/Larry%2BPage%2BOrchestra%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BErotic%2BSoul%2B1977.jpg" width="235" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-CSvn0hh0hcU/X-Y1qrb67WI/AAAAAAAAAUM/7Suk6XFwK98vQukzGFIbvZzRVGh64WxVwCLcBGAsYHQ/s600/John%2BDavis%2BAnd%2BThe%2BMonster%2BOrchestra%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BUp%2BJumped%2BThe%2BDevil%2B1977.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="591" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-CSvn0hh0hcU/X-Y1qrb67WI/AAAAAAAAAUM/7Suk6XFwK98vQukzGFIbvZzRVGh64WxVwCLcBGAsYHQ/s320/John%2BDavis%2BAnd%2BThe%2BMonster%2BOrchestra%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BUp%2BJumped%2BThe%2BDevil%2B1977.jpeg" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-17bW1l4Es14/X-Y1qgHI4kI/AAAAAAAAAUQ/5DybTnP0DLImwpfePeid2vlHAndRTq96wCLcBGAsYHQ/s605/The%2BClassicodisco%2BOrchestra%2B-%2BThe%2Bclassics%2Bin%2BPhiladelphia%2B1976.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="605" data-original-width="590" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-17bW1l4Es14/X-Y1qgHI4kI/AAAAAAAAAUQ/5DybTnP0DLImwpfePeid2vlHAndRTq96wCLcBGAsYHQ/s320/The%2BClassicodisco%2BOrchestra%2B-%2BThe%2Bclassics%2Bin%2BPhiladelphia%2B1976.jpg" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Chanteur pop dès la fin des 50's, chantre du easy-listening à la sauce british, et toutefois producteur des Kinks et des Troggs, Larry Page surfait de nouveau sur les succès du moment en s'offrant désormais un intermède disco avec <b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=gvjE1jXAugA" target="_blank"><span style="color: #800180;">Erotic soul</span></a></i></b>, resucée de son <i><b>Rampage </b></i>sorti l'année précédente en 1976. Pour le reste, l'âme et l'érotisme sont aux abonnées absentes. Auteur d'un premier album en 1976, John Davis et son orchestre monstrueux signait l'année suivante le bien nommé <b style="font-style: italic;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=wt-75Mh6L-c" target="_blank"><span style="color: #800180;">Up Jumped the Devil</span></a></b>. A l'instar dudit premier album <b><i>Night & Day</i></b>, le disque est marqué par la présence des cousines Barbara Ingram et Carla Benson, connues sous le nom The Sweethearts et autres The Philadelphia Angels, trio vocal composé également d'Evette Benton qui chantèrent dans nombre de formation originaire de Philadelphie de la fin des années 70 au début des années 80. Transition toute trouvée pour mieux se prendre les pieds, les oreilles, et le reste dans le tapis à la découverte de ce <b><i>The classics in Philadelphia</i></b> (1976) par The Classicodisco Orchestra (sorti également sous le titre <b><i>Philadelphia Disco</i></b> par The Philarmonics). Enregistré à Bruxelles, se cache derrière cet hybride musical le producteur belge Jean Kluger. Réarranger à la sauce disco des compositions provenant de la musique classique, en voici une bonne idée qui fleure bon le surréalisme, le tiroir-caisse et surtout l'opportunisme, Kluger reprenant ni plus ni moins ce qui fit le succès de <b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=0ouMaLRth-s" target="_blank"><span style="color: #800180;">A Fifth of Beethoven</span></a></i></b> de Walter Murphy la même année. Les plus kamikazes ou celleux qui ont un compte à régler avec Beethoven ou Mozart apprécieront dès lors sans nul doute <b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=4_m2VLlqDBs" target="_blank"><span style="color: #800180;">For Elise</span></a></i></b> ou <b><i><a href="https://youtu.be/oza3nhCK3lc" target="_blank"><span style="color: #800180;">A la Turka</span></a></i></b>. </div><div><br /></div><div>Dans la liste des fantasmes masculins sur pochette, les dames au sol semblent tenir le haut du pavé...</div><div><br /></div><div><div style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-YlCera0GNwE/X-yPXzT-uzI/AAAAAAAAAVk/yFPnepWDT-Uj_lAJ1uBZAIMhXH2f_xPUwCLcBGAsYHQ/s600/Big%2BBen%2BTribe%2B-%2BTarzan%2BLoves%2BThe%2BSummer%2BNights%2B%25281984%2529.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="579" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-YlCera0GNwE/X-yPXzT-uzI/AAAAAAAAAVk/yFPnepWDT-Uj_lAJ1uBZAIMhXH2f_xPUwCLcBGAsYHQ/w320-h309/Big%2BBen%2BTribe%2B-%2BTarzan%2BLoves%2BThe%2BSummer%2BNights%2B%25281984%2529.jpeg" width="245" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-0VxSEG-yQFs/X-yPRBvPcEI/AAAAAAAAAVg/x8SoboXKP8I4OJSp0H8V-dm4GGdTtZWSACLcBGAsYHQ/s600/Overdrive%2B-%2BElectric%2BOverdrive%2B%25281979%2529.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="598" data-original-width="600" src="https://1.bp.blogspot.com/-0VxSEG-yQFs/X-yPRBvPcEI/AAAAAAAAAVg/x8SoboXKP8I4OJSp0H8V-dm4GGdTtZWSACLcBGAsYHQ/s320/Overdrive%2B-%2BElectric%2BOverdrive%2B%25281979%2529.jpg" width="240" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-PrgoYQ6WCo0/X-yPRCyazxI/AAAAAAAAAVY/PlYtYBz7shUMgnZ17Z8_ztxBNtTzCfOnwCLcBGAsYHQ/s600/Do%2BYou%2BWanna%2BDo%2BA%2BThing%2B-%2BBloodstone%2B1976.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-PrgoYQ6WCo0/X-yPRCyazxI/AAAAAAAAAVY/PlYtYBz7shUMgnZ17Z8_ztxBNtTzCfOnwCLcBGAsYHQ/s320/Do%2BYou%2BWanna%2BDo%2BA%2BThing%2B-%2BBloodstone%2B1976.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Formé du trio transalpin Renato Posani, Riccardo Persi et Stefano Previsti, alias Ricky, René D.J. et Roxy, Big Ben Tribe est comme le laisse planer la nationalité des protagonistes une énième et fugace formation d'italo-disco des années 80, dont <i><b><a href="https://www.youtube.com/watch?v=zmL2kfrMCHk" target="_blank"><span style="color: #800180;">Tarzan Loves The Summer Nights</span></a></b></i> (1983) fut leur troisième et dernier single. Autre trio, autre décennie, Overdrive nous provient d'Allemagne. Composé des dénommé.e.s David Hanselmann, Elke Köllen, Jeanette MacLeod, le trio évoque par ses chœurs un énième ersatz d'Abba. Unique album à leur actif, <b><i><a href="https://youtu.be/uX1hS7RQhWQ" target="_blank"><span style="color: #800180;">Electric Overdrive</span></a></i></b>, s'inscrit comme l'un des nombreux essais de Hanselmann dans la musique, après un premier single <i><b>Hei-di-ho Princess</b></i> en 1977, et avant de tenter de percer (en vain) dans le rock progressif avec son complice Chris Evans avec <b><i>Stonhenge</i></b> (1980). Provenant de Kansas City, Bloodstone est une formation de soul/funk dont le plus grand succès est la chanson éponyme tirée de leur deuxième album, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=t0KzLo0-6Ro" style="font-style: italic; font-weight: bold;" target="_blank"><span style="color: #800180;">Natural High</span></a> (1973). Trois ans plus tard, Willis Draffen Jr, Charles McCormick, <span style="text-align: center;">Harry Williams et Charles Love signait avec </span><span style="text-align: left;"><b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=-iTIKQ7wm40" target="_blank"><span style="color: #800180;">Do You Wanna Do A Thing ?</span></a></i></b> leur sixième album produit par l'anglais Mike Vernon, dont la pochette en laissera plus d'une dubitative et sans voix...</span></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="text-align: left;">L'heure est arrivée, faisons monter la température d'un cran...</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-yesL4Di3diM/X-Y2yzGvYyI/AAAAAAAAAUw/mr0E0aFBTJI8G_mQzbabUqv7musb_Mz_wCLcBGAsYHQ/s600/Laurence%2BDarpy%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BHave%2BA%2BGood%2BTime%2B1979.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-yesL4Di3diM/X-Y2yzGvYyI/AAAAAAAAAUw/mr0E0aFBTJI8G_mQzbabUqv7musb_Mz_wCLcBGAsYHQ/s320/Laurence%2BDarpy%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BHave%2BA%2BGood%2BTime%2B1979.jpeg" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-zwQellpm-0s/X-Y2y3q2v5I/AAAAAAAAAUo/9d5oYDlW2vkDv6iUhBbguT3RgYVU4YVAQCLcBGAsYHQ/s600/Nightlife%2BUnlimited%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BNightlife%2BUnlimited%2B1979.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-zwQellpm-0s/X-Y2y3q2v5I/AAAAAAAAAUo/9d5oYDlW2vkDv6iUhBbguT3RgYVU4YVAQCLcBGAsYHQ/s320/Nightlife%2BUnlimited%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BNightlife%2BUnlimited%2B1979.jpeg" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-HxgqnMT8SjI/X-Y3SPGkyLI/AAAAAAAAAU8/Obh7AQnbNJs6KR4GnigV7SxcGXGCmrsGwCLcBGAsYHQ/s600/Munich%2BMachine%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BBody%2BShine%2B1979.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-HxgqnMT8SjI/X-Y3SPGkyLI/AAAAAAAAAU8/Obh7AQnbNJs6KR4GnigV7SxcGXGCmrsGwCLcBGAsYHQ/s320/Munich%2BMachine%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BBody%2BShine%2B1979.jpeg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Meneuse de revue aux Folies bergères de la fin des années 70 au début des années 80, Laurence Darpy enregistra en 1979 cet unique single <i><b><a href="https://www.youtube.com/watch?v=5o-loHL0WdY" target="_blank"><span style="color: #800180;">Have A Good Time</span></a></b></i>, produit par la paire Gilbert Di Nino / Leo Carrier (responsable la même année de la création du trio New Paradise évoquée l'année dernière lors des FFC part XIII). Désormais professeure de chant et de comédie musicale, la belle joua également pour l'anecdote dans le premier long métrage de Jean-Jacques Beineix, <b><i>Diva</i></b>. Premier album éponyme de <b><a href="https://www.youtube.com/watch?v=ZtXGHUcoBpY" target="_blank"><span style="color: #800180;">Nightlife Unlimited</span></a> </b>(1979), se cache en fait derrière cette amazone blonde quatre musiciens canadiens à forte consonance latine : Tony Bentivegna, Johnny D'Orazio, Luis Toteda et Peter Sciascia. Pour le marché étasunien, le label Casablanca choisit de mettre davantage en valeur le mannequin <b><a href="https://img.discogs.com/dGdhfyQRoIiN4dWf-WorRWAB0t0=/fit-in/600x600/filters:strip_icc():format(jpeg):mode_rgb():quality(90)/discogs-images/R-458808-1208648730.jpeg.jpg" target="_blank"><span style="color: #800180;">Jeff Aquilon</span></a></b> accompagné de deux autres donzelles. Soit. Munich Machine pourrait ne laisse planer aucun doute sur la nationalité de ou des protagonistes, et pourtant, il s'agit en fait d'une des nombreuses créations (créatures ?) de Giorgio Moroder exilé à Munich à la fin des années 70. Troisième album crédité entièrement à Munich Machine, <b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=_29_JtnvTuI" target="_blank"><span style="color: #800180;">Body Shine</span></a></i></b> (1979) marquait la nouvelle participation de la protégée de l'italien, la chanteuse étasunienne Chris Bennett (le duo enregistra l'année précédente le single <i><b>Love's In You »Love's In Me«</b></i>). </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">The last but not the least, clôturons ce panorama par le meilleur du pire de l'objectification...</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-pJn_PBhYgwk/X-3ETJo7X_I/AAAAAAAAAWo/7-iMq7RLCHQ6p3JLS0Q9594rKyaZZOT3gCLcBGAsYHQ/s500/Detroit%2BEmeralds%2B-%2BFeel%2Bthe%2Bneed%2B1977.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-pJn_PBhYgwk/X-3ETJo7X_I/AAAAAAAAAWo/7-iMq7RLCHQ6p3JLS0Q9594rKyaZZOT3gCLcBGAsYHQ/s320/Detroit%2BEmeralds%2B-%2BFeel%2Bthe%2Bneed%2B1977.jpg" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-mky66YRd5g8/X-3EMl-m-II/AAAAAAAAAWg/Dz5CN7d7nM418UHWwNTbTsca3D3Ea5ZzQCLcBGAsYHQ/s600/5000%2BVolts%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BI%2527m%2BOn%2BFire%2B-%2BLove%2BCloud%2B1978.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-mky66YRd5g8/X-3EMl-m-II/AAAAAAAAAWg/Dz5CN7d7nM418UHWwNTbTsca3D3Ea5ZzQCLcBGAsYHQ/w320-h318/5000%2BVolts%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BI%2527m%2BOn%2BFire%2B-%2BLove%2BCloud%2B1978.jpeg" width="239" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-80p_YFz6C1U/X-3EaGlgquI/AAAAAAAAAWs/3FzHXvcg4QY9a27_TFQSGgfBLLAZ3MJTACLcBGAsYHQ/s500/Don%2BPatterson%2B-%2BWhy%2BNot%2B%25281978%2529.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-80p_YFz6C1U/X-3EaGlgquI/AAAAAAAAAWs/3FzHXvcg4QY9a27_TFQSGgfBLLAZ3MJTACLcBGAsYHQ/s320/Don%2BPatterson%2B-%2BWhy%2BNot%2B%25281978%2529.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-NZq3cv_4NX8/X-3EOR2y4ZI/AAAAAAAAAWk/hZBKqfAErb8hHtITbSEYJMbwmk3fP-D6QCLcBGAsYHQ/s606/5000%2BVolts%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BI%2527m%2BOn%2BFire%2B-%2BLove%2BCloud%2Bback%2B1978.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="606" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-NZq3cv_4NX8/X-3EOR2y4ZI/AAAAAAAAAWk/hZBKqfAErb8hHtITbSEYJMbwmk3fP-D6QCLcBGAsYHQ/s320/5000%2BVolts%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BI%2527m%2BOn%2BFire%2B-%2BLove%2BCloud%2Bback%2B1978.jpeg" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Quatrième et avant-dernier album des Detroit Emeralds, <i><b><a href="https://www.youtube.com/watch?v=0ul0v9mlhVY" target="_blank"><span style="color: #800180;">Feel the Need</span></a></b></i> marque la dernière période, et annonce le début de la fin de cette formation originaire de Little Rock (le préfixe Detroit fut ajouté après le déménagement des frères Tilmon et de James Mitchell en 1970 et leur signature avec le label Westbound Records). Auteur d'un unique album éponyme en 1976, profitant de leur succès <a href="https://www.youtube.com/watch?v=cUTrl3IxZCE" style="font-style: italic; font-weight: bold;" target="_blank"><span style="color: #800180;">I'm on Fire</span></a> l'année précédente, les britanniques 5000 Volts eurent droit (?!) aux honneurs d'une compilation uniquement sortie sur le sol japonais avec pochette moite et sexiste en sus. Subete ni kansha shimasu. Album de l'organiste soul/jazz Don Patterson, <b><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=q9Lp2KCpPeI" target="_blank"><span style="color: #800180;">Why Not...</span></a></i></b> (1978) évoque enfin les errements des labels jazz durant la décennie 70 qui franchirent plus d'une fois la limite pour « vendre leurs produits ». Triste, à l'image de Patterson, qui signait ici son dernier disque, usé par ses nocives addictions.</div><div><br /></div><div>En vous donnant déjà rendez-vous l'année prochaine pour une nouvelle saison des Funky front covers © !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-7067976566836184902020-12-03T18:36:00.006+01:002022-03-03T16:53:46.035+01:00Petite fille - Sébastien Lifshitz (2020)<div style="text-align: justify;">Après avoir mis en scène <b><i>Les invisibles</i></b> (2012), César du meilleur documentaire en 2013, <b><i>Bambi </i></b>(2013), Teddy Award du meilleur documentaire au festival de Berlin, et <b><i>Les Vies de Thérèse</i></b> (2016), sélectionné à La Quinzaine des Réalisateurs et lauréat de la Queer Palm, Sébastien Lifshitz consacrait de nouveau un documentaire à la communauté LGBTQI+ avec le dénommé <b><i>Petite fille</i></b>. Présenté et remarqué à la Berlinale de cette année, le long métrage suit la vie au quotidien d'une petite fille transgenre de sept ans nommée Sasha. Soutenue par sa famille, parents, frères et sœur, Sasha sera suivie durant une année par la caméra bienveillante de <span style="text-align: left;">Sébastien Lifshitz, au cours de laquelle sa famille devra se battre afin de faire accepter la différence de cette petite fille fantastique. </span></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Enfin. Enfin, en 2020, un documentaire aborde le thème rare, sinon inédit, de la transidentité chez l'enfant, et qui devrait, espérons le, bousculer les certitudes et combattre l'ignorance d'un certain grand public. B<span style="text-align: left;">ouleversant, </span><span style="text-align: left;"><b><i>Petite fille</i></b> l'est, peut-il en être autrement ? Le regard de Sacha vaut tous les argumentaires. Sasha est une petite fille. Point. A toutes les personnes, enfants ou adultes, qui oseraient mettre en doute cette évidence, Sasha a cette réponse désarmante : "je suis une fille". </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span></span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-gr2iNi71NMQ/X8kZRQEYeNI/AAAAAAAAATc/GhN-gVBMHTkSQ4Zxel0j1-pd7giiQJmnACLcBGAsYHQ/s700/Petite-fille_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="292" data-original-width="700" height="166" src="https://1.bp.blogspot.com/-gr2iNi71NMQ/X8kZRQEYeNI/AAAAAAAAATc/GhN-gVBMHTkSQ4Zxel0j1-pd7giiQJmnACLcBGAsYHQ/w400-h166/Petite-fille_02.jpg" width="400" /></a></div></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Dès l'âge de trois ans, Sasha sait qu'elle est une petite fille, née dans un corps de garçon. Passée l'incrédulité première de sa maman à l'annonce de la phrase, <span style="text-align: left;">"quand je serai grande, je serai une fille"</span>, ses parents comprennent rapidement que leur enfant ne fait pas de caprice quand celle-ci sombre dans une profonde mélancolie. Leur fille souffre de dysphorie de genre. Au cours des quatre années qui vont suivre, Karine, sa maman, va laisser sa fille s'habiller comme elle l'entend, sans restriction, dans le cadre privé familial. Mais à l'extérieur, il en est tout autre. A l'école élémentaire et au cours de danse, la petite fille doit, contrainte, forcée, humiliée, s'habiller en petit garçon, son genre féminin n'est pas accepté. Pire, ces institutions rendent coupable Karine de pousser au travestissement son enfant. Face à l'incompétence avouée du médecin de famille, Karine est orientée sur Paris, <span style="text-align: left;">à l’hôpital Robert-Debré, où une pédopsychiatre leur prête enfin une oreille attentive... </span></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Sans nier que la vie de cette petite fille fait écho à la pré-adolescence de la préposée à la chronique ici présente, encore émue par la vision de cette petite sœur, il est tout à fait impartial d'écrire, du moins espérer, que ce documentaire fera date dans la compréhension de la transidentité. Hymne à la tolérance et à la différence, <b><i>Petite fille</i></b> est pourtant bien plus. Avec pudeur, le cinéaste dresse le portait d'une enfant, comme il en existe tant en France et ailleurs, qui ne reconnaisse pas le genre qui leur a été assigné à leur naissance. Face à l'ignorance de celleux qui pensent et jugent sans connaitre, Sébastien Lifshitz fait oeuvre de pédagogie. Non, la dysphorie de genre n'est pas une maladie mentale. Ses <span style="text-align: left;">causes demeurent encore inconnues. Oui, la souffrance des enfants, adolescent.e.s, et des adultes est bien réelle. Oui, il est intolérable que les transgenres, dès leur plus jeune âge, doivent se justifier et lutter contre l'hostilité dont iels sont victimes. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-o07frkkq9Pg/X8kcl8qJ9rI/AAAAAAAAATo/6mjSapoUbY0PH1yJB5U7I27Ripebf6l1gCLcBGAsYHQ/s700/Petite-fille_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="310" data-original-width="700" height="178" src="https://1.bp.blogspot.com/-o07frkkq9Pg/X8kcl8qJ9rI/AAAAAAAAATo/6mjSapoUbY0PH1yJB5U7I27Ripebf6l1gCLcBGAsYHQ/w400-h178/Petite-fille_01.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sans dramaturgie artificielle, le réalisateur expose avec subtilité, pour un œil averti, il est vrai, la violence sourde des situations. Les cours de danse de la petite Sasha sont, à ce titre, émouvantes et choquantes. Constater que cette petite fille doit s'habiller en garçon à l'opposée de ses petites camarades. Pire, constater sa solitude et son humiliation, lors du jour de la remise des costumes, avec la cruauté insidieuse de la professeure : "Ça va, Sasha, t'as pas trop chaud dans ton costume ?". Y'a t'il surdramaturgie de montrer le trouble de Karine, la maman, quand celle-ci avant son entretien avec la <span style="text-align: left;">pédopsychiatre, pensait être coupable de la dysphorie de sa fille aimée ? Y'a t-il exagération de filmer le combat de ces parents contre une société civile qui refuse cette évidence et même le débat (le corps professoral refusera de répondre à l'invitation des parents et de la </span><span style="text-align: left;">pédopsychiatre) ? Est-ce forcer le trait de filmer les craintes de Karine pour le futur de </span><span style="text-align: left;">sa fille </span><span style="text-align: left;">? Certes, sur ce point, il aurait été louable de la rassurer. La vie d'un.e transgenre est un combat, nous n'avons pas d'autre choix, mais notre force intérieure, même insoupçonnée, n'est pas à douter, en dépit des nombreux obstacles que nous rencontrons. A celleux qui accusent ou pourraient émettre des réserves</span> sur la supposée dramaturgie <span style="text-align: left;">excessive</span><span style="text-align: left;"> de ce long métrage </span><sup class="reference" style="text-align: left;">[<b>1</b>]</sup><span style="text-align: left;">, nous serions tenté.e.s de répondre que ces personnes, plus ou moins bien intentionnées, ignorent dans les grandes lignes la transidendité. Et s'il </span><span style="text-align: left;">faut provoquer l'empathie pour enfin faire bouger les consciences normatives du quidam, dites vous bien qu'en pareil cas, la fin justifie les moyens. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: left;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-l75_aQ_wGCk/X8kcvnc2luI/AAAAAAAAATs/Cvg13a1p-eodnSdVZLNOhmo1PC9pE0GMgCLcBGAsYHQ/s700/Petite-fille_03.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="293" data-original-width="700" height="168" src="https://1.bp.blogspot.com/-l75_aQ_wGCk/X8kcvnc2luI/AAAAAAAAATs/Cvg13a1p-eodnSdVZLNOhmo1PC9pE0GMgCLcBGAsYHQ/w400-h168/Petite-fille_03.jpg" width="400" /></a></span></div><div><br /></div><div>Émouvant, et bien plus encore, nécessaire. </div><div><br /></div><div>"Sasha est là, peut-être, pour aider à faire changer les mentalités, et moi, je suis là pour l'aider, elle"</div><div><br /></div><div>Disponible sur le site d'<b><a href="https://www.arte.tv/fr/videos/083141-000-A/petite-fille/" target="_blank"><span style="color: #800180;">Arte</span></a></b> du 25 novembre 2020 au 30 janvier 2021.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-kAeOFFWxQBQ/X8kTbwCVMxI/AAAAAAAAATQ/iS3D5p461cEruEDfJFPFkvX1dlm2voSPgCLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-4sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-kAeOFFWxQBQ/X8kTbwCVMxI/AAAAAAAAATQ/iS3D5p461cEruEDfJFPFkvX1dlm2voSPgCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-4sur5.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><b>
Petite fille</b> | 2020 | 83 min | 2.35 : 1 | Couleurs <div>Réalisation : Sébastien Lifshitz<div>Production : Muriel Meynard</div><div>Directeur de la photographie : Paul Guilhaume</div><div>Montage : Pauline Gaillard</div><div style="text-align: center;">___________________________________________________________________________________________________</div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>1</b>] Sans déflorer en détail l'avant-dernière scène à l’hôpital Robert-Debré, la maman de Sasha décrit le comportement odieux et révoltant de la nouvelle professeure de danse envers la petite fille. </div></div><br /><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-2582874430883715632020-11-18T17:29:00.022+01:002022-03-03T16:54:08.943+01:00Identités trans, au-delà de l'image - Sam Feder (2020)<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-K6GprZNyyNY/X61R-OkbL4I/AAAAAAAAARQ/308SLm6i2X47QSvZYPZ4dIOXQzzKLT06ACLcBGAsYHQ/s387/Disclosure_Trans_Lives_on_Screen.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="387" data-original-width="258" height="188" src="https://1.bp.blogspot.com/-K6GprZNyyNY/X61R-OkbL4I/AAAAAAAAARQ/308SLm6i2X47QSvZYPZ4dIOXQzzKLT06ACLcBGAsYHQ/w125-h188/Disclosure_Trans_Lives_on_Screen.jpg" width="125" /></a></div><div style="text-align: justify;">Auteur d'un premier documentaire <b><i>Boy I Am</i></b> (2006) qui faisait le portait de trois jeunes hommes transgenres à New-York, Sam Feder signait cette année, présenté en avant-première au festival de Sundance, un nouveau documentaire, <b><i>Identités trans, au-delà de l'image</i></b>, dont le sujet était la représentation des transgenres par Hollywood et les médias étasuniens, et leurs impacts sur la vie des transgenres et sur la culture américaine. Vaste sujet tant ladite représentation est apparue aux origines du cinéma muet, quand le sinistre blackface côtoyait le travestissement. Véritable étude exhaustive où la parole donnée est volontairement et exclusivement offerte aux premier.e.s concerné.e.s, FTM et MTF <sup class="reference">[<b>1</b>]</sup><span style="text-align: left;">, </span><i>Disclosure: Trans Lives on Screen </i><span style="text-align: left;">s'attache à décortiquer comment cette représentation, faussée, faut-il s'en étonner, a porté préjudice aux transgenres, tant dans la manière dont iels se percevaient et dans celle où </span><span style="text-align: left;">le public les percevait. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">"</span><span style="text-align: left;">Chaque personne trans porte en elle l'histoire de la représentation trans à travers ce qu'elle a vu" </span></div><div style="text-align: right;"><span style="text-align: left;">Jen Richards (actrice, autrice)</span></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><span><a name='more'></a></span><div style="text-align: justify;">Pendant près d'un siècle, Hollywood a montré au public comment réagir face à la transidentité, soit par le rire, la peur ou la répulsion. Il aura fallu attendre le mitan des années 2000 pour voir enfin un tournant s'opérer Outre-Atlantique avec la série <span style="text-align: left;"><i><b>Dirty Sexy Money</b></i>, en 2007, quand l'actrice </span><span style="text-align: left;">Candis Cayne entra dans l'histoire en interprétant une femme transgenre </span><span style="text-align: left;">mise en avant pour sa transidentité assumée. Un premier pas auprès du grand public à contre-courant du </span>conditionnement des images et des préjugés qui s'en dégageaient depuis des décennies, après le combat des pionnières nommées <span style="text-align: left;">Elizabeth Coffey Williams, </span><span style="text-align: left;">Ajita Wilson ou Tracey Norman.</span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-Iq5djb_VITs/X7VIB__1W_I/AAAAAAAAARw/7biILUh1mXAIj8x48GoVFlqoDaQAtEfLgCLcBGAsYHQ/s1280/vlcsnap-2020-11-18-17h11m53s816.png" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="1280" height="154" src="https://1.bp.blogspot.com/-Iq5djb_VITs/X7VIB__1W_I/AAAAAAAAARw/7biILUh1mXAIj8x48GoVFlqoDaQAtEfLgCLcBGAsYHQ/w400-h168/vlcsnap-2020-11-18-17h11m53s816.png" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-ipDUmVhpFw8/X7VICOl08fI/AAAAAAAAAR0/H6WEC9-lvE8eHvxBpJupH_iWsWVeYdu5QCLcBGAsYHQ/s1280/vlcsnap-2020-11-18-16h37m39s016.png" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="1280" height="154" src="https://1.bp.blogspot.com/-ipDUmVhpFw8/X7VICOl08fI/AAAAAAAAAR0/H6WEC9-lvE8eHvxBpJupH_iWsWVeYdu5QCLcBGAsYHQ/w400-h168/vlcsnap-2020-11-18-16h37m39s016.png" width="370" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">"Comment je me sentirais en tant que personne trans si je n'avais jamais vu de représentation dans les médias. D'un côté, je n'aurais peut-être jamais intériorisé ce sentiment d'être monstrueuse, de craindre la révélation, de me voir comme un être répugnant et comme une blague" </span></div><div style="text-align: right;"><span style="text-align: left;">Jen Richards (actrice et autrice)</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Documentaire propre à faire grincer les dents de nombre de cinéphiles, Sam Feder revient sur les origines cinématographiques de ces représentations faussées. Du cliché usuel perpétuant l'idée que lea transgenre est une blague, se déguisant pour faire rire les autres, <i>Identités trans</i> se démarque en rappelant que pendant des années le cinéma a montré au public que la transidentité était perçu avant tout comme une menace. Pionnier du genre, Alfred Hitchcock avec son troisième film parlant <b><i>Meurtre </i></b>(1930) fut l'un des premiers à avoir filmé l'idée que des personnes au genre dit transgressif pouvaient ainsi cacher des psychopathes, des tueurs ou des pervers, concept qui fut repris par exemple par son génial disciple Brian de Palma dans <b><i>Pulsions </i></b>un demi-siècle plus tard. Sam Feder soulève un point crucial qu'il développera par la suite en fonction des représentations. La question n'est pas d'accuser les cinéastes, scénaristes ou autres de transphobie, ou même un film en particulier, mais plutôt de remettre en cause ce type de représentation quand celle-ci, et les clichés qu'elle traîne avec elle, devient une norme jusqu'à provoquer un conditionnement des personnes. A l'instar du <i style="font-weight: bold;">Silence des agneaux</i>, et en dépit des qualités de ces fictions, ces tueurs en série psychopathe deviennent aux yeux du grand public des exemples de transidentité visible. Pire, dans le cas de Buffalo Bill, celui-ci conforte et illustre littéralement l'argument de certaines féministes TERF <sup class="reference">[<b>2</b>]</sup> qui accusent les femmes transgenres de seulement vouloir s'approprier le corps féminin. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-43C39aZwRHM/X7VIUetf5JI/AAAAAAAAASA/pTqyUuu2zlEs2szE9BhDkvm6Lo8p5ZL0QCLcBGAsYHQ/s1280/vlcsnap-2020-11-18-16h55m36s147.png" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="1280" height="154" src="https://1.bp.blogspot.com/-43C39aZwRHM/X7VIUetf5JI/AAAAAAAAASA/pTqyUuu2zlEs2szE9BhDkvm6Lo8p5ZL0QCLcBGAsYHQ/w400-h168/vlcsnap-2020-11-18-16h55m36s147.png" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-VdVV9hmdeLE/X7VIVKi8Z6I/AAAAAAAAASE/lsKp6_AG5CQm-nzC3RgtTa9SVm3rqbRFACLcBGAsYHQ/s1280/vlcsnap-2020-11-18-17h01m32s623.png" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="1280" height="154" src="https://1.bp.blogspot.com/-VdVV9hmdeLE/X7VIVKi8Z6I/AAAAAAAAASE/lsKp6_AG5CQm-nzC3RgtTa9SVm3rqbRFACLcBGAsYHQ/w400-h168/vlcsnap-2020-11-18-17h01m32s623.png" width="370" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">"Etre invisible est un privilège comparé à la transphobie" </div><div style="text-align: right;">Nick Adams (Directeur de la GLAAD - Gay & Lesbian Alliance Against Defamation)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Autre cas récurrent, maintes fois reproduit par le cinéma, puis repris par la télévision, la répulsion engendrée par la découverte de la transidentité s'inscrit comme l'une des représentations les plus communes et malaisantes. Un long métrage supposé bienveillant peut véhiculer contre son gré une image désastreuse comme le lauréat de l'Oscar du meilleur scénario original en 1992, <b><i>The Crying Game </i></b>de Neil Jordan, où quand la seule réaction naturelle (?!) à la découverte de la transidentité est de frapper au visage la transgenre, de vomir puis de s'enfuir. Cette autre représentation soulève deux autres problèmes, la transphobie latente qui s'en dégage, ou la peur de l'homme hétéro d'être perçu comme gay car celui-ci est attiré par une femme trans.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le film de Neil Jordan illustre aussi une autre violence envers les femmes trans, celle de faire <span style="text-align: left;">jouer les femmes trans par des hommes. Au-delà des performances convaincantes, à l'instar du récent <b><i>The Danish Girl</i></b> (2015) de Tom Hooper, il est inconcevable que la </span>transidentité de nos jours soit ainsi encore réduite à une performance d'acteur masculin et de féminité factice avec <span style="text-align: left;">beaux cheveux, maquillage et belles tenues en sus. </span>L'histoire du cinéma a retenu que le rôle dévolu au jeune <span style="text-align: left;">Chris Sarandon pour le rôle d'</span><span style="text-align: left;">Elizabeth Eden dans </span><span style="text-align: left;"><b><i>Un après-midi de chien</i></b> (1975) de Sidney Lumet</span><span style="text-align: left;"> aurait dû être tenu par l'actrice trans </span><span style="text-align: left;">Elizabeth Coffey Williams. Or, telle la vraie </span><span style="text-align: left;">Elizabeth Eden, celle qui fut révélée par John Waters fut écartée par la production car elle </span><span style="text-align: left;">ressemblait trop</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">à une </span><span style="text-align: left;">« </span><span style="text-align: left;">vraie </span><span style="text-align: left;">»</span><span style="text-align: left;"> femme pour le rôle. La représentation d'un travesti correspondait ainsi mieux à l'idée que devait se faire le grand public de la </span>transidentité féminine, tel en avait décidé la production du film. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-RiioCmL8wes/X7VIj3JTM1I/AAAAAAAAASI/mgXi37hKwiQDERWNDw92EXKTLO3ANRg3gCLcBGAsYHQ/s1280/vlcsnap-2020-11-18-16h36m34s412.png" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="1280" height="154" src="https://1.bp.blogspot.com/-RiioCmL8wes/X7VIj3JTM1I/AAAAAAAAASI/mgXi37hKwiQDERWNDw92EXKTLO3ANRg3gCLcBGAsYHQ/w400-h168/vlcsnap-2020-11-18-16h36m34s412.png" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-ClmSs4g0wIU/X7VJLEW1n9I/AAAAAAAAASo/mPMbIPYhX3sfYDNhT8O4VBNqdKCu-P44ACLcBGAsYHQ/s1280/vlcsnap-2020-11-18-17h03m23s150.png" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="1280" height="154" src="https://1.bp.blogspot.com/-ClmSs4g0wIU/X7VJLEW1n9I/AAAAAAAAASo/mPMbIPYhX3sfYDNhT8O4VBNqdKCu-P44ACLcBGAsYHQ/w400-h168/vlcsnap-2020-11-18-17h03m23s150.png" width="370" /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;">"Comme les 80 % d'Américains qui ne connaissent pas de trans, bien souvent, les trans non plus ne connaissent pas d'autres trans. Donc, on cherche les gens comme nous dans les médias" </div><div style="text-align: right;">Nick Adams (Directeur de la GLAAD - Gay & Lesbian Alliance Against Defamation)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Or, la faible représentation dans les médias des hommes trans fut pendant longtemps un vrai sujet. Alors que dans la réalité, les FTM représentent en soit la moitié des transgenres, leur quasi absence reflétait cyniquement une simple vérité marchande. Trans ou non, une femme sera toujours plus facile à <span style="text-align: left;">« </span><span style="text-align: left;">vendre </span><span style="text-align: left;">» qu'un homme auprès des annonceurs et du public.</span> La visibilité des FTM est devenue apparente dans les années 2000 avec la série <b><i>The L World</i></b>, avec Max, premier personnage d'homme trans récurrent dans une série télé. Mais, au fil des saisons, les scénaristes et productrices de la série ont révélé involontairement la transphobie qui existe dans une partie de la communauté LGBTQA+, le traitement hormonal pris par Max étant considéré comme une trahison envers sa féminité (sic). <span style="text-align: left;">Pire, alors que la représentation des afro-américain.e.s est intimement liée celle des transgenres depuis l'ère du cinéma muet, cette même représentation est doublement problématique pour les transgenres issus de ces deux communautés. Tandis que les queers et trans de couleurs de peau ont ainsi participé grandement à la lutte des droits des homosexuel.le.s dans les années 70, force est de constater qu'iels sont souvent évincé.e.s dans les histoires, fictionnelles ou véridiques comme dans le film </span><b style="text-align: left;"><i>Stonewall </i></b><span style="text-align: left;">(2015).</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">Depuis plusieurs années, la tendance dans les médias étasuniens évoluent, quand les transgenres étaient présenté.e.s dans les talk-shows 90's comme des bêtes de foire, leur présence ne justifie plus enfin la fibre du sensationnel. De même, quand les personnes trans étaient par exemple surreprésentées par la profession de p<span style="text-align: left;">rostituée dans les séries</span> <sup class="reference">[<b>3</b>]</sup><span style="text-align: left;">, la donne semble enfin s'inverser. Ne soyons pas toutefois nai.f.ve.s. Si ce changement a eu lieu, c'est aussi et surtout parce que la communauté a incorporé le système de production afin de battre en brèche les stéréotypes trop longtemps mis en image. Le succès de </span><span style="text-align: left;">Lavern Cox pour son rôle de Sophia Burset dans <b><i>Orange is the new black</i></b> est une victoire. Mais la révolution n'est pas terminée et </span><span style="text-align: left;">« </span><span style="text-align: left;">This Revolution Will Be Televised </span><span style="text-align: left;">»</span><i style="text-align: left;">.</i></div><div style="text-align: justify;"><i style="text-align: left;"><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-v5eU0W9vgeg/X7VJUigwHyI/AAAAAAAAAS0/gvdcMU_UHRUE0_41oXABTCg7Aw-ggG_gACLcBGAsYHQ/s1280/vlcsnap-2020-11-18-16h35m03s789.png" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="1280" height="154" src="https://1.bp.blogspot.com/-v5eU0W9vgeg/X7VJUigwHyI/AAAAAAAAAS0/gvdcMU_UHRUE0_41oXABTCg7Aw-ggG_gACLcBGAsYHQ/w400-h168/vlcsnap-2020-11-18-16h35m03s789.png" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-pgS23xYksEg/X7VJUn0i12I/AAAAAAAAASw/MTY_M4dSpeUxBH-mKFc_pr_ZucjjbP9CACLcBGAsYHQ/s1280/vlcsnap-2020-11-18-16h43m23s294.png" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="1280" height="154" src="https://1.bp.blogspot.com/-pgS23xYksEg/X7VJUn0i12I/AAAAAAAAASw/MTY_M4dSpeUxBH-mKFc_pr_ZucjjbP9CACLcBGAsYHQ/w400-h168/vlcsnap-2020-11-18-16h43m23s294.png" width="370" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Documentaire d'utilité publique, <i>Disclosure: Trans Lives on Screen</i><b> </b>aurait sans doute gagné à s'intéresser davantage aux productions étrangères, les rares extraits de films en langue non anglaise étant juste présentés en guise d'illustration. <span style="text-align: left;">Qu'importe. Sam Feder et les témoignages recueillis dénoncent avec précision les discriminations dont furent victimes les transgenres dans leurs représentations à l'écran, comme le fit vingt-cinq ans plus tôt </span><span style="text-align: left;">Rob Epstein et Jeffrey Friedman avec </span><span style="text-align: left;"><b><i>The Celluloid Closet</i></b> avec le thème de l'homosexualité. </span><span style="text-align: left;"> </span></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-yBlu45cGtQY/X7QaaVZxAAI/AAAAAAAAARk/SVNl0MD9qEky7xMeQAQgipadF6G-Ohz4QCLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-4sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-yBlu45cGtQY/X7QaaVZxAAI/AAAAAAAAARk/SVNl0MD9qEky7xMeQAQgipadF6G-Ohz4QCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-4sur5.png" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/ysbX6JUlaEc" width="480"></iframe></div><div><br /></div><div><br /></div><b>
Disclosure: Trans Lives on Screen</b> (Identités trans, au-delà de l'image) | 2020 | 100 min | Couleurs
Réalisation : Sam Feder <div>Production : Sam Feder, Amy Scholder </div><div>Avec : Laverne Cox, Susan Stryker, Alexandra Billings, Jamie Clayton, Chaz Bono, Alexandra Grey</div><div>Musique : Francesco Le Metre </div><div>Directeur de la photographie : Ava Benjamin Shorr </div><div>Montage : Stacy Goldate <div style="text-align: center;">___________________________________________________________________________________________________</div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>1</b>] Usuels acronymes anglophones pour définir respectivement les transgenres hommes (Female-to-Male) et les transgenres femmes (Male-to-Female). </div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>2</b>] TERF pour Trans-exclusionary radical feminist ou des supposées féministes qui excluent volontairement dans le cadre des luttes pour le droit des femmes les femmes transgenres. L'une des dernières représentantes a s'être fait connaitre n'est autre que J. K. Rowling, connue pour ses récents Tweets transphobes et qui est l'autrice de <i style="font-weight: bold;">Troubled Blood</i> (2020), cinquième volet de la série Cormoran Strike, mettant en scène un tueur en série se travestissant en femme (sic).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>3</b>] Les amat.eur.rice.s de série télé apprécieront aussi la surreprésentativité des personnes trans <span style="text-align: left;">assassinées ou atteintes d'un cancer à cause de leur traitement hormonal dans les </span><span style="text-align: left;">séries policières et médicales.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450"></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-18543030637250615542020-11-05T18:05:00.004+01:002022-03-03T16:54:18.672+01:00Une femme fantastique - Sebastián Lelio (2017)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-dbUUph_ddqc/X1EcW7Ay_hI/AAAAAAAAAOA/Qah3G3N9DigUywdvbvGpAva7QkmqxbcugCLcBGAsYHQ/s375/A_Fantastic_Woman.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="375" data-original-width="265" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-dbUUph_ddqc/X1EcW7Ay_hI/AAAAAAAAAOA/Qah3G3N9DigUywdvbvGpAva7QkmqxbcugCLcBGAsYHQ/w142-h200/A_Fantastic_Woman.png" width="142" /></a></div><div><div style="text-align: justify;">Lauréat de nombreux prix dont l'Ours d'argent du meilleur scénario et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, <b><i>Una mujer fantástica</i></b> du chilien Sebastián Lelio aura marqué les esprits au cours de l'année 2017, et propulsé son interprète principale <span style="text-align: left;">Daniela Vega, alors inconnue, au rang de star au Chili</span>. Mieux, lauréat au cours de cette même Berlinale du prix Teddy du meilleur film, ce cinquième long métrage peut s'enorgueillir d'être l'un des rares films à avoir aussi bien traité la question de la transidentité. Dont acte. </div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Marina (<span style="text-align: left;"><b>Daniela Vega</b></span>), une jeune serveuse transgenre qui aspire à devenir chanteuse, développe une relation amoureuse avec Orlando (<span style="text-align: left;"><b>Francisco Reyes</b></span>), le propriétaire d'une imprimerie de vingt ans plus âgé qu'elle. Tous deux planifient leur avenir ensemble, mais Orlando meurt soudainement. Marina se voit contrainte d'affronter les réactions haineuses de la famille d'Orlando afin de prouver qu'elle est une femme honnête et digne.</div><div><br /></div><span><a name='more'></a></span><div style="text-align: justify;">Quatre années après <i><b>Gloria</b></i>, qui avait valu à Paulina Garcia, l'Ours d'argent de la meilleure actrice à la Berlinale lors de l'édition 2013, et révélé le réalisateur chilien sur la scène internationale, Sebastián Lelio revenait avec un autre portrait de femme aux prises avec les préjugés de la <span style="text-align: left;">société patriarcale </span><span style="text-align: left;">chilienne. Mieux, après l'émancipation de cette femme d'âge mûr qui </span><span style="text-align: left;">voulait revivre le grand amour, </span><span style="text-align: left;"><i>Une femme fantastique</i> interrogeait et appelait à une nouvelle réflexion sur la place des transgenres dans la société chilienne, au-delà de tout pensum et </span><span style="text-align: left;">film militant lourdingue. </span></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-7v55mBiaWeg/X6Qaxhd-ffI/AAAAAAAAAQE/zhj_3d7TBws7aRWDgxp_N70_7gPmRPjaACLcBGAsYHQ/s370/A.Fantastic.Woman.%255BUna.Mujer.Fantastica%255D.2017%252B30sec_xvid_007bis_xvid.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-7v55mBiaWeg/X6Qaxhd-ffI/AAAAAAAAAQE/zhj_3d7TBws7aRWDgxp_N70_7gPmRPjaACLcBGAsYHQ/s16000/A.Fantastic.Woman.%255BUna.Mujer.Fantastica%255D.2017%252B30sec_xvid_007bis_xvid.gif" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-92H4v24O-Ks/X6QaxruRdbI/AAAAAAAAAQI/cvOBGz2u6XQtA_raCoV27_B_2sfnFZHjACLcBGAsYHQ/s370/A.Fantastic.Woman.%255BUna.Mujer.Fantastica%255D.2017%252B30sec_xvid_006.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-92H4v24O-Ks/X6QaxruRdbI/AAAAAAAAAQI/cvOBGz2u6XQtA_raCoV27_B_2sfnFZHjACLcBGAsYHQ/s16000/A.Fantastic.Woman.%255BUna.Mujer.Fantastica%255D.2017%252B30sec_xvid_006.gif" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Forcée de devoir se justifier auprès des autorités de la mort de son compagnon, Marina est soupçonnée par la police de meurtre et de prostitution déguisée. C<span style="text-align: left;">onfrontée à la haine et au mépris de sa </span><span style="text-align: left;">« </span><span style="text-align: left;">belle-famille </span>», à l'exception du frère d'Orlando, coupable selon elleux d'avoir séduit un homme marié quinquagénaire et père de plusieurs enfants, Marina, considérée comme un monstre vénal et manipulateur, est <span style="text-align: left;">chassée de l'appartement qu'elle occupait avec Orlando et interdite d'assister aux obsèques. </span>Marina est la suspecte idéale car elle ne rentre pas dans leurs cases normatives. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Or, le scénario de <span style="text-align: left;">Sebastián Lelio et Gonzalo Maza évite l'écueil du pathos ou du mélodrame appuyé. Le personnage de Marina incarne le combat d'une femme et son droit à </span><span style="text-align: left;">être respectée et traitée comme telle. Si le cinéaste assume pleinement la part d'empathie que peut générer le cinéma, celle-ci ne se fait ni au forceps ni en prenant otage le public. Au contraire. L'identification se fait à mesure. </span><span style="text-align: left;">Son histoire d'amour avec Orlando est présenté comme tout autre histoire d'amour. Jamais la nature transgenre de l'héroïne est dévoilée avant que celle-ci ne doive </span><span style="text-align: left;">justifier son identité à l’hôpital et subir l’humiliation du mégenrage d'un policier</span><span style="text-align: left;">. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">Adoptant certains éléments au thriller, de la pression exercée par la brigade des mœurs aux menaces (physiques) perpétrées par la famille d'Orlando, le film se distingue aussi par ses touches oniriques empruntées au <span style="text-align: left;">réalisme magique sud-américain, à l'image de la présence fantomatique bienveillante d'Orlando au gré des obstacles que doit surmonter sa bien-aimée. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-BHUyEcumBhU/X6QcVFAV1sI/AAAAAAAAAQY/NCJKQWUBO_MpxzPoE1wBiB1HYdOKakN4ACLcBGAsYHQ/s370/A.Fantastic.Woman.%255BUna.Mujer.Fantastica%255D.2017%252B30sec_xvid_005_xvid.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-BHUyEcumBhU/X6QcVFAV1sI/AAAAAAAAAQY/NCJKQWUBO_MpxzPoE1wBiB1HYdOKakN4ACLcBGAsYHQ/s16000/A.Fantastic.Woman.%255BUna.Mujer.Fantastica%255D.2017%252B30sec_xvid_005_xvid.gif" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/--BDgCAsA8F0/X6Qci94nNJI/AAAAAAAAAQg/AUJcVo9dv1suqFn8XnYBQkr3AYAEY1CMACLcBGAsYHQ/s370/A.Fantastic.Woman.%255BUna.Mujer.Fantastica%255D.2017%252B30sec_xvid_002_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/--BDgCAsA8F0/X6Qci94nNJI/AAAAAAAAAQg/AUJcVo9dv1suqFn8XnYBQkr3AYAEY1CMACLcBGAsYHQ/s16000/A.Fantastic.Woman.%255BUna.Mujer.Fantastica%255D.2017%252B30sec_xvid_002_xvid.gif" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Révélation du long métrage, engagée à l'origine comme consultante afin de rendre le scénario plus réaliste, Daniela Vega, alors inconnue, s'est vite imposée comme une évidence auprès du <span style="text-align: left;">réalisateur Sebastián Lelio, qui </span><span style="text-align: left;">hésitait à confier le rôle principal à une personne transgenre (sic). Sans que le récit soit autobiographique </span><span style="text-align: left;">du propre aveu du cinéaste, il n'en demeure pas moins que Daniela Vega a puisé dans sa propre expérience pour interpréter le personnage de cette femme aux prises avec la </span><span style="text-align: left;">suspicion</span><span style="text-align: left;"> d'autrui. Bouleversant. </span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Loin d'être le long métrage consensuel que pouvait craindre la pluie de récompenses récoltées, <i>Une femme fantastique</i> s'inscrit au contraire comme l'un des plus beaux et vibrants appels à la tolérance pour la cause transgenre, et de manière plus générale, LGBTQIA+ <sup class="reference">[<b>1</b>]</sup><span style="text-align: left;">. </span></div></div><div style="text-align: justify;"><div><br /></div><div>A voir absolument. </div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-hCA7Dn3SOag/X6QrxEoEtrI/AAAAAAAAAQ8/ZTVChAe3v407FucJ4Dw3CnPTMGUqxk7XACLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-4sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-hCA7Dn3SOag/X6QrxEoEtrI/AAAAAAAAAQ8/ZTVChAe3v407FucJ4Dw3CnPTMGUqxk7XACLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-4sur5.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-nQRzc7_xpEk/X6QrQYOOOjI/AAAAAAAAAQ0/nLY5ljPmMrgHr6BssV7H-H3Ht2mMdIDzACLcBGAsYHQ/s370/A.Fantastic.Woman.%255BUna.Mujer.Fantastica%255D.2017%252B30sec_xvid_xvid.gif" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-nQRzc7_xpEk/X6QrQYOOOjI/AAAAAAAAAQ0/nLY5ljPmMrgHr6BssV7H-H3Ht2mMdIDzACLcBGAsYHQ/s16000/A.Fantastic.Woman.%255BUna.Mujer.Fantastica%255D.2017%252B30sec_xvid_xvid.gif" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div></div><div><br /></div><div><b>Una mujer fantástica</b> (Une femme fantastique) | 2017 | 104 min | 1.85 : 1 | Couleurs </div><div>Réalisation : Sebastián Lelio</div><div>Production : Juan de Dios Larraín, Pablo Larraín</div><div>Scénario : Sebastián Lelio, Gonzalo Maza</div><div>Avec : Daniela Vega, Francisco Reyes, Luis Gnecco </div><div>Musique : Matthew Herbert</div><div>Directeur de la photographie : Benjamín Echazarreta</div><div>Montage : Soledad Salfate</div><div></div><div style="text-align: center;"> __________________________________________________________________________________________________</div><div><br /></div><div>[<b>1</b>] Pour lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles.</div><div><br /></div><div></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
</div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-16122391652292024282020-10-25T19:17:00.004+01:002020-10-26T10:02:21.229+01:00Crash - David Cronenberg (1996)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-iRDbkzmxjKI/X5BtG7JTpOI/AAAAAAAAAOs/0MXhvjGeTJ4U2YS1dcPIosctdUM3BX90gCLcBGAsYHQ/s500/3D%2BCRASH%2BCUC%2B%252317%2BFACE%2BB.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="421" data-original-width="500" height="168" src="https://1.bp.blogspot.com/-iRDbkzmxjKI/X5BtG7JTpOI/AAAAAAAAAOs/0MXhvjGeTJ4U2YS1dcPIosctdUM3BX90gCLcBGAsYHQ/w214-h180/3D%2BCRASH%2BCUC%2B%252317%2BFACE%2BB.png" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Dix septième volume des attendus coffrets ultra collector édités par Carlotta, celui-ci consacré au film culte de David Cronenberg, <b><i>Crash</i></b>, adapté du roman éponyme de J.G. Ballard (1973), qui défraya la chronique Cannoise au mitan des années 90, ne pouvait que remporter les suffrages des cinéphiles exigeant.e.s. <span style="text-align: left;">Prix Spécial du Jury p</span><span style="text-align: left;">our « son audace, son sens du défi et son originalité »</span><span style="text-align: left;">, contre l'avis même du président dudit jury, Francis Ford Coppola, les polémiques stériles apparues, il y a déjà un quart de siècle, ont laissé la place à une réévaluation quasi unanime, tant ce do</span><span style="text-align: left;">uzième long métrage de David Cronenberg peut être considéré légitimement comme l'un des sommets artistiques du réalisateur canadien. Vénéneux, clinique, obsessionnel, déviant, malaisant, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ce film d'horreur d'un autre genre </span>désormais disponible dans sa version restaurée 4K depuis le 21 octobre en Coffret Ultra Collector Blu-ray + DVD + livre et éditions Blu-ray et DVD. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">James (<b>James Spader</b>) et Catherine Ballard (<span style="text-align: left;"><b>Deborah Kara Unger</b></span>) mènent une vie sexuelle très débridée. Suite à une grave collision avec le docteur Helen Remington (<b>Holly Hunter</b>) ayant entraîné la mort de son mari, James se lance dans l'exploration des rapports étranges qui lient danger, sexe et mort. Grâce à leur rencontre avec Vaughan (<b>Elias Koteas</b>), un étrange photographe fasciné par les accidents de la route, le couple Ballard va finir par trouver un chemin nouveau mais tortueux pour exprimer leur amour…</div><div style="text-align: justify;"> </div><span><a name='more'></a></span><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-f_CgVxWvHfQ/X5RiWh4I5zI/AAAAAAAAAPA/u8BfTGvPr4swIH1QSiZngy0MLYJ_zVXFACLcBGAsYHQ/s370/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_005_xvid%2B%25281%2529.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="203" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-f_CgVxWvHfQ/X5RiWh4I5zI/AAAAAAAAAPA/u8BfTGvPr4swIH1QSiZngy0MLYJ_zVXFACLcBGAsYHQ/s16000/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_005_xvid%2B%25281%2529.gif" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-gx7jdbkVh74/X5RiWjwW3cI/AAAAAAAAAO8/PLX7c2eBNxodM5WLl9zg5AzXrv4vdNyJgCLcBGAsYHQ/s370/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_007_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="203" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-gx7jdbkVh74/X5RiWjwW3cI/AAAAAAAAAO8/PLX7c2eBNxodM5WLl9zg5AzXrv4vdNyJgCLcBGAsYHQ/s16000/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_007_xvid.gif" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div>Seconde collaboration avec le producteur britannique, Jeremy Thomas, qui avait pris intuitivement, dès 1983, une option sur les droits cinématographiques du roman publié dix ans plus tôt, et après une autre adaptation réputée elle-aussi impossible, <b><i>Le festin nu</i></b> d'après William S. Burroughs, <i>Crash</i> aurait pu s'inscrire à bien des égards comme un nouveau défi pour David Cronenberg. Or, il n'en est rien. Le film s'apparente au contraire comme l'aboutissement d'une filmographie dont les prémices s'étaient déjà signaler en 1988 avec le non moins troublant <b><i>Faux semblants</i></b>. </div><div><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Adoubé par le romancier britannique à qui le cinéaste avait envoyé le script fin 1994, <i>Crash</i>, sans le point d'exclamation originel, fut dépeint par Ballard comme « un prolongement et un dépassement » de son oeuvre originelle. Qui oserait le contredire ? Respectant la structure, et en grande partie les éléments narratifs du roman, David Cronenberg procède de la même radicalité, de son refus d'offrir un quelconque libertinage à son détournement de l'esthétique porno chic. Mieux, à l'instar du roman, <i>Crash</i>, le film, dépasse tout autant le simple cadre de l'essai symphorophile provocant pour spectat.eur.rice.s. en mal de sensations fortes. Clinique, froid comme le métal d'une carrosserie de voiture, le long métrage est un modèle d'anti-érotisme <sup class="reference">[<b>1</b>]</sup><span style="text-align: left;">, ce qui ne manque pas de piquant en relisant les critiques anglo-saxonnes, lors de la sortie du film, taxant le canadien de pornocrate bon pour l'asile. </span></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-XsdNYGd7rwg/X5RtuhvPwPI/AAAAAAAAAPU/0r68xDU3AWcxJ8gfLCn1Qmt9dYtjryteACLcBGAsYHQ/s370/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_002_xvid.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="203" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-XsdNYGd7rwg/X5RtuhvPwPI/AAAAAAAAAPU/0r68xDU3AWcxJ8gfLCn1Qmt9dYtjryteACLcBGAsYHQ/s16000/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_002_xvid.gif" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-nZIU04A_0W4/X5Rtujuq_rI/AAAAAAAAAPQ/CrVF3qF-PFwLS9c_27lJurLoSaPaGBphgCLcBGAsYHQ/s370/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_001_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="203" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-nZIU04A_0W4/X5Rtujuq_rI/AAAAAAAAAPQ/CrVF3qF-PFwLS9c_27lJurLoSaPaGBphgCLcBGAsYHQ/s16000/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_001_xvid.gif" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Portrait mélancolique d'un couple incapable de communiquer autrement que par le sexe, leurs actes se réduisant à combler vainement leur frustration, leur rencontre avec Vaughan fera définitivement basculer les époux Ballard. Guidé par une imagerie faussement pornographique, le film n'a pas, faut-il le rappeler, vocation à émoustiller son public à l'image des dialogues du couple lors de leurs oaristys. De la recherche du plaisir solitaire à cette hypersexualisation sans désir, le film relate la quête désespérée de cette petite communauté de fidèles, guidée par ce faux-prophète, et futur martyr de « la refonte du corps humain par la technologie moderne », à la recherche d'une autre sexualité, qui prend sa source dans les stigmates (cicatrices et autres prothèses métalliques) nés des accidents de voiture <sup class="reference">[<b>2</b>]</sup>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En écho à la « nouvelle chair » du prophétique <b><i>Videodrome </i></b>(1982) mis en scène par David Cronenberg une décennie plus tôt, <i>Crash</i> développe cette fois-ci le concept d'une nouvelle mutation, celle d'un corps scarifié par une prophétie biomécanique « sale et débraillée ». Sur fond de relations sexuelles et de happenings postmodernes, la reproduction des accidents de stars hollywoodiennes (James Dean et Jayne Mansfield), le long métrage se distingue enfin par la distanciation de son metteur en scène et son rapport inédit au récit par la répétition de scènes de sexe qui constitue l'intrigue principal de <i>Crash</i>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-24yOrJRCxQM/X5RxS9346XI/AAAAAAAAAPk/BikwnI47xLgUhbdsE6pA0GcdFY-CICX8gCLcBGAsYHQ/s370/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_003bis_xvid.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="203" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-24yOrJRCxQM/X5RxS9346XI/AAAAAAAAAPk/BikwnI47xLgUhbdsE6pA0GcdFY-CICX8gCLcBGAsYHQ/s16000/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_003bis_xvid.gif" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-MVPfR2CKpdI/X5RxTBxFw7I/AAAAAAAAAPo/2grgNHcxNlUbeyVRAl0tEKVXqbRDwMO4QCLcBGAsYHQ/s370/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_006_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="203" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-MVPfR2CKpdI/X5RxTBxFw7I/AAAAAAAAAPo/2grgNHcxNlUbeyVRAl0tEKVXqbRDwMO4QCLcBGAsYHQ/s16000/Crash%2B%25281996%2529%2BUncut%2BDVDRip%2BENdab_xvid_006_xvid.gif" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">"Le scénario en soi, a écarté les acteurs qui n'auraient pas eu le cran de faire ce que je leur demandais" David Cronenberg</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div><br /></div><div>D'un tournage de dix semaines, se déroulant entièrement à Toronto et dans sa banlieue, le film peut compter sur les fidèles Peter Suschitzky à la photographie et de Howard Shore à la musique, qui livrent ici, sans nul doute, leur contribution la plus brillante et originale. Des images froides, métalliques, bleues et grises à la partition unique du compositeur avec son orchestre composé de six guitares électriques, trois harpes, instruments à bois et percussions, tout concourt à faire de <i>Crash</i> une oeuvre totale. </div><div><br /></div><div>Comme à son habitude, le coffret est richement doté de suppléments dont un entretien d'une heure entre le cinéaste et l'un de ses acteurs fétiches, Viggo Mortensen, des courts-métrages réalisés par David Cronenberg dans les années 2000, et le livre <i>Réalisme des sens </i>avec, entre autres, les contributions d'Olivier Père <sup class="reference">[<b>3</b>] </sup>et de Thierry Jousse.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-oQn7Qh6qpFg/X5ScQX7lMZI/AAAAAAAAAP4/8wB9IA8gqJUzhGu4GxBRIQ7Fb4PzGS8GACLcBGAsYHQ/s500/RHCS-Notation-4%252C5sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-oQn7Qh6qpFg/X5ScQX7lMZI/AAAAAAAAAP4/8wB9IA8gqJUzhGu4GxBRIQ7Fb4PzGS8GACLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-4%252C5sur5.png" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div></div><div>Crédit photos : © 1996 ALLIANCE COMMUNICATIONS CORPORATION, IN TRUST. Tous droits réservés.</div><div><br /></div><div><br /></div><b>
Crash </b>| 1996 | 100 min | 1.66 : 1 | Couleurs <div>Réalisation : David Cronenberg</div><div>Scénario : David Cronenberg d'après le roman Crash! de J. G. Ballard </div><div>Avec : James Spader, Holly Hunter, Elias Koteas, Deborah Kara Unger, Rosanna Arquette</div><div>Musique : Howard Shore </div><div>Directeur de la photographie : Peter Suschitzky</div><div>Montage : Ronald Sanders</div><div style="text-align: center;"> ___________________________________________________________________________________________________</div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>1</b>] Le critique <span style="text-align: justify;">étasunien Roger Ebert décrivit le film comme une</span><span style="text-align: justify;"> </span>« <span style="text-align: justify;">dissection des mécaniques de la pornographie </span>». </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>2</b>] Ironie mordante tant Ballard réalise des spots publicitaires pour la prévention routière.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[<b>3</b>] Il s'agit de la reprise du texte issu du livre <b><i>Rêves d'acier</i></b> paru pour la ressortie du film en salles en juillet 2020.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
</div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-1691562775631302222020-05-28T16:30:00.006+02:002021-05-31T10:58:03.834+02:00Et mourir... de plaisir - Joe d'Amato (1978)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-dzBJ7Qz1Lo4/Xqr6-fz6YaI/AAAAAAAAAE0/TjaIc-qT8nc-prx__FsMs0hKWqQYPFulwCLcBGAsYHQ/s1600/PapayaLoveGoddess.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="355" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-dzBJ7Qz1Lo4/Xqr6-fz6YaI/AAAAAAAAAE0/TjaIc-qT8nc-prx__FsMs0hKWqQYPFulwCLcBGAsYHQ/s200/PapayaLoveGoddess.jpg" width="141" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
L'histoire a été mainte fois répétée en ces lieux. La courte mais prolifique période caribéenne du réalisateur bis Joe d'Amato marqua durablement l'inconscient du cinéma d'exploitation. <span style="text-align: start;"><b><i><span style="color: #960d5f;"><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/12/sesso-nero-joe-damato-1980.html" target="_blank"><font color="#960d5f">Sesso nero</font></a></span></i></b>, <b><i>Hard Sensation</i></b>, <b><i>Exotic Love</i></b>, <i><b>Porno Holocaust</b></i>, <i><b><span style="color: #960d5f;"><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2012/05/cronico-ristretto-erotic-nights-of.html" target="_blank"><font color="#960d5f">La nuit fantastique des morts-vivants</font></a></span></b></i>, <b><i><span style="color: #960d5f;"><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2020/01/orgasmo-nero-joe-damato-1980.html" target="_blank"><font color="#960d5f">Orgasmo nero</font></a></span></i></b>, etc., chacun de ces longs métrages a démontré, à des degrés divers, combien le cadre idyllique de Saint-Domingue offrait à </span><span style="text-align: start;">Aristide Massaccesi, de son vrai nom, l'acmé de son art déviant</span>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Premier film officiel de la série de dizaine de productions tournées en République Dominicaine, <b><i>Papaya dei Caraibi </i></b>poursuivait ainsi la démarche entreprise par Joe D'Amato depuis <b><i><span style="color: #960d5f;"><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/01/voluptueuse-laura-eva-nera-joe-damato.html" target="_blank"><font color="#960d5f">Voluptueuse Laura</font></a></span></i></b>, en cultivant son attirance pour le genre <i>mondo</i>. Egalement première incursion du réalisateur dans le culte vaudou, religion dont les rites imprégneront durablement les prochains films, le Romain trouvait finalement en cette île paradisiaque, les éléments déterminants pour parfaire sa réputation de spécialiste du cinéma exotique bis italien, qui le feront passer, deux ans plus tard, de l'érotisme soft à la pornographie avec <i>Sesso Nero</i>, premier film hard italien <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup></span></span></span></span></span></span> avec Mark Shannon, Annj Goren et Lucia Ramirez.</div><div style="text-align: justify;"><br />
<span style="text-align: start;">De cette boîte de Pandore caribéenne </span>éveillant faussement les fantasmes du mâle occidental venu se repaître de clichés, supposés émoustillants, <i>Et mourir... de plaisir</i>, dans sa version française, s'inscrit, on l'aura compris, enfin dans la continuité du cycle <b><i><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Black%20Emanuelle" target="_blank"><font color="#960d5f">Black Emanuelle</font></a></i></b> <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>2</b>]</sup></span></span></span></span></span></span> qui permit à Joe D'Amato de parfaire à la fois sa popularité auprès d'un cercle d'initié.e.s déviant.e.s, et auprès d'une censure goûtant peu à ses excès formels. Mais n'allons pas trop vite.</div><div style="text-align: justify;"> </div><span><a name='more'></a></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-mIvp1UICYHo/Xs6YC7L-bEI/AAAAAAAAAFw/9IzZobryfwkdb_T0zXejO3L6oMzh5PHAQCK4BGAsYHg/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid_008_xvid.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="400" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-mIvp1UICYHo/Xs6YC7L-bEI/AAAAAAAAAFw/9IzZobryfwkdb_T0zXejO3L6oMzh5PHAQCK4BGAsYHg/w400-h225/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid_008_xvid.gif" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-Msdy1ss4Jms/Xs6YDHinghI/AAAAAAAAAF0/EudBfxkWap4x00Qd5kQfv25rmBzVEmQsQCK4BGAsYHg/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid_007_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="400" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-Msdy1ss4Jms/Xs6YDHinghI/AAAAAAAAAF0/EudBfxkWap4x00Qd5kQfv25rmBzVEmQsQCK4BGAsYHg/w400-h225/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid_007_xvid.gif" width="370" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sur une île des Caraïbes, dans une cabane située sur une plage, une jeune et belle créole, Papaya (<b>Melissa Chimenti</b>), fait l'amour avec un homme blanc. Proche de l'orgasme, ce dernier se fait arracher la verge avec les dents, puis, est laissé pour mort dans une mare de sang, avant que deux complices, qui attendaient dehors, ne brûlent la case. Quelque temps plus tard, Sara (<span style="text-align: left;"><b>Sirpa Lane</b></span>), journaliste en vacances, rencontre son ami Vincent (<span style="text-align: left;"><b>Maurice Poli</b></span>), géologue qui travaille pour la centrale nucléaire en construction non loin de là. Les deux anciens amants se retrouvent dans la chambre de Vincent, et y découvrent le cadavre calciné de Dean, un ingénieur qui avait disparu une vingtaine de jours auparavant. Le lendemain, Sara et Vincent prennent en stop la dénommée Papaya...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">D'un titre originel faisant autant référence au fruit qu'au sexe féminin, le film lors de sa sortie avait de quoi surprendre, comme évoqué en préambule, celui (voire celle) qui pensait n'y découvrir qu'un énième film érotique soft exotique. D'une première scène choc, en guise d'avertissement, <i>Papaya dei Caraibi</i> n'est pas le produit auquel le public érotomane lambda pouvait s'attendre, pire, le titre anglophone <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>3</b>]</sup></span></span></span></span></span></span> brouillait encore un peu plus les pistes, tant le long métrage n'est pas, non plus, le film de cannibales attendu. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/--FtdvBb0bKE/Xs6dcMkFyAI/AAAAAAAAAHU/ToDePzxmrX0Jsttx22rgDR0WLtfBKuB-QCK4BGAsYHg/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid_004_xvid_001.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="400" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/--FtdvBb0bKE/Xs6dcMkFyAI/AAAAAAAAAHU/ToDePzxmrX0Jsttx22rgDR0WLtfBKuB-QCK4BGAsYHg/w400-h225/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid_004_xvid_001.gif" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-1xYDxhoPdcI/Xs6YdpDt6zI/AAAAAAAAAGk/qpxtxjGI2gM5_5IDI3dnlxyI6lnT4aIegCK4BGAsYHg/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid_006.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="208" data-original-width="370" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-1xYDxhoPdcI/Xs6YdpDt6zI/AAAAAAAAAGk/qpxtxjGI2gM5_5IDI3dnlxyI6lnT4aIegCK4BGAsYHg/w400-h225/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid_006.gif" width="370" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Entre film d'exploitation et fable écologique, le long métrage narre en toile de fond la résistance des insulaires menée par Ruiz, frère de Papaya. Bras armé de cette lutte inégale sur le papier, Papaya, incarnation de la déesse de l'amour, séduit les hommes en charge de la construction de ladite centrale, avant d'être assassinés. Passé maître dans la subversion du cinéma de genre, son plus grand coup d'éclat étant sans conteste le malaisant et mortifère <b><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/06/black-emanuelle-autour-du-monde-joe.html" target="_blank"><span style="color: #960d5f;"><i><font color="#960d5f">Black Emanuelle autour du monde</font></i></span></a></b> sorti l'année précédente, Joe D'Amato poursuivait son entreprise de démolition en sous-main en livrant un nouveau film érotique biaisé, s'amusant à pervertir les clichés du genre et la vision occidentale néo-colonialiste.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sur fond de spiritisme, <i>Et mourir... de plaisir</i> se démarque par son atmosphère lente, voire irréelle, à l'instar des deux amants perdus dans les rues d'un village désert à la recherche de Papaya. Climax du long métrage, la séquence de la "Célébration de la pierre rouge" se situe comme un des sommets de l'esthétique <i>mondo</i> made in D'Amato. Dans un style proche du documentaire, le film plonge l'assistance dans une imagerie fantasmatique et sacrificielle, au son de la musique merengue, entre gore, avec éventrement de deux porcs et rituel anthropophage, et sexe, la cérémonie se concluant par une orgie où les deux personnages principaux deviennent le centre d'attention des protagonistes en transe. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-q5yM-GTKEfg/Xs-pCWfzI6I/AAAAAAAAAIA/gZgx7H34uvghowxzxRzKzNLLmiHbnCftgCK4BGAsYHg/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid_003_xvid.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="400" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-q5yM-GTKEfg/Xs-pCWfzI6I/AAAAAAAAAIA/gZgx7H34uvghowxzxRzKzNLLmiHbnCftgCK4BGAsYHg/w400-h225/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid_003_xvid.gif" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-H6AkGnbE1c4/Xs-pC7YMxnI/AAAAAAAAAII/mMMSm-neGZgGwOlFs_UiBlVsD5zJzr-FACK4BGAsYHg/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="208" data-original-width="370" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-H6AkGnbE1c4/Xs-pC7YMxnI/AAAAAAAAAII/mMMSm-neGZgGwOlFs_UiBlVsD5zJzr-FACK4BGAsYHg/w400-h225/Papaya.Love.Goddess.Of.The.Cannibals.1978_xvid.gif" width="370" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sans remettre en cause toutefois le cahier des charges, le film décline tous les classiques du genre dans sa seconde partie : triolisme, voyeurisme, lesbianisme et masturbation féminine. De quoi en somme satisfaire (celles ?!) et ceux frustrés par ces supposés atermoiements. En grande partie. Joe D'Amato enclenche le pilotage automatique, et filme la romance saphique entre Papaya et Sara, désormais convertie à sa cause, tel un roman-photo animé. Qu'importe. L'essentiel est ailleurs. Non content de nous dresser un nouveau portait misandre du mâle occidental libidineux incarné par le personnage de Vincent, <i>Et mourir... de plaisir</i> confirme au besoin la place unique du cinéma bis d'Aristide Massaccesi, cinéaste hybride, de quoi faire oublier les ternes interprétations de Sirpa Lane (<i><b><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2017/02/la-bete-walerian-borowczyk-1975.html" target="_blank"><font color="#960d5f">La Bête</font></a></b></i> de Walerian Borowczyk) et du français Maurice Poli <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>4</b>]</sup></span></span></span></span></span></span>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A découvrir, en attendant le déferlement caribéen à venir.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le long métrage est disponible en import édité en DVD zone 2 par Shameless. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-MpJpZUtRnqw/Xs_I4UW6x3I/AAAAAAAAAIw/4Fi-Wjg6oxEicxPLI_gZW7kPn9Kea8DngCK4BGAsYHg/RHCS-Notation-3sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" src="https://1.bp.blogspot.com/-MpJpZUtRnqw/Xs_I4UW6x3I/AAAAAAAAAIw/4Fi-Wjg6oxEicxPLI_gZW7kPn9Kea8DngCK4BGAsYHg/s320/RHCS-Notation-3sur5.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div> </div>
<b>Papaya dei Caraibi</b> (Et mourir... de plaisir) | 1978 | 86 min | 1.85 : 1 | Couleurs<br />
Réalisation : Joe D'Amato<br />
Production : Carlo Maietto<br />
Scénario : Renzo Maietto d'après une idée de Roberto Gandus<br />
Avec : Sirpa Lane, Maurice Poli, Melissa Chimenti<br />
Musique : Stelvio Cipriani<br />
Directeur de la photographie : Aristide Massaccesi<br />
Montage : Vincenzo Tomassi<div><div style="text-align: left;"></div><span style="text-align: center;">___________________________________________________________________________________________________</span></div><div><br />
[<b>1</b>] A<span style="text-align: justify;">près plusieurs essais concluants sous la forme d'inserts.</span><div style="text-align: justify;"> <br />
<span style="text-align: justify;">[<b>2</b>] Soit dans l'ordre, <b><i>Black Emanuelle en Orient</i></b>, <span style="color: #960d5f;"><b><i>Black Emanuelle en Amérique</i></b></span>, <b><span style="color: #960d5f;"><i>Black Emanuelle autour du monde</i></span>, </b><span style="color: #960d5f;"><i><b>Emanuelle chez les cannibales</b></i></span> et <span style="color: #960d5f;"><i><b>Emanuelle et les filles de Madame Claude</b></i></span>. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">[<b>3</b>] Le film fut édité en DVD par Severin Films. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">[<b>4</b>] C</span>onnu dans l'hexagone pour sa participation au feuilleton <b><i>Belle et Sébastien</i></b>, Maurice Poli a principalement fait carrière en Italie à partir du mitan des années 60, au début sous le pseudonyme de Monty Greenwood, comme dans le western <b><i>Le due facce del dollaro</i></b>, retitré en français <i>Poker d'as pour Django</i> (1967) (les distributeurs voulant évidemment capitaliser après le succès l'année précédente du classique de Sergio Corbucci). </div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
</div></div>Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-64540817825781638022020-03-31T20:10:00.002+02:002020-04-14T10:18:20.574+02:00Antiporno (Anchiporuno) - Sono Sion (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-gfbj7X99Se4/Xlzq8a2XSAI/AAAAAAAALkA/y9VhA1dvDPcgpnfqBe9zlCU8X57XiCdWQCLcBGAsYHQ/s1600/Antiporno.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="707" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-gfbj7X99Se4/Xlzq8a2XSAI/AAAAAAAALkA/y9VhA1dvDPcgpnfqBe9zlCU8X57XiCdWQCLcBGAsYHQ/s200/Antiporno.jpg" width="141" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Présenté en avant-première le 7 septembre 2016 lors de L'Étrange festival, l'habitué des lieux, le japonais Sono Sion, fit de nouveau sensation avec<i><b> Antiporno</b></i>. Commande nostalgique initiée par la Nikkatsu, déjà productrice des notables <i><b>Cold Fish</b></i> et <b><i>Guilty of Romance</i></b>, ce film, au même titre que les quatre autres commandes mises en scène par des réalisateurs de renom (divers) de l'archipel (Hideo '<i>The Ring</i>' Nakata, Akihiko 'Harmful Insect' Shiota, Isao 'A Day on the Planet' Yukisada et Kazuya 'The Devil’s Path' Shiraishi), n'avait d'autre ambition que de faire revivre, par cet hommage, les grandes heures du cinéma d'exploitation nippon, et de fêter le quarante-cinquième anniversaire du premier <i>Roman Porno </i>de la Nikkatsu. Productrice au début de la décennie 70's de films érotiques dérivés du <i>pinku eiga</i>, ces films exploités à <span style="text-align: start;">petits budgets</span> <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup></span></span></span></span></span></span> jusqu'à la fin de la décennie suivante se démarquaient autant par leurs thèmes, la sexualité des classes populaires (la série <b><i>Apartment Wife</i></b>)<i> </i>ou le sadomasochisme <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>2</b>]</sup></span></span></span></span></span></span>, que la relative liberté dont jouissaient les réalisateurs au cours de ces années 70. Finalement convaincu de participer à ce <i>tribute</i>, malgré ses <span style="text-align: start;">nombreuses réticences au départ, <i>Antiporno </i>s'avère, non content d'être une réussite, une entreprise de sabordage de la part du frondeur Sono Sion, déboulonnant un projet supposé seulement sexy, </span>au grand dam des dirigeants du studio. <span style="text-align: start;">Film empreint du contexte social et politique du Japon de 2016, le long métrage n'aura jamais aussi </span><span style="text-align: start;">bien porté son nom, antithèse du film pornographique, son auteur y dynamite, sinon pervertit, le genre pour mieux pointer du doigt, dixit son héroïne, "une société de merde et sa liberté de merde, ses hommes de merde qui dominent tout". Mais n'allons pas trop vite...</span></div>
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<br />
Artiste indépendante renommée, <span style="text-align: start;">Ky</span><span style="text-align: start;">ô</span><span style="text-align: start;">ko (</span><span style="text-align: start;"><b>Ami Tomite</b></span><span style="text-align: start;">) est une écrivaine et peintre piégée par son propre succès. </span><span style="text-align: start;">Hantée par le souvenir de sa défunte sœur </span><span style="text-align: start;">Taeko, celle qui se définit comme une </span><span style="text-align: start;">"pute, mais vierge", </span>passe le plus claire de son temps enfermée dans son studio. Un matin, son assistante <span style="text-align: start;">Noriko (</span><span style="text-align: start;"><b>Mariko Tsutsui</b></span><span style="text-align: start;">), plus âgée qu'elle, vient lui présenter le programme de la journée, dont une interview par un célèbre magazine. Soumise aux humiliations et jeux pervers de </span><span style="text-align: start;">Ky</span><span style="text-align: start;">ô</span><span style="text-align: start;">ko plongée en pleine névrose</span><span style="text-align: start;">, les deux femmes sont</span><span style="text-align: start;"> soudainement interrompues par la voix d'un cinéaste criant "Coupez !". </span><br />
<span style="text-align: start;"> </span><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-MFZDOjddndI/XoHRG9GT_RI/AAAAAAAAACw/8g0O7k382LMHDOx-b4WDvJPDNHHRRdfOQCLcBGAsYHQ/s1600/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_020.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="207" data-original-width="380" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-MFZDOjddndI/XoHRG9GT_RI/AAAAAAAAACw/8g0O7k382LMHDOx-b4WDvJPDNHHRRdfOQCLcBGAsYHQ/s400/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_020.gif" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-sdTU6D9ewuY/XoHRG7U7iLI/AAAAAAAAAC0/_49GgFQ9NWEsD4YKB8bnu1872YHBMInqQCLcBGAsYHQ/s1600/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_021.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="201" data-original-width="370" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-sdTU6D9ewuY/XoHRG7U7iLI/AAAAAAAAAC0/_49GgFQ9NWEsD4YKB8bnu1872YHBMInqQCLcBGAsYHQ/s400/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_021.gif" width="370" /></a></div>
<br />
Quatrième volet de la série des <i>Roman Porno Reboot Project</i>, après <span style="text-align: start;"><i><b>Wet Woman in the Wind </b></i>d'</span>Akihiko Shiota<span style="text-align: start;"> et <i><b>Aroused by Gymnopedies</b></i></span><span style="text-align: start;"> d'</span>Isao Yukisada, <i>Antiporno </i>s'éloigne, comme évoqué en préambule, tant sur le fond que sur la forme, de la commande nostalgique. Film faussement érotique où le sexe est volontairement éludé, sinon abordé de manière biaisé, par son auteur, <i>Antiporno</i> déjoue la condition tacite du <i>Roman Porno</i>, qui veut une scène de sexe toutes les dix minutes. <span style="text-align: start;">D</span><span style="text-align: start;">'une première demi-heure débridée mais cadrée, le récit éclate, se fragmente, la narration devient aléatoire imprégné à mesure par l'inconscient de son héroïne révoltée et impuissante </span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>3</b>]</sup></span></span></span></span></span></span><span style="text-align: start;">. </span>Mieux, tour à tour d<span style="text-align: start;">éconstruction et remise en cause du cinéma en tant que médium voyeuriste, le long métrage offre une tribune féministe à Sono Sion en s'attaquant à </span><span style="text-align: start;">l'instrumentalisation de la sexualité féminine, </span><span style="text-align: start;">orchestrée par des hommes pour un public mâle en manque d'excitation sexuelle.</span><span style="text-align: start;"> De cette </span><span style="text-align: start;">inversion permanente des rôles et des rapports de force, entre la jeune artiste et son assistante, ou actrice de dix-huit ans souffre douleur de l'équipe de tournage, Sono Sion élabore une </span><span style="text-align: start;">mise en abîme des plus amers en se plaçant du côté des </span><span style="text-align: start;">femmes japonaises, victimes du </span><span style="text-align: start;">patriarcat séculaire nippon. Le cinéaste indique clairement que l</span><span style="text-align: start;">es rapports de force entre les deux genres n'ont guère évolué, pire, que la liberté sexuelle des femmes n'est qu'artifice. </span></div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-hdl0bBqBq2M/XoHRtfoXBiI/AAAAAAAAADE/0EUrq5X_YecOHUaTOvz66hoqo6SH3fXQgCLcBGAsYHQ/s1600/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_014.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="255" data-original-width="468" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-hdl0bBqBq2M/XoHRtfoXBiI/AAAAAAAAADE/0EUrq5X_YecOHUaTOvz66hoqo6SH3fXQgCLcBGAsYHQ/s400/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_014.gif" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-_9TRplDV0tI/XoHRtRX0WsI/AAAAAAAAADA/oo6Eg94v7WQWkMgLuv5nz23eehYoC2FjACLcBGAsYHQ/s1600/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_011.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="235" data-original-width="432" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-_9TRplDV0tI/XoHRtRX0WsI/AAAAAAAAADA/oo6Eg94v7WQWkMgLuv5nz23eehYoC2FjACLcBGAsYHQ/s400/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_011.gif" width="370" /></a></div>
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<br /></div>
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Reprenant sienne la devise <span style="text-align: start;">des longs métrages </span>70's <span style="text-align: start;">qui ne se focalisaient pas exclusivement sur le côté (soft) porno, Sono Sion imprègne son film du contexte politique actuel, </span><span style="text-align: start;">avec en ligne de mire l'opposition de la jeunesse nippone envers le Premier ministre conservateur, en fonction depuis 2012, </span><span style="text-align: start;">Shinzō Abe. Évoquant ainsi la </span><span style="text-align: start;">démarche de ses glorieux aînés des années 60, Nagisa Oshima et Kôji Wakamatsu en tête, le long métrage </span><span style="text-align: start;">fut tourné durant les manifestations estudiantines </span>anti Abe <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>4</b>]</sup></span></span></span></span></span></span><span style="text-align: start;"> du SEALD (</span><b style="text-align: start;">Students Emergency Action for Liberal Democracy</b><span style="text-align: start;"></span><span style="text-align: start;">), manifestations auxquelles participèrent Sion et son actrice principale (déjà présente l'année précédente dans <b><i>T</i></b></span><span style="text-align: start;"><b><i>ag </i></b>et <b><i>The Virgin Psychics</i></b>).</span><br />
<span style="text-align: start;"><br /></span>
<br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/--pYmu7CYoZw/XoHSBx_sngI/AAAAAAAAADU/DXu30RFGx1Aj83V-tJ1K9UjSETqYW702ACLcBGAsYHQ/s1600/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_003.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="235" data-original-width="432" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/--pYmu7CYoZw/XoHSBx_sngI/AAAAAAAAADU/DXu30RFGx1Aj83V-tJ1K9UjSETqYW702ACLcBGAsYHQ/s400/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_003.gif" width="370" /></a> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-LhbR2IyhT2M/XoIih5BBWUI/AAAAAAAAADw/k_jsWGqDt24fQq7ySbuzKb6bZceLHGU1QCLcBGAsYHQ/s1600/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_002_xvid.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="235" data-original-width="432" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-LhbR2IyhT2M/XoIih5BBWUI/AAAAAAAAADw/k_jsWGqDt24fQq7ySbuzKb6bZceLHGU1QCLcBGAsYHQ/s400/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_002_xvid.gif" width="370" /></a></div>
</div>
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<span style="text-align: start;">D'un récit mêlant passé </span><span style="text-align: start;">et présent, réalité et fiction, Sono Sion illustre l'état </span>mental protéiforme de son héroïne par une utilisation aiguë, sinon survoltée, de la couleur, renouant de la sorte avec les formes de ses précédent.e.s films/périodes. Critique acerbe de la sexualité vue comme un tabou par la société symbolisée par les parents de <span style="text-align: start;">Ky</span><span style="text-align: start;">ô</span><span style="text-align: start;">ko, la jeune femme et ses </span>multiples facettes n'auront d'autres choix que la transgression par la sexualité, sans pouvoir trouver toutefois une quelconque issue, à l'image des couleurs marronnasses dans lesquelles elle s'ébat à la fin du film, cherchant en vain une sortie à cet état... à ce pays. </div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="text-align: start;"><br /></span></div>
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Sono Sion, cinéaste politique. Qui en doutait encore ?<br />
<br />
En bonus : D'autres gifs du film sur notre <b><span style="color: purple;"><a href="https://therockyhorrorcriticshow.tumblr.com/tagged/antiporno" target="_blank">tumblr</a></span></b>.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-pBgn4gc_9CU/XoOAu2wIuUI/AAAAAAAAAEU/05yZsodPgNw6UIP0-_0z_h3I0TcaFgmNACLcBGAsYHQ/s1600/RHCS-Notation-4%252C5sur5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="34" src="https://1.bp.blogspot.com/-pBgn4gc_9CU/XoOAu2wIuUI/AAAAAAAAAEU/05yZsodPgNw6UIP0-_0z_h3I0TcaFgmNACLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-4%252C5sur5.png" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
</div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-c0JRrqF7JmY/XoIv5N20THI/AAAAAAAAAD8/Uxr-XwcNsNoeEsGVVvtNy7uap9vEVNg5wCLcBGAsYHQ/s1600/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_xvid.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="235" data-original-width="432" src="https://1.bp.blogspot.com/-c0JRrqF7JmY/XoIv5N20THI/AAAAAAAAAD8/Uxr-XwcNsNoeEsGVVvtNy7uap9vEVNg5wCLcBGAsYHQ/s1600/Antiporno_Anchiporuno_2016_xvid_xvid.gif" /></a></div>
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</div>
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<br />
<br /></div>
<b>Anchiporuno</b> (Antiporno) | 2016 | 76 min | 1.85 : 1 | Couleurs<br />
Réalisation : Sono Sion<br />
Scénario : Sono Sion<br />
Avec : Ami Tomite, Mariko Tsutsui, Asami, Fujiko<br />
Musique : Susumu Akizuki <br />
Directeur de la photographie : Maki Itô <br />
Montage : Jun'ichi Itô <br />
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_______________________________________________________________________________________________</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
[<b>1</b>] Longs métrages produits à la chaîne <span style="text-align: start;">(de l'ordre six ou sept films par mois) </span>qui permirent aussi de <span style="text-align: justify;">renflouer les caisses de la Nikkatsu, le cinéma japonais subissant de plein fouet à cette époque la désertion du public au profit du petit écran.</span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
[<b>2</b>]
<b><i>Flower and Snake</i></b> (1974) de Masaru Konuma est considéré comme le premier Roman Porno sadomasochiste, suivi la même année<i> de </i><i><b>Wife to be Sacrificed </b></i>du même Konuma. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
[<b>3</b>] L<span style="text-align: start;">es manifestations apparaissent, en guise de toile de fond, à l'écran de télévision dans la maison de Kyôko. </span><br />
<span style="text-align: start;"><br /></span>
<span style="text-align: start;">[<b>4</b>] L</span>e scénario évoque autant les va-et-vient d'un <i><b>Into a Dream</b></i> signé par Sono Sion <span style="text-align: start;">que le classique de l'animation japonaise </span><i><b>Perfect Blue</b>.</i><br />
<div>
<br />
<div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
</div>
</div>
</div>
Miss Magentahttp://www.blogger.com/profile/14414456565697733015noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-57128518513849626832020-02-24T14:04:00.002+01:002020-02-24T14:04:27.810+01:00L'éventreur de Notre-Dame - Jess Franco (1974)<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-HfCRYXnABEM/Xkvsz4KR_3I/AAAAAAAALhs/pLt6HmfMwm4Ex3vpwLX_L60ydw78g552wCLcBGAsYHQ/s1600/Exorcism.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="354" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-HfCRYXnABEM/Xkvsz4KR_3I/AAAAAAAALhs/pLt6HmfMwm4Ex3vpwLX_L60ydw78g552wCLcBGAsYHQ/s200/Exorcism.jpg" width="141" /></a>Produit par <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Eurocin%C3%A9" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Eurociné</b></span></a>, Lesoeur père et fils, <b><i>L'éventreur de Notre-Dame</i></b> se situe dans la longue liste des longs métrages réalisés par Jess Franco qui connurent autant de versions remontées, censurées, agrémentées de scènes pornographiques, que de titres différents. De l'explicite <i>Sexorcisme, </i>ledit film eut ainsi droit également comme titre à l'évocateur <i>Expériences sexuelles au château des jouisseuses</i>, et autre méphistophélique <i>Exorcisme et messes noires</i>. Dans la grande tradition des relectures franciennes, <i>L'éventreur de Notre-Dame</i> devint quelques années plus tard en 1979, sous la houlette du même Franco, à partir du matériau originel et avec de nouvelles séquences en sus, un autre long métrage prénommé cette fois-ci <b><i>Le Sadique de Notre-Dame</i></b> <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup></span></span></span></span></span></span>. Enfin, grand admirateur de l'œuvre Sadienne, qui trouva un premier écho une dizaine d'année plus tôt avec le séminal <span style="text-align: start;"><b><i><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2013/11/la-mano-de-un-hombre-muerto-le-sadique.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">Le sadique Baron Von Klaus</span></a></i></b> (1962), Jess Franco marquait ainsi, au besoin, encore les esprits déviants au mitan de la décennie suivante, par sa capacité à filmer frénétiquement </span>crimes sadiques et autres tortures théâtralisées pour le plus grand plaisir d'un public converti à sa cause depuis l'originel<i><b> Horrible Docteur Orlof</b></i>. <br />
<br />
Paris, Mathis Vogel (<b>Jess Franco</b>), prêtre défroqué, écrit pour subvenir à ses besoins des récits sadomasochistes pour un magazine fétichiste publié par Pierre de Franval (<b>Pierre Taylou</b>). Doué pour décrire avec véracité les scènes de tortures inspirées par les exorcismes datant de l'Inquisition, Vogel cache en vérité un fanatique religieux qui kidnappe, torture et assassine des jeunes femmes afin de, selon son esprit dérangé, sauver leurs âmes en perdition. Peu de temps après, il découvre l'existence de messes noires organisées dans des sous-sols parisiens, et à laquelle participe l'assistante de Franval, Anne (<b>Lina Romay</b>). Persuadé que ces rites sataniques factices sont bien réels, Vogel se lance dans une nouvelle quête purificatrice...<br />
<br />
<a name='more'></a><div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-ctLZc53oJqk/XlPC55WFAwI/AAAAAAAALiI/m_-BpUv4ZN81fbkDerG7YuB3Q4_wx6nfACLcBGAsYHQ/s1600/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_011.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="400" height="231" src="https://1.bp.blogspot.com/-ctLZc53oJqk/XlPC55WFAwI/AAAAAAAALiI/m_-BpUv4ZN81fbkDerG7YuB3Q4_wx6nfACLcBGAsYHQ/s400/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_011.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-_KlmgnteJLU/XlPC51R-wDI/AAAAAAAALiE/OerlnloUCXs-LqC66XLTNGLTYP2VGFb0wCLcBGAsYHQ/s1600/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_010.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="400" height="231" src="https://1.bp.blogspot.com/-_KlmgnteJLU/XlPC51R-wDI/AAAAAAAALiE/OerlnloUCXs-LqC66XLTNGLTYP2VGFb0wCLcBGAsYHQ/s400/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_010.gif" width="370" /></a></div>
</div>
<br />
Fort d'une longue ouverture de neuf minutes avec torture, décapitation (hors champ) d'une tourterelle blanche, puis meurtre au poignard de Lina Romay, avant les salutations au public de rigueur, <i>L'éventreur de Notre-Dame</i> évoque, sans surprise, dans une veine plus crue, les performances introductives des cultes <a href="https://therockyhorrorcriticshow.tumblr.com/tagged/necronomicon" target="_blank"><i><b><span style="color: #990000;">Necronomicon</span></b></i></a><span style="color: #990000;"><i><b> </b></i></span>et <a href="https://therockyhorrorcriticshow.tumblr.com/tagged/vampyros-lesbos" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Vampyros Lesbos</b></i></span></a>. D'aucuns esprits audacieux auront même déclaré que l'anticléricalisme du film était une réponse de Jess Franco à <i><b>L'exorciste</b></i> de William Friedkin. Soit. Condamné dans les années 70 par le Vatican, au même titre que le génial Luis Buñuel, considéré par la papauté comme un des cinéastes les plus dangereux pour la morale catholique, le réalisateur madrilène justifiait crânement en quelque sorte avec cet <i>éventreur</i> cette mise au ban papal. <br />
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-sSDvHt2fe64/XlPEW2npSHI/AAAAAAAALiY/YG8KBPg78yoPuMnTibYjkoD5yo_bqr42gCLcBGAsYHQ/s1600/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_001.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="400" height="231" src="https://1.bp.blogspot.com/-sSDvHt2fe64/XlPEW2npSHI/AAAAAAAALiY/YG8KBPg78yoPuMnTibYjkoD5yo_bqr42gCLcBGAsYHQ/s400/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_001.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-QcXKbZytp-s/XlPEWgBROcI/AAAAAAAALiU/-gRGK_htmvorLjAr1VFsauKed7-onBJpwCLcBGAsYHQ/s1600/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="400" height="231" src="https://1.bp.blogspot.com/-QcXKbZytp-s/XlPEWgBROcI/AAAAAAAALiU/-gRGK_htmvorLjAr1VFsauKed7-onBJpwCLcBGAsYHQ/s400/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid.gif" width="370" /></a></div>
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Au-delà de la référence au nom du personnage de Pierre Taylou à l'<b><i>Eugénie </i></b>du divin Marquis, ce pur produit d'exploitation poursuit, on l'aura compris, les obsessions de son réalisateur, de par son ambiance malsaine et son érotisme mortifère. Mieux, d'un scénario prétexte, signé par les mystérieux David Khune et Henri Bral de Boitselier (les habitué.e.s auront reconnu Jess Franco et Marius Lesoeur), cette nouvelle variation francienne conforte, s'il fallait encore le démontrer, le détachement quasi intrinsèque du cinéaste envers le récit et son goût pour une une salvatrice distanciation <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>2</b>]</sup></span></span></span></span></span></span>, au profit de son voyeurisme compulsif et pulsionnel, dont les messes noires chorégraphiés offrent une mise en abyme des plus évidentes. De cette apparentée accumulation de scènes de sexe et de violence (inspirée de près ou de loin par ce qui pouvait se trouver dans les <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2018/10/cronico-ristretto-pulsions-graphiques.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b><i>fumetti per adulti</i></b></span></a> de l'époque), Franco orchestre et place le spectateur au cœur de son désir de voir et de montrer.<br />
<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-zcrk05n2j5U/XlPE4v8EZaI/AAAAAAAALig/VbhOGiA5THsDNekJ1m_PIFwRiKPkamvIQCLcBGAsYHQ/s1600/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_014.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="400" height="231" src="https://1.bp.blogspot.com/-zcrk05n2j5U/XlPE4v8EZaI/AAAAAAAALig/VbhOGiA5THsDNekJ1m_PIFwRiKPkamvIQCLcBGAsYHQ/s400/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_014.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-QhMDZ_tfLZs/XlPE48iU9kI/AAAAAAAALik/dAF2DDvQJ-A_zXKNbgqBPciTqvawCzeXACLcBGAsYHQ/s1600/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_013.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="400" height="231" src="https://1.bp.blogspot.com/-QhMDZ_tfLZs/XlPE48iU9kI/AAAAAAAALik/dAF2DDvQJ-A_zXKNbgqBPciTqvawCzeXACLcBGAsYHQ/s400/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_013.gif" width="370" /></a></div>
</div>
</div>
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<br />
Sublimé par la complicité entre le réalisateur et sa muse exhibitionniste, <i>L'éventreur de Notre-Dame </i>a été édité en import aux USA en 2012 au format Blu-ray par Kino Lorber / Redemption Films avec ses deux versions softcore et horrifique.<br />
<br />
En bonus : D'autres gifs du film sur notre <a href="https://therockyhorrorcriticshow.tumblr.com/tagged/exorcism" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>tumblr</b></span></a>. </div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-rQxR7v06cGg/XlAXXMKAZ9I/AAAAAAAALh4/ceeipSvGPC45_XcqaI9bL4VKyTc5vmSNACLcBGAsYHQ/s1600/RHCS-Notation-3.5sur5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="34" src="https://1.bp.blogspot.com/-rQxR7v06cGg/XlAXXMKAZ9I/AAAAAAAALh4/ceeipSvGPC45_XcqaI9bL4VKyTc5vmSNACLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-3.5sur5.png" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-nhpyZnezs7c/XlPFNqWXXRI/AAAAAAAALiw/OwXvJmmTIW0r8_yZtFDDJcJdNtkeVI5dgCLcBGAsYHQ/s1600/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_016.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="400" height="250" src="https://1.bp.blogspot.com/-nhpyZnezs7c/XlPFNqWXXRI/AAAAAAAALiw/OwXvJmmTIW0r8_yZtFDDJcJdNtkeVI5dgCLcBGAsYHQ/s400/Exorcisme%2B-%2BL-%25C3%25A9ventreur%2Bde%2BNotre-Dame%2B%25281975%2529_xvid_016.gif" width="400" /></a></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<b>L'éventreur de Notre-Dame</b> (Exorcisme) | 1975 | 95 min | 1.66 : 1 | Couleurs<br />
Réalisation : Jess Franco (James P. Johnson)<br />
Production : Marius Lesoeur, Daniel Lesoeur<br />
Scénario : David Khune, Henri Bral de Boitselier <br />
Avec : Lina Romay, Catherine Laferrière, Lynn Monteil, Jess Frank, Pierre Taylou, Monica Swinn, Olivier Mathot<br />
Musique : André Bénichou (Daniel White)<br />
Directeur de la photographie : Etienne Rosenfeld (Raymond Heil)<br />
Montage : Pierre Quérut<br />
___________________________________________________________________________________________________<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
[<b>1</b>] Version éditée depuis en Blu-ray par <a href="https://severin-films.com/shop/the-sadist-of-notre-dame-bluray/" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Severin Films</b></span></a>.<br />
<br />
[<b>2</b>] Humour qui prend la forme d'une enquête policière improbable menée par la figure
récurrente francienne (depuis <i>L'horrible Docteur Orlof</i>), et toujours aussi dilettante, l'inspecteur Tanner,
interprété ici par l'acteur, made in Eurociné, Olivier Mathot.</div>
<br />
<div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
</div>
dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-43536244930762843472020-01-21T23:39:00.000+01:002020-01-22T09:42:24.217+01:00Orgasmo nero - Joe D'Amato (1980)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-fbotKsP7K-g/Xf5BTh31bVI/AAAAAAAALb4/RGtljr-2Cr8lx40B3yjOX15NnmsVZjVpACLcBGAsYHQ/s1600/Orgasmo-nero.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="288" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-fbotKsP7K-g/Xf5BTh31bVI/AAAAAAAALb4/RGtljr-2Cr8lx40B3yjOX15NnmsVZjVpACLcBGAsYHQ/s200/Orgasmo-nero.jpg" width="115" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Énième rappel des faits. A la fin de la décennie 70, <span style="text-align: start;">Aristide Massaccesi, dit </span>Joe D'Amato, accompagné de ses fidèles complices, en premier lieu le géant génois Luigi Montefiori, dit George Eastman, embarquait pour <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">Saint-Domingue en République Dominicaine</span></span></span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">. Durant cette escale caribéenne, le réalisateur romain mit en scène </span></span></span></span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">plusieurs longs métrages qui marquèrent durablement le cinéma d'exploitation italien : </span></span></span></span></span><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/12/sesso-nero-joe-damato-1980.html" style="color: #990000; font-style: italic; font-weight: bold;" target="_blank">Sesso nero</a><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">, <b><i>Hard Sensation</i></b>, <b><i>Exotic Love</i></b>, <i><b>Porno Holocaust</b></i>, <b><i>La nuit fantastique des morts-vivants</i></b> et enfin, celui qui nous intéresse </span></span></span></span></span><i style="font-weight: bold;">Orgasmo nero</i>. Loin de l'image habituelle que l'on veut bien donner au cinéma Bis, et au premier intéressé, Joe D'Amato se démarquait de ses compères tant sur la forme que sur le fond. Adepte de la méthode forte, le réalisateur de <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/01/voluptueuse-laura-eva-nera-joe-damato.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Voluptueuse Laura</b></i></span></a> savait mieux que quiconque que la provocation est la meilleure des publicités pour un film produit dans ce type de circuit, quitte à franchir les limites du bon goût et de la bienséance, au risque de devenir <i>persona non grata</i> auprès des censeurs du monde entier. <i>Orgasmo Nero</i> conforte ainsi, une fois encore, comme cité plus haut, la place unique de Joe D'Amato dans le paysage d'un cinéma d'exploitation européen qui connaissait ses dernières heures de gloire. Mieux, <i>Orgasmo Nero </i>constitue la preuve qu'Aristide Massaccesi, à son corps défendant<span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup></span></span></span></span></span></span>, est un auteur, ce nouveau film constituant une nouvelle pierre dans l'édifice misandre de sa filmographie depuis le séminal <b><i>Emmanuelle et Françoise</i></b> (1975).<br />
<br />
Anthropologue, <span style="text-align: start;">Paul (<b>Richard Harrison</b>) étudie les coutumes d'une tribu qui peuplent une île des Caraïbes. Rejoint par son épouse, </span><span style="text-align: start;">Helen (<b>Nieves Navarro</b>), Paul vit mal à l'incapacité du couple à pouvoir avoir un enfant. Sur l'île, Helen se rapproche de la jeune autochtone </span><span style="text-align: start;">Haini (<b>Lucia Ramirez</b>), leur amitié naissante cédant la place rapidement à une idylle entre les deux femmes. Occupé par ses recherches, Paul, qui ignore tout de la relation saphique de son épouse, propose à Helen d'inviter Haini dans leur résidence à </span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">Saint-Domingue...</span></span></span></span><br />
<span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"> </span></span></span></span><br />
<a name='more'></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-bn-TZBeyhvU/XibSpX9gH5I/AAAAAAAALfw/UXZYOkwb8Xk-TF4IujhKMvQ3cmS7eDuawCLcBGAsYHQ/s1600/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_022.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="403" height="210" src="https://1.bp.blogspot.com/-bn-TZBeyhvU/XibSpX9gH5I/AAAAAAAALfw/UXZYOkwb8Xk-TF4IujhKMvQ3cmS7eDuawCLcBGAsYHQ/s400/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_022.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-x7sWzADWcYg/XibSpDcWLtI/AAAAAAAALfs/4t15y1wqnZg4NeLzkiqe40hT-pL47PmvwCLcBGAsYHQ/s1600/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_021.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="403" height="210" src="https://1.bp.blogspot.com/-x7sWzADWcYg/XibSpDcWLtI/AAAAAAAALfs/4t15y1wqnZg4NeLzkiqe40hT-pL47PmvwCLcBGAsYHQ/s400/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_021.gif" width="370" /></a></div>
<br />
D'un scénario original écrit par Joe D'Amato, signé comme souvent de son vrai nom, <i>Orgasmo
nero</i> fait écho au malaisant et culte <i>Sesso nero</i> (1980). Film érotique, à l'exception de la scène hardcore (qui tombe comme un cheveu sur la soupe), avec Mark Shannon, tirée sans nul doute du tournage de <i>Sesso nero</i> (cqfd), le long métrage fut distribué en France lors de sa sortie sous le titre <i>Les plaisirs d'Hélène</i>. L'histoire n'épargne nullement la figure du mâle dominant, symbolisés par Paul et son ami Henry, amant d'Helen. Frustrée sexuellement, réduite à sa seule fonction reproductrice, Helen se soustraira à cette domination par l'entremise de la farouche Haini, dont la sensualité première, sinon animale, révélera toutes les pulsions libertaires de l'héroïne <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><sup class="reference">[<b>2</b>]</sup></span></span></span></span></span></span>. Servi par une excellente musique composée par Stelvio Cipriani, <i>Orgasmo nero</i> s'écarte, on l'aura ainsi compris, du simple film d'exploitation pour mâles libidineux en mal d'aventures saphiques. Mieux, ses deux niveaux de lecture satisferont les déviant.e.s les plus exigent.e.s.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-RsDjfDKh-jA/XibTOMdy3UI/AAAAAAAALf8/WYz_0ZOAr20ZALF0GDseP17Gp17oos1BQCLcBGAsYHQ/s1600/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_017.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="403" height="210" src="https://1.bp.blogspot.com/-RsDjfDKh-jA/XibTOMdy3UI/AAAAAAAALf8/WYz_0ZOAr20ZALF0GDseP17Gp17oos1BQCLcBGAsYHQ/s400/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_017.gif" width="370" /></a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-D7dbwW24ndE/XibTOFIX-FI/AAAAAAAALf4/rbiAKIkCz7EWx6ce-0nN7OOxhpCNRJlwwCLcBGAsYHQ/s1600/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_016.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="403" height="210" src="https://1.bp.blogspot.com/-D7dbwW24ndE/XibTOFIX-FI/AAAAAAAALf4/rbiAKIkCz7EWx6ce-0nN7OOxhpCNRJlwwCLcBGAsYHQ/s400/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_016.gif" width="370" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Ne sacrifiant nullement à la forme du <i>mondo</i> lors de son introduction, <i>Orgasmo nero</i> poursuit l'entreprise de sabotage initiée dans <b><i><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/06/black-emanuelle-autour-du-monde-joe.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">Black Emanuelle autour du monde</span></a></i></b>, Joe D'Amato subvertissant cette fois-ci sciemment le genre par sa vision acide du néo-colonialisme. Considérée par Paul comme un animal de compagnie, et abandonnée à son sort (attention spoiler) après l'annonce de la grossesse d'Helen, Haini lui fera payer chèrement cette trahison, entre mysticisme vaudou et pulsions cannibales, dans la grande tradition des films caribéens du réalisateur Bis maître es chairs. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-yV9f1fekqGs/XibTmCwzV-I/AAAAAAAALgI/k8LshS2PFeskYN0XPMzGoWMCltXZi7mvQCLcBGAsYHQ/s1600/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_006.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="403" height="210" src="https://1.bp.blogspot.com/-yV9f1fekqGs/XibTmCwzV-I/AAAAAAAALgI/k8LshS2PFeskYN0XPMzGoWMCltXZi7mvQCLcBGAsYHQ/s400/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_006.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-qrJaTmrAxJI/XibTmLqt3MI/AAAAAAAALgM/gOAuWiMrzWg01mmDmVgyzWcQQrYhEYdSwCLcBGAsYHQ/s1600/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_002.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="403" height="210" src="https://1.bp.blogspot.com/-qrJaTmrAxJI/XibTmLqt3MI/AAAAAAAALgM/gOAuWiMrzWg01mmDmVgyzWcQQrYhEYdSwCLcBGAsYHQ/s400/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid_002.gif" width="370" /></a></div>
<br />
Porté par son irréprochable duo d'actrices, <i>Orgasmo nero</i> offre à l'interprète d'Helen, Nieves Navarro, connue au début de la décennie sous le pseudonyme de Susan Scott, un de ses rôles les plus marquants, loin de son précédent personnage ingrat d'épouse frustrée et nymphomane, dans <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/08/emanuelle-chez-les-cannibales-joe.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Emanuelle chez les cannibales</b></i></span></a> du même Joe D'Amato. Croisée dans <i>Sesso nero</i>, Lucia Ramirez, nouvelle muse caribéenne du réalisateur, par son physique juvénile et, paradoxalement, son jeu limité, incarne au mieux cette représentation mystique de la sexualité. Enfin, non sans surprise, on s'étonnera de la présence d'un Richard Harrison à contre-emploi, sinon perdu, du moins en position fort inconfortable (selon ses dires, celui-ci ne savait pas qu'il tournait dans un film érotique<span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>3</b>]</sup></span></span></span></span></span></span> - à la vision de sa prestation, on serait presque tenté de le croir<span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">e</span></span></span></span></span></span>), présence décalée complétant finalement une distribution et des personnages masculins (hétéronormés) grotesques et méprisants. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<i>Orgasmo Nero</i> fut édité en zone 2 par Bach Films en 2016 à l'instar du classique <i>Sesso nero</i>.<br />
<br />
Recommandé.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-E_4PbWdFqAI/XiHg2_UZZbI/AAAAAAAALfY/g9QAAwkywxU6koUNEDyfbKJ3PcaJ0XG_gCLcBGAsYHQ/s1600/RHCS-Notation-3.5sur5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="34" src="https://1.bp.blogspot.com/-E_4PbWdFqAI/XiHg2_UZZbI/AAAAAAAALfY/g9QAAwkywxU6koUNEDyfbKJ3PcaJ0XG_gCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-3.5sur5.png" width="320" /></a></div>
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<br /></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-IHQg9VXJBTA/XibSUP8L--I/AAAAAAAALfk/JO9DZMOAgCoEuqSU1p9SpzofWYfKOEN1QCLcBGAsYHQ/s1600/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="403" src="https://1.bp.blogspot.com/-IHQg9VXJBTA/XibSUP8L--I/AAAAAAAALfk/JO9DZMOAgCoEuqSU1p9SpzofWYfKOEN1QCLcBGAsYHQ/s1600/Orgasmo%2Bnero%2B%25281980%2529_xvid.gif" /></a></div>
</div>
</div>
<br />
<b>Orgasmo nero</b> (Les plaisirs d'Hélène) | 1980 | 93 min | 1.66 : 1 | Couleurs<br />
Réalisation : Joe D'Amato<br />
Scénario : Aristide Massaccesi<br />
Avec : Nieves Navarro, Richard Harrison, Lucia Ramirez, Mark Shannon
<br />
Musique : Stelvio Cipriani
<br />
Directeur de la photographie : Alberto Spagnoli
<br />
<div style="text-align: left;">
Montage : Haidi Morras</div>
<div style="text-align: center;">
___________________________________________________________________________________________________</div>
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[<b>1</b>] Sa légendaire humilité l'empêchait de se considérer comme un auteur mais davantage comme un bon artisan, souhaitant finalement que le public retienne plus ses qualités de chef opérateur que de metteur en scène Bis.<br />
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[<b>2</b>] Thématique récurrente chez Joe D'Amato avec l'héroïne Black Emanuelle incarnée par <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Laura%20Gemser" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Laura Gemser</b></span></a> dans son rôle « d'agente perturbatrice et ambassadrice de l'amour libre saphique auprès des femmes qu'elle croise ».</div>
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[<b>3</b>] En attendant que le blond moustachu ne découvre les méthodes de travail du Hongkongais <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2015/08/flic-ou-ninja-godfrey-ho-1986.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Godfrey Ho</b></span></a>.</div>
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<div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
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dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-40292331832680024792019-12-27T18:02:00.002+01:002019-12-27T18:46:59.352+01:00Funky Front Covers - Part XIII <div style="text-align: justify;">
Comme chaque année, depuis désormais une décennie, voici le rendez-vous annuel de la fin du mois de décembre où le RHCS convie les amateurs et amatrices de sensations fortes. Non content de vous souhaiter nos meilleurs vœux, chantons tous l'avènement de la treizième saison des <b><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/funky%20front%20covers" target="_blank"><span style="color: #990000;">Funky front covers ©</span></a></b>, ou le meilleur du pire des pochettes les plus insolites ou sexuées des musiques funk, disco et consorts des années 70
et 80.</div>
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Classique parmi les classiques, afin de débuter en douceur cette nouvelle saison, avant de débrider par la suite nos sens, offrons nous une mise en bouche à base de déguisement :</div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-CJ1FAGVCUNQ/Xf6L2JEqO-I/AAAAAAAALd4/1RFN6O2Mw9EIfalEVWdirzlxosKlGMONACLcBGAsYHQ/s1600/Dynasty%2B-%2B1979%2B-%2BYour%2BPiece%2BOf%2BThe%2BRock.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-CJ1FAGVCUNQ/Xf6L2JEqO-I/AAAAAAAALd4/1RFN6O2Mw9EIfalEVWdirzlxosKlGMONACLcBGAsYHQ/s320/Dynasty%2B-%2B1979%2B-%2BYour%2BPiece%2BOf%2BThe%2BRock.jpg" width="240" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-kwqdCf9r09M/Xf6L2PCAdnI/AAAAAAAALd0/mSFQsBVa7YAIqZyhdd2zDka8UnjEhrO6QCLcBGAsYHQ/s1600/Mafia%2B%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BPush%2BPush%2BMan%2B1977.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="603" data-original-width="599" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-kwqdCf9r09M/Xf6L2PCAdnI/AAAAAAAALd0/mSFQsBVa7YAIqZyhdd2zDka8UnjEhrO6QCLcBGAsYHQ/s320/Mafia%2B%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BPush%2BPush%2BMan%2B1977.jpeg" width="240" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-6DmZX8G0jYU/Xf6L2PURgDI/AAAAAAAALdw/iADlXtWfVVUYKRwMVz0e_0d0kdrdBiDqQCLcBGAsYHQ/s1600/Midnight%2BStar%2B-%2BStanding%2BTogether%2B%25281981%2529.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-6DmZX8G0jYU/Xf6L2PURgDI/AAAAAAAALdw/iADlXtWfVVUYKRwMVz0e_0d0kdrdBiDqQCLcBGAsYHQ/s320/Midnight%2BStar%2B-%2BStanding%2BTogether%2B%25281981%2529.jpg" width="240" /></a></div>
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<a name='more'></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Formé en 1978, par le duo de producteurs, Dick Griffey, fondateur du label Solar Records, et Leon Sylvers III, Dynasty publie son premier album, <i><b>Your Piece Of The Rock</b></i>, l'année suivante. D'une mise en scène inspirée, au hasard, des pochettes de Shalamar (autre formation signée sur Solar), Dynasty se fait remarquer dès ce premier opus dans les charts anglais par leur hit <a href="https://www.youtube.com/watch?v=3MNFJBbiRNE" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b><i>I Don't Want to Be a Freak (But I Can't Help Myself)</i></b></span></a>. Datant de 1977, les recherches concernant le groupe de disco allemand Mafia furent plutôt infructueuses. Auteur d'un unique single <a href="https://youtu.be/egjmlnCuNRc" target="_blank"><i><b><span style="color: #990000;">Push Push Man</span></b></i></a>, écrit par les dénommés <span class="st">H. Carpendale et J. Horn, on aura vite compris les motivations des producteurs à l'écoute de cette resucée teutonne voulant surfer sur le succès de <b><i>Ma Baker</i></b> de Boney M. Provenant du Kentucky sous la houlette des frères </span>Calloway, le trompettiste Reginald et le tromboniste Vincent, accompagnés de la chanteuse Belinda Lipscomb, Midnight Star furent déjà les auteurs d'un premier album, <i><b>The Beginning</b></i>, à la pochette science-fictionnelle. L'année suivante, leur deuxième opus, signé (de nouveau) chez Solar Records, joue la carte de l'exotisme merveilleux, avec ces costumes évoquant ceux d'Earth, Wind and Fire, le disque leur offrant leur premier hit <a href="https://www.youtube.com/watch?v=lyOowwr9uFA" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>I've Been Watching You</b></i>.</span></a></div>
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Des déguisements, c'est bien, mais entre filles, c'est encore mieux...</div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-cnImxDIcRXI/XgTzHCiqWLI/AAAAAAAALeY/H1tBVywsGV4bDfEsA6Avr8cpjX2pYz92gCLcBGAsYHQ/s1600/Arabesque%2B-%2BCity%2BCats%2B%25281979%2529.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="365" data-original-width="400" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-cnImxDIcRXI/XgTzHCiqWLI/AAAAAAAALeY/H1tBVywsGV4bDfEsA6Avr8cpjX2pYz92gCLcBGAsYHQ/s320/Arabesque%2B-%2BCity%2BCats%2B%25281979%2529.jpeg" width="263" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-qy-7OGwfGGE/Xf5Z52PQFNI/AAAAAAAALcE/znwoeh5RH8Q27z7ghsyRLBJBamQg4ZavwCLcBGAsYHQ/s1600/Musique%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BKeep%2BOn%2BJumpin%2527%2B1978.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-qy-7OGwfGGE/Xf5Z52PQFNI/AAAAAAAALcE/znwoeh5RH8Q27z7ghsyRLBJBamQg4ZavwCLcBGAsYHQ/s320/Musique%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BKeep%2BOn%2BJumpin%2527%2B1978.jpg" width="240" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-xTvn127j5rE/Xf5Z55g9HLI/AAAAAAAALcM/0fMfwqyGBZUgK6J87fM9uD5oae9pGrZ-QCLcBGAsYHQ/s1600/New%2BParadise%2B-%2BNew%2Bparadise%2B%2B%25281979%2529.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-xTvn127j5rE/Xf5Z55g9HLI/AAAAAAAALcM/0fMfwqyGBZUgK6J87fM9uD5oae9pGrZ-QCLcBGAsYHQ/s320/New%2BParadise%2B-%2BNew%2Bparadise%2B%2B%25281979%2529.jpg" width="240" /></a></div>
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Si le nom évoque en nos contrées les enquêtes policières gériatriques d'Angela Lansbury, Arabesque est aussi et surtout le nom d'un groupe disco allemand, connu pour avoir intégré à partir de son second album, <i><b>City Cats</b></i> (1979), la dénommée Sandra Lauer. Une demoiselle âgée de 17 ans qui, non contente d'exhiber crânement son aisselle droite sur ladite pochette, connaitra après la dissolution du trio en 1984 une carrière solo, sous son seul prénom, auréolée de quelques succès dont <i><b>In the Heat of the Night</b></i> l'année suivante, clin d'œil volontaire, ou non, à l'une des chansons dudit disque, <a href="https://youtu.be/XDXDJa4cgBY" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>In The Heat of a Disco Night</b></i></span></a>, composé comme toujours par un certain Jean Frankfurter (alias Erich Ließmann), version bis de son compatriote Frank Farian, producteur et tête pensante du quartette Boney M. Autre formation créature d'un producteur omnipotent, dans la grande tradition du disco, le groupe Musique cache derrière ses trois chanteuses l'américain Patrick Adams, ex-collaborateur de Black Ivory (trio croisé lors des <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2015/12/funky-front-covers-part-ix.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Funky Front Covers - Part IX</b></span></a>) et qui signa, avec ce premier album, <a href="https://youtu.be/r0wgxTHWX6I" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Keep on Jumpin'</b></i></span></a>, un des succès de l'année 1978 dans les clubs étasuniens avec le single <a href="https://youtu.be/w7xfOeGa15Q" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>In the Bush</b></i></span></a> en face A et le titre éponyme en face B. Dernier trio factice, New Paradise, et ses trois nymphettes drapées dans du satin rose en couverture de ce premier album éponyme, est la création du français Leo Carrier, formation qui signera jusqu'en 1983 quatre albums dont un <i><b>La fête</b></i> en 1981, avec comme section rythmique, Jannick Top, ex-Magma, à la basse, et un certain Bernard "Minet" Wantier à la batterie et aux percussions. </div>
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Rarement évoqué dans les précédentes éditions, cédons la place à quelques illustrations décalées...</div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-r7ZHCCKLUhg/Xf5nqiry9EI/AAAAAAAALc8/u2HADSWENjsvRFgyZlfwTMZsdqUvr_vDwCLcBGAsYHQ/s1600/Venus%2BRising%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BLive%2BOn%2BVenus%2B1977.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-r7ZHCCKLUhg/Xf5nqiry9EI/AAAAAAAALc8/u2HADSWENjsvRFgyZlfwTMZsdqUvr_vDwCLcBGAsYHQ/s320/Venus%2BRising%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BLive%2BOn%2BVenus%2B1977.jpeg" width="240" /></a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-JDwPzXWKjF0/Xf5nqsoDMDI/AAAAAAAALdE/M_BQcpzftrMynDEUv8v021eFXGmwV2-BwCLcBGAsYHQ/s1600/Witch%2BQueen%2B-%2BWitch%2BQueen%2B%25281979%2529.jpg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="1580" data-original-width="1600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-JDwPzXWKjF0/Xf5nqsoDMDI/AAAAAAAALdE/M_BQcpzftrMynDEUv8v021eFXGmwV2-BwCLcBGAsYHQ/s320/Witch%2BQueen%2B-%2BWitch%2BQueen%2B%25281979%2529.jpg" width="240" /></a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-r7ZHCCKLUhg/Xf5nqiry9EI/AAAAAAAALc8/u2HADSWENjsvRFgyZlfwTMZsdqUvr_vDwCLcBGAsYHQ/s1600/Venus%2BRising%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BLive%2BOn%2BVenus%2B1977.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-1Npm8Go_WYI/Xf5nqovEdkI/AAAAAAAALdA/kk1iw-RslVoBBhlOwcwxWmvj93ego0HBgCLcBGAsYHQ/s1600/Zebra%2B1978.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-1Npm8Go_WYI/Xf5nqovEdkI/AAAAAAAALdA/kk1iw-RslVoBBhlOwcwxWmvj93ego0HBgCLcBGAsYHQ/s320/Zebra%2B1978.jpeg" width="240" /></a></div>
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Produit par Morty Craft, ancien féru d'easy-listening accompagné de ses Singing Strings durant la décennie 60's, et enregistré sur les terres new-yorkaises, l'unique album de Venus Rising, <i><b>Live on Venus</b></i> (1977), a tout de l'objet obscur. On n'en saura pas plus. Reste cette pochette d'une Vénus semi-minérale. Autre disque tout droit sortir d'où on ne sait où, <i><b>Witch Queen</b></i> est l'unique album éponyme datant de 1979 d'une formation menée par le producteur italo-canadien Gino Soccio. La même année, il sortit sous son vrai nom l'album <i><b>Outline</b></i>, dont le single <a href="https://youtu.be/wWxsqkQSlos" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Dancer</b></i></span></a> lui valut un certain succès dans les clubs outre-Atlantique. En sus de cette pochette en décalage avec l'univers disco, Witch Queen compte deux reprises dansantes de deux classiques du rock, le glam <a href="https://youtu.be/jfcJCHVzoqc" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Get It On</b></i></span></a> du T. Rex de Marc Bolan, et encore plus étonnant le <b><i>All Right Now</i></b> de Free. D'une pochette qu'on croirait tirée d'un film d'exploitation crapoteux made in Italy, <a href="https://youtu.be/i3wCFIxQ-NM" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b><i>Zebra</i></b></span></a> est le fruit déviant, si on en croit les rares crédits, de la collaboration entre deux producteurs hexagonaux, Alain Lacour et Jean Lahcene, ou une version ultra bis en somme de la bande originale du film <i><b>Brigade mondaine</b></i> signée Cerrone la même année. </div>
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Passons enfin aux choses sérieuses avec ces trois pochettes des plus expressives...</div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-ZMcUwhaUXmc/Xf5oyYICmEI/AAAAAAAALdU/vrmSKxjdXykNNXzu95NrgWSCaAQpHPZuACLcBGAsYHQ/s1600/Juicy%2B-%2BSing%2BThe%2BMessage.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="318" data-original-width="320" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-ZMcUwhaUXmc/Xf5oyYICmEI/AAAAAAAALdU/vrmSKxjdXykNNXzu95NrgWSCaAQpHPZuACLcBGAsYHQ/s320/Juicy%2B-%2BSing%2BThe%2BMessage.jpeg" width="240" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-7W5xM9N6nwg/Xf5oyfnQJpI/AAAAAAAALdc/il5Mn8Ay0UohPtYZAg2w_Uj4d1BdevwQwCLcBGAsYHQ/s1600/Champagne-Explosion_1978.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="594" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-7W5xM9N6nwg/Xf5oyfnQJpI/AAAAAAAALdc/il5Mn8Ay0UohPtYZAg2w_Uj4d1BdevwQwCLcBGAsYHQ/s320/Champagne-Explosion_1978.jpeg" width="240" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-Gy0YHGlJH54/Xf5oyVoSJaI/AAAAAAAALdY/6SdYjdOAQasdqTUHSYqMGzOGPetE2PicwCLcBGAsYHQ/s1600/The%2BPumps%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BPetroleum%2B1979.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-Gy0YHGlJH54/Xf5oyVoSJaI/AAAAAAAALdY/6SdYjdOAQasdqTUHSYqMGzOGPetE2PicwCLcBGAsYHQ/s320/The%2BPumps%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BPetroleum%2B1979.jpeg" width="240" /></a></div>
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Premier album éponyme de Juicy, l'aspect équivoque de la pochette et du nom du groupe a de quoi surprendre en découvrant que cette formation est composée exclusivement d'une fratrie, Jerry et Katreese Barnes. Sorti la même année en 1982 que leur précédent et premier single, <a href="https://youtu.be/qlEqiUy1-zU" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Don't Cha Wanna</b></i></span></a>, le disque connut un succès des plus relatifs, les Barnes atteignant une plus grande notoriété avec la chanson <i><b>Beat Street Stru</b><b>t</b></i>, incluse dans la bande originale du film du même nom, <i><b>Beat Strut</b></i>, ou l'un des premiers longs métrages à s'intéresser à la culture hip-hop en 1984, puis l'année suivante avec leur plus grand succès, la chanson <i><b>Sugar Free</b></i>. Autre formation inconnue, provenant du Canada, Champagne explosion cache derrière ce patronyme débordant le couple Denis et Denyse LePage, futur leader du groupe disco québécois Lime (découvert lors des <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2016/12/funky-front-covers-part-x.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Funky Front Covers - Part X</b></span></a>). Composé pour moitié, soit la face A, par Peter Di Milo, la seconde face contient deux reprises, <a href="https://youtu.be/0XhxW1W9sMc" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Love Now, Hurt Later</b></i></span></a> de Giorgio Moroder, tiré de l'album <i><b>Love's in You, Love's in Me</b></i>, et plus surprenant une relecture du <span class="tracklist_track_title"><a href="https://youtu.be/V3gqRR-XiNg" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Jesus Christ Super Star</b></i></span></a> d'Andrew Lloyd Webber. Parodique au possible, la pochette de l'unique disque des Pumps, <a href="https://youtu.be/UTWNqwZov84" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Petroleum</b></i></span></a>, dissimule le trio de producteur et compositeurs, François Bernheim, Jean-Pierre Lang et, rien de moins que le touche-à-tout, Boris Bergman.</span></div>
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<span class="tracklist_track_title">Dernier tour de piste, l'ambiance devient torride, et les corps de plus en plus moites et lascifs...</span></div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-S_4tWol3arA/Xf5lPp2oNtI/AAAAAAAALco/4U8HFhbKDzcPEuRfce-X1UTEZD_4uS9gwCLcBGAsYHQ/s1600/Spinach%2B-%2B1%2B-%2B1973.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-S_4tWol3arA/Xf5lPp2oNtI/AAAAAAAALco/4U8HFhbKDzcPEuRfce-X1UTEZD_4uS9gwCLcBGAsYHQ/s320/Spinach%2B-%2B1%2B-%2B1973.jpeg" width="240" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-extQxECQ9hQ/Xf5lPhj_XDI/AAAAAAAALcg/QtFoUVDUokc94HacaR8w3-Y-go_5kHDmwCLcBGAsYHQ/s1600/Bimbo%2BJet%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BLove%2BTo%2BLove%2B1979.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="588" data-original-width="588" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-extQxECQ9hQ/Xf5lPhj_XDI/AAAAAAAALcg/QtFoUVDUokc94HacaR8w3-Y-go_5kHDmwCLcBGAsYHQ/s320/Bimbo%2BJet%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BLove%2BTo%2BLove%2B1979.jpeg" width="240" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-ENdP7GwpcrY/Xf5lPgY7R-I/AAAAAAAALck/VpIt7aVuylIa5j0ehtmWahbSVPtKgtQ9QCLcBGAsYHQ/s1600/Jumbo%2B%252776%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BSexy%2BLady%2B%2528Let%2527s%2BDance%2BDance%2BDance%2BTo%2BJumbo%2B%252776%2529.jpeg" style="margin-left: 0.2em; margin-right: 0.2em;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-ENdP7GwpcrY/Xf5lPgY7R-I/AAAAAAAALck/VpIt7aVuylIa5j0ehtmWahbSVPtKgtQ9QCLcBGAsYHQ/s320/Jumbo%2B%252776%2B%25E2%2580%258E%25E2%2580%2593%2BSexy%2BLady%2B%2528Let%2527s%2BDance%2BDance%2BDance%2BTo%2BJumbo%2B%252776%2529.jpeg" width="240" /></a></div>
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Père de l'euro disco, Giorgio Moroder, avant de poser les bases du genre depuis son légendaire Musicland Studios munichois, forma un court instant le groupe Spinach avec le chanteur allemand Michael Holm. Sorti en 1973, leur seul et unique album, nommé sobrement <i><b>Spinach 1</b></i> ne laisse en rien présager la révolution électro-dansante à venir, Moroder restant encore dans un style purement pop/rock 70's. Deux ans plus tard, son album de transition électronique <i><b>Einzelgänger </b></i>(1975) annoncera sa nouvelle direction. Après des débuts latino, la paire Bimbo Jet, composée de Claude Morgan et Laurent Rossi (fils de Tino), revenait en 1979 avec leur dernier 45 tours <a href="https://youtu.be/SpYJHl_48T0" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Love to Love</b></i></span></a>, dans la continuité de leur précédent single <b><i>Love Is What We Need</i></b>, trois ans plus tôt, qui amorçait déjà leur virage disco. <i>The last but not the least</i>, concluons cette treizième édition avec le premier album de Jumbo '76, alias le tromboniste français Charles Orieux et le guitariste allemand Ingo Cramer, deux musiciens de studio venus faire leur beurre, avec dame lascive en sus, dans le genre, avec <a href="https://youtu.be/-beOObYAiCg" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Sexy Lady (Let's Dance Dance Dance To Jumbo '76)</b></i></span></a>, paire que l'on retrouvera deux ans plus tard sous le sobriquet Charingo.</div>
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En vous donnant déjà rendez-vous l'année prochaine pour une nouvelle saison des <b>Funky front covers ©</b> ! </div>
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<div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
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dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-26400015668931846372019-12-17T16:30:00.006+01:002023-01-27T18:06:42.409+01:00Sesso nero - Joe D'Amato (1980)<div style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-0eRvrEjqi0I/XeFH1pOshDI/AAAAAAAALYs/XTNAL6Ivs_IHf9M3bHoZ5Pdyt40Q9pP1gCLcBGAsYHQ/s1600/Sesso-Nero-DVD.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="400" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-0eRvrEjqi0I/XeFH1pOshDI/AAAAAAAALYs/XTNAL6Ivs_IHf9M3bHoZ5Pdyt40Q9pP1gCLcBGAsYHQ/s200/Sesso-Nero-DVD.jpg" width="133" /></a>Re : L'histoire est connue des initié.e.s. Après avoir donné ses lettres de noblesse déviante à la série <b><i>Black Emmanuelle</i></b> avec la belle métisse <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Laura%20Gemser" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Laura Gemser</b></i></span></a> entre 1976 et 1978, le réalisateur bis <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Joe%20D%27Amato" target="_blank"><b><span style="color: #990000;">Joe D'Amato</span></b></a> quittait les rives de la soft <i>sexploitation</i>, non sans en avoir redéfini les limites à grand renforts de provocation ultime, pour <span style="text-align: start;">franchir de nouveaux seuils de tolérance au grand dam des censeurs du monde entier. Passé quelques Mondos bricolés à la va-vite (enfin plus qu'à l'accoutumée), </span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">Joe D'Amato faisait encore parler de lui dans les milieux concernés avec son premier long métrage 100 % gore, <b><i>Blue Holocaust</i></b> (1979), ou la romance nécrophile d'un jeune taxidermiste dans l'Italie du Nord. Mieux, le Romain avec l'aide de son comparse Luigi Montefiori, alias George Eastman, embarquait pour </span></span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">la République Dominicaine</span></span></span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">, où furent mis en scène </span></span></span></span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">plusieurs longs métrages qui marquèrent durablement le cinéma d'exploitation et la pornographie européenne : <b><i>Hard Sensation</i></b>, <b><i>Exotic Love</i></b>, <i><b>Porno Holocaust</b></i>, <b><i>Orgasmo nero</i></b>, <b><i>La nuit fantastique des morts-vivants</i></b> et enfin, celui qui nous intéresse </span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><b><i>Sesso nero</i></b></span></span></span></span></span></span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup>. Un étalon (moustachu), de jolies filles, une destination paradisiaque, tous les éléments étaient réunis pour faire de ce <i>Sexe noir</i> un modèle du genre. Et bien plus encore, car c'était sans compter la capacité de Joe D'Amato à sortir, faut-il encore le rappeler, des sentiers battus. Mais n'allons pas trop vite.</span></span></span></span></span></span></div>
<br />
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Atteint d'une hypertrophie de la prostate, Mark Lester (<b>Mark Shannon</b>), homme marié et coureur de jupons cynique, doit se résigner à une ablation qui le rendra impuissant. En accord avec son chirurgien, il décide de déplacer de quinze jours la date de l'opération afin de se réfugier à Saint-Domingue, là où il était tombé follement amoureux de la jeune Marja (<b>Annj Goren</b>). A son arrivée, Mark est persuadé de la voir à chaque coin de rue, tandis que Jacques (<b>George Du Brien</b>) lui annonce que Marja s'est suicidée après leur rupture. Entre ses crises de douleur et ses hallucinations, Mark commence à perdre la raison... <br />
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<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-9PWEbwdztq8/Xfjwz8eLxbI/AAAAAAAALZI/2WrxLN4BKrYd5nL6EENHQKKkoUtNS_G8ACLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_005.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="214" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-9PWEbwdztq8/Xfjwz8eLxbI/AAAAAAAALZI/2WrxLN4BKrYd5nL6EENHQKKkoUtNS_G8ACLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_005.gif" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-p5vQQoisB0I/XfjxkZ6HWWI/AAAAAAAALZg/lUs96UE9gq8wKoMBy3S2sjbSgK8SAH0egCLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_003.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="214" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-p5vQQoisB0I/XfjxkZ6HWWI/AAAAAAAALZg/lUs96UE9gq8wKoMBy3S2sjbSgK8SAH0egCLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_003.gif" /></a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-9PWEbwdztq8/Xfjwz8eLxbI/AAAAAAAALZI/2WrxLN4BKrYd5nL6EENHQKKkoUtNS_G8ACLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_005.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"> </a></div><br />
Filmé en novembre 1979, d'après un scénario de <b><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/George%20Eastman" target="_blank"><span style="color: #990000;">George Eastman</span></a></b> <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>2]</b></sup></span></span></span></span></span></span>, qui interprète le temps d'une scène l'un des amis de Mark, et propriétaire d'un club, <i>Sesso nero</i> s'inscrit idéalement dans la série des longs métrages précités et tournés à Saint-Domingue. Mieux, <i>Sesso nero</i> constitue, une fois encore, la preuve du caractère misandre des longs métrages réalisés par cet artisan de la sexploitation depuis <b><i>Emmanuelle et Françoise</i></b> (1975). <span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">Premier film hardcore italien distribué dans les salles, <i>Sesso nero</i> est ainsi, aussi et surtout, l'alpha et l'oméga du film pornographique </span></span></span></span></span></span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">mortifère, sur les traces d'un </span></span></span></span></span></span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/06/black-emanuelle-autour-du-monde-joe.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b><i>Black Emanuelle autour du monde</i></b></span></a> dont la version <i>uncut</i>, trois ans plus tôt, se démarquait déjà par son atmosphère malaisante inédite, </span></span></span></span></span></span><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;"><span style="text-align: start;">loin, très loin de la complaisance supposée des films de ce genre. </span></span></span></span></span></span><br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-M15rt4YoStM/Xfjxu1zsdjI/AAAAAAAALZo/NAwtRKnQwp4ytedILEBP-QWofpkeFvxWwCLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_001.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="214" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-M15rt4YoStM/Xfjxu1zsdjI/AAAAAAAALZo/NAwtRKnQwp4ytedILEBP-QWofpkeFvxWwCLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_001.gif" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-L2eXTqC1GF0/XfjxuyxnR9I/AAAAAAAALZs/vUxcuHwCPh8czQNF1n9xFpktPV81hYXPwCLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="214" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-L2eXTqC1GF0/XfjxuyxnR9I/AAAAAAAALZs/vUxcuHwCPh8czQNF1n9xFpktPV81hYXPwCLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_xvid.gif" /></a></div>
</div>
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Du canevas classique du film Mondo, soit un savant mélange d'exotisme, d'érotisme, le tout saupoudré cette fois-ci, pour faire couleur locale, de clichés vaudou, le scénario emprunte, sans surprise, dans la lignée des films appartenant au cycle caribéen de Joe d'Amato, autant au fantastique, par les apparitions de la défunte Marya, qu'au gore, par sa conclusion tranchante. Aspiré par une spirale guidée par Éros et Thanatos, Mark est décrit comme un personnage cynique et détestable. Marié par intérêt à Liza (<b>Lola Burdan</b>), ce dernier débarque sur l'île sans l'en informer, parti en vain à la recherche de son seul et unique amour qu'il avait abandonné une dizaine d'années auparavant. Sans changer une once de son comportement misogyne, Mark profite de ses derniers instants de virilité pour faire chanter et abuser sexuellement Lucia (<b>Lucía Ramírez</b>), ex-prostituée et petite-amie de Jacques, ou violer sa propre femme. Pire, dans ce contexte délétère, l'égocentrisme des autres personnages du film, Jacques et Liza, conforte la morale pessimiste et le désespoir trouble qui règne au sein de <i>Sesso nero</i>. <br />
<br /></div>
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Victime de ses propres démons, hanté par des visions obscènes, Mark est témoin des ébats sexuels de Marya. Plongeant à mesure, irrémédiablement, dans la folie, l'issue fatale apparait des plus inévitables. Variation bis du <i><b>Vertigo</b></i> d'<a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Alfred%20Hitchcock" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Alfred Hitchcock</b></span></a>, <i>Sesso nero</i>, n'est pas, on l'aura compris, le film pornographique auquel le public non D'Amatophile pouvait s'attendre. Tant mieux. Quant aux scènes présumées émoustillantes, comme le laisse présager l'ambiance morbide du long métrage, celles-ci conduisent aussi, de par leur décalage, à accroitre le malaise. </div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-O4-go4tS9-s/Xfjx1yqdEEI/AAAAAAAALZ4/AKTONvNyaigHcmdjq8Y4zGkSd3ZMVSQGQCLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_009.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="214" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-O4-go4tS9-s/Xfjx1yqdEEI/AAAAAAAALZ4/AKTONvNyaigHcmdjq8Y4zGkSd3ZMVSQGQCLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_009.gif" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-hO5ahWjjqB8/Xfjw-Zf0ViI/AAAAAAAALZQ/Npbx1_EKi5wP3q0IqiFCZCAX9OV9HGn-ACLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_007.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="214" data-original-width="370" src="https://1.bp.blogspot.com/-hO5ahWjjqB8/Xfjw-Zf0ViI/AAAAAAAALZQ/Npbx1_EKi5wP3q0IqiFCZCAX9OV9HGn-ACLcBGAsYHQ/s1600/Exotic_Malice-CG-AllRounder_xvid_007.gif" /></a></div>
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Marqué par la présence des égéries de Joe
D'Amato, l'italienne Annj Goren et la dominicaine Lucia Ramirez, la distribution compte également dans les rangs Mark Shannon (alias Manlio Cercosimo), un des premiers hardeurs italiens, connu principalement pour ses films avec Joe D'Amato. Mis en musique par le fidèle Nico Fidenco, et en dépit de conditions de production brutes, <i>Sesso nero</i> n'a rien perdu, près de quatre décennies après sa sortie, de son charme vénéneux. Le film fut édité en zone 2 par Bach Films en 2016 avec <i>Orgasmo Nero</i> (Les plaisirs d'Hélène).</div>
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Culte.<br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-rRq_aq-5ZGk/XfjtD-rhMtI/AAAAAAAALY8/UXmzg2mF9z8hylQT7PJCAkpelQ3XzCHnACLcBGAsYHQ/s1600/RHCS-Notation-4sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="34" src="https://1.bp.blogspot.com/-rRq_aq-5ZGk/XfjtD-rhMtI/AAAAAAAALY8/UXmzg2mF9z8hylQT7PJCAkpelQ3XzCHnACLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-4sur5.png" width="320" /></a></div>
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</div>
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<br />
<b>Sesso nero</b> | 1980 | 79 min | 1.66 : 1 | Couleurs<br />
Réalisation : Joe D'Amato<br />
Scénario : George Eastman<br />
Avec : Mark Shannon, Annj Goren, Lola Burdan, Lucia Ramirez, George Du Brien, George Eastman<br />
Musique : Nico Fidenco <br />
Directeur de la photographie : Enrico Biribicchi <br />
Montage : Ornella Micheli <br />
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[<b>1</b>] Ajoutons à cette liste <i><b>Paradiso Blu</b></i>, signé sous le pseudonyme Anna Bergman, fille d'Ingmar, qui joue les premiers rôles dans cette relecture du <i><b>Lagon bleu</b></i>, et le dytique pornographique <i><b>Blue Erotic Climax</b></i> / <i><b>Super Climax</b></i> signé cette fois-ci du pseudo Alexandre Borsky, le dénommé Claudio Bernabei (scénariste de <a href="https://therockyhorrorcriticshow.tumblr.com/tagged/la-morte-ha-sorriso-all%27assassino" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>La mort a souri à l'assassin</b></i></span></a> ou, pour rappel, le premier long métrage officiel de D'Amato signé de son vrai nom Aristide Massaccesi) ayant également coréalisé ces deux longs métrages.<br />
<br />
[<b>2</b>] La légende veut que le géant Génois ait proposé à D'Amato, après avoir perdu tout son argent au jeu, d'écrire un scénario en une journée pour un million de lires.</div>
<br />
<div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
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dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-70962638709615216882019-11-25T17:32:00.002+01:002020-05-28T14:21:50.473+02:00Emanuelle et les filles de Madame Claude - Joe D'Amato (1978)<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;">
<img height="200" src="https://i99.fastpic.ru/big/2018/0804/75/54196537e64452895f38d04de9fbd675.jpg" width="140" /></div>
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Cinquième long métrage de la série <i>Black Emanuelle</i> mis en scène par <b><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Joe%20D%27Amato" target="_blank"><span style="color: #990000;">Joe D'Amato</span></a></b>, <i><b>Emanuelle et les filles de Madame Claude</b></i> marqua la fin des aventures de l'héroïne créée, trois ans plus tôt, par Bito Albertini. D'un premier épisode inspiré par le phénoménal succès du film réalisé par Just Jaeckin, ce dernier volet fermait le ban des exploits érotiques de la belle photo-reporter en reprenant à son compte, en guise de clin d'œil opportuniste, le personnage principal du dernier long métrage du cinéaste français, <b><i>Madame Claude </i></b>sorti l'année précédente. La boucle était ainsi bouclée comme le veut l'adage. </div>
<br />
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En reportage à Nairobi, Emanuelle (<b>Laura Gemser</b>) désire obtenir l'interview de Giorgio Rivetti (<b>Venantino Venantini</b>), gangster italien retiré en Afrique pour affaires. Avec l'aide de son amie Susan Towers (<b>Ely Galleani</b>), celle-ci parvient à obtenir les confidences de Rivetti par l'entremise du Prince Arausani (<b>Pierre Marfurt</b>). Au cours son escale kényane, Emanuelle est intriguée par le mystérieux Francis Harley (<b>Gabriele Tinti</b>) rencontré à l'aéroport en compagnie d'une jeune femme handicapée. De retour à New-York, son collègue journaliste Walter lui apprend que Harley loue des jeunes femmes à de riches hommes d'affaires en quête de distractions...</div>
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<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-FJgn9uAA6q8/Xdv6IwGBF5I/AAAAAAAALWg/ROonLoOERzoFSmUCbD8Vr6x_DMkurgL8wCEwYBhgL/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_025.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="194" data-original-width="356" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-FJgn9uAA6q8/Xdv6IwGBF5I/AAAAAAAALWg/ROonLoOERzoFSmUCbD8Vr6x_DMkurgL8wCEwYBhgL/s400/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_025.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-czLIRR2a1lo/Xdv6IlVIqtI/AAAAAAAALWY/_OLrvzFSMzAYQ4wS_9CxV-SrSilBAgdqACEwYBhgL/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_024.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="215" data-original-width="395" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-czLIRR2a1lo/Xdv6IlVIqtI/AAAAAAAALWY/_OLrvzFSMzAYQ4wS_9CxV-SrSilBAgdqACEwYBhgL/s400/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_024.gif" width="370" /></a></div>
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<br />
De nouveau coécrit par Romano Scandariato, déjà coscénariste d'<b><i><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/08/emanuelle-chez-les-cannibales-joe.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">Emanuelle chez les cannibales</span></a></i></b>, le récit d'<i>Emanuelle et les filles de Madame Claude</i> n'avait nulle vocation à surprendre l'habitué.e des lieux. D'un premier tiers situé au Kenya, à l'instar de l'originel <i><b>Black Emanuelle</b></i>, ce sixième et dernier volet conviait ainsi, en guise de dernier tour piste, plusieurs acteurs déjà croisés précédemment, de l'incontournable Gabriele Tinti à Ely Galleani et Venantino Venantini, vus tous deux dans <b><i><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/03/black-emanuelle-en-orient-joe-damato.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">Black Emanuelle en Orient</span></a></i></b>, ou la première séquelle officielle mis en scène par Joe D'Amato. De ce recyclage des thèmes usés jusqu'à la corde, constitué comme il se doit du trio magique, saphisme, voyeurisme et masturbation féminine, il convient dès à présent d'avertir toutefois les déviants venus se repaitre une dernière fois.<br />
<br />
Si le précédent long métrage avait quelque peu fait illusion par son hybridation opportuniste, soit faire cohabiter en un seul tenant sexploitation et film de cannibales, le scénario de <i>Emanuelle et les filles de Madame Claude </i>confirme au demeurant<i> </i>l'absence remarquée de Maria Pia Fusco, responsable des scénarios des trois meilleurs épisodes de la série.<br />
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</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-SIQb0BIv_ac/Xdv6vpAQ2WI/AAAAAAAALWo/dlrCZlhZdfwKU6gqhCiY_L6nasEkiRBuQCLcBGAsYHQ/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_019.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="195" data-original-width="358" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-SIQb0BIv_ac/Xdv6vpAQ2WI/AAAAAAAALWo/dlrCZlhZdfwKU6gqhCiY_L6nasEkiRBuQCLcBGAsYHQ/s400/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_019.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-wqQn3a-Fa6Q/Xdv6vtnCsHI/AAAAAAAALWs/oYksCMjNT4IR04TQpfAbRb6iHOj-9rouwCLcBGAsYHQ/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_020.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="198" data-original-width="364" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-wqQn3a-Fa6Q/Xdv6vtnCsHI/AAAAAAAALWs/oYksCMjNT4IR04TQpfAbRb6iHOj-9rouwCLcBGAsYHQ/s400/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_020.gif" width="370" /></a></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Comme la première demi-heure de <i><b><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/06/black-emanuelle-autour-du-monde-joe.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">Black Emanuelle autour du monde</span></a></b></i>, Joe D'amato enclenche le pilotage automatique durant l'escale africaine de la belle métisse. Dernière dédicace de la série au genre Mondo, le film offre le meilleur des situations plus ou moins convenues et attendues, du safari sur terre et dans les airs (et vice-versa, le montage alternant sans aucune raison évidente les plans en van et en montgolfière), rencontre avec une tribu massaï (moins l'épilogue de <i>Black Emanuelle en Orient</i> quand celle-ci recevait les hommages courtois de bédouins croisés dans le désert marocain), plus débordement des sens et autre agitation sexuelle stimulée par cette nature insolente et primitive. Reste ce sympathique aparté dans un garage Nairobien où Susan propose au mécano du cru ses charmes en échange de ses services.<br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-oroM1Smyc_8/Xdv7gTM4K_I/AAAAAAAALXo/lJhf36k_M1gz0FEVSmZ8aauNaXskG8quACEwYBhgL/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_018.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="195" data-original-width="358" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-oroM1Smyc_8/Xdv7gTM4K_I/AAAAAAAALXo/lJhf36k_M1gz0FEVSmZ8aauNaXskG8quACEwYBhgL/s400/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_018.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-SNIrmNSaSLg/Xdv7UzUgc-I/AAAAAAAALXI/D8DPSkdhuoQZDO_wE-dLQfGXGAGL9FATACLcBGAsYHQ/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_003.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="274" data-original-width="503" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-SNIrmNSaSLg/Xdv7UzUgc-I/AAAAAAAALXI/D8DPSkdhuoQZDO_wE-dLQfGXGAGL9FATACLcBGAsYHQ/s400/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_003.gif" width="370" /></a></div>
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</div>
<br />
A New-York, Emanuelle retrouve la piste de Francis Harley, rabatteur de chair fraîche au service de madame Claude, qui tient une pension très spéciale non loin de San Diego. Témoin dans un hôtel de la mise aux enchères de jeunes femmes vendant leurs attributs aux plus offrants, Emanuelle se fait passer auprès de Harley pour une demoiselle sans le sou et prête à vendre ses charmes. Passé un deuxième tiers centré sur le personnage interprété par Gabriele Tinti, la dernière partie d'<i>Emanuelle et les filles de Madame Claude</i> se focalise, enfin, sur la maison close de ladite madame. De ces deux derniers tiers de métrage, la nostalgie des précédents débordements trash et pornographiques pourra trouver un quelque réconfort par le savoir-faire voyeuriste du maestro bis. D'Amato nous distille trois scènes érotiques qui raviront les amateurs et amatrices du genre : de la séquence décrite plus haut avec une Emanuelle armée, cette fois-ci, de son briquet appareil photo, à celle dite du trou de serrure, sans oublier celle qui émut, les quelques censeurs égarés, où Emanuelle donne de sa personne, masse et plus si affinités un vieux sénateur, sous l'œil bienveillant de madame Claude accompagnée d'une de ses protégées.<br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-mBLh-6fBL1k/Xdv771qSeZI/AAAAAAAALYM/uazgkwj1vw4eRbIJR9FnGO6cnNMHgXGNACLcBGAsYHQ/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_012.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="186" data-original-width="342" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-mBLh-6fBL1k/Xdv771qSeZI/AAAAAAAALYM/uazgkwj1vw4eRbIJR9FnGO6cnNMHgXGNACLcBGAsYHQ/s400/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_012.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-Rihx0H8KkA0/Xdv77I0qwsI/AAAAAAAALYE/4jqq8zvau0YbsNKjILhA5v1KNbi6gHnAwCLcBGAsYHQ/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_010.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="184" data-original-width="338" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-Rihx0H8KkA0/Xdv77I0qwsI/AAAAAAAALYE/4jqq8zvau0YbsNKjILhA5v1KNbi6gHnAwCLcBGAsYHQ/s400/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_010.gif" width="370" /></a></div>
<br />
De ce florilège de la soft sexploitation 70's, le personnage de Stefan (<b>Nicola D'Eramo</b> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup>), travesti et « homme » de main de madame Claude, s'écarte, on l'aura compris, des personnages habituels en sa qualité de garde-chiourme eunuque et assimilé. Dommage que son traitement, qui aurait sans aucun doute gagné en épaisseur et en pessimisme sous l'écriture de Maria Pia Fusco, n'ait donc pas été davantage exploité. Reste un personnage supposé asexué, à la solde d'un pouvoir patriarcal vieillissant, qui sera libéré par Emanuelle dans son rôle d'agente perturbatrice, et dont ledit pouvoir lui fera payer le prix fort de cette rébellion<span style="text-align: start;"> </span><span style="text-align: start;"> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>2</b>]</sup></span>, en dépit de son numéro de karatéka portnawak.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-zHVK5sfoark/Xdv7GvjUvpI/AAAAAAAALXA/SdsDexBu-pU1bIQPb6BRjY5dPo1mOyCjACLcBGAsYHQ/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_001.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="193" data-original-width="355" height="216" src="https://1.bp.blogspot.com/-zHVK5sfoark/Xdv7GvjUvpI/AAAAAAAALXA/SdsDexBu-pU1bIQPb6BRjY5dPo1mOyCjACLcBGAsYHQ/s400/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_001.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-MBJuxfMHBsY/Xdv7GqlhpyI/AAAAAAAALXE/0VO2w1xi4YMQtFbKrnEgV4btYIp6vi20gCLcBGAsYHQ/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_002.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="193" data-original-width="355" height="216" src="https://1.bp.blogspot.com/-MBJuxfMHBsY/Xdv7GqlhpyI/AAAAAAAALXE/0VO2w1xi4YMQtFbKrnEgV4btYIp6vi20gCLcBGAsYHQ/s400/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid_002.gif" width="370" /></a></div>
<br />
Édité<span style="text-align: start;"> en DVD en 2009 par Severin Films, <i>Emanuelle et les filles de Madame Claude</i>, sans faire ombrage aux anciens volets de cette série bis culte, s'inscrit en somme comme une synthèse habile mais anecdotique des précédents thèmes. Réalisateur du</span><span style="text-align: start;"> dernier chapitre des aventures de la belle photojournaliste d'investigation, D'Amato semblait déjà avoir la tête ailleurs, vers d'autres horizons plus extrêmes, qui le verront franchir de nouveau la limite avec <i><b>Blue Holocaust </b></i>(1979) et <b><i><span style="color: #960d5f;"><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/12/sesso-nero-joe-damato-1980.html" target="_blank"><font color="#960d5f">Sesso nero</font></a></span></i></b> (1980). A suivre...</span> </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-7sKFbHIM8aU/XdvoeR1XlAI/AAAAAAAALVs/lUsW7UQfzzkMfVaFGT4Ejh7sM9dIuybdACLcBGAsYHQ/s1600/RHCS-Notation-2.5sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="34" src="https://1.bp.blogspot.com/-7sKFbHIM8aU/XdvoeR1XlAI/AAAAAAAALVs/lUsW7UQfzzkMfVaFGT4Ejh7sM9dIuybdACLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-2.5sur5.png" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-w4fcRg0mA6I/Xdv5xadgPwI/AAAAAAAALV4/3XdSnxh9KIQDNg0bO-3IkNb_QYWW2rDsACLcBGAsYHQ/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid.gif" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="191" data-original-width="351" src="https://1.bp.blogspot.com/-w4fcRg0mA6I/Xdv5xadgPwI/AAAAAAAALV4/3XdSnxh9KIQDNg0bO-3IkNb_QYWW2rDsACLcBGAsYHQ/s1600/Emmanuelle%2Band%2Bthe%2BWhite%2BSlave%2BTrade%2B1978_xvid.gif" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/SiuikAtdg_E" width="560"></iframe><br /></div>
<br />
<br />
<b>La via della prostituzione</b> (Emanuelle et les filles de Madame Claude) | 1978 | 88 min | 1.85 : 1 | Couleurs<br />
Réalisation : Joe D'Amato<br />
Scénario : Romano Scandariato et Joe D'Amato d'après une histoire de Joe D'Amato<br />
Avec : Laura Gemser, Ely Galleani, Gabriele Tinti, Venantino Venantini, Pierre Marfurt, Gota Gobert<br />
Musique : Nico Fidenco
<br />
Directeur de la photographie : Aristide Massaccesi<br />
<div style="text-align: left;">
Montage : Vincenzo Tomassi</div>
<div style="text-align: center;">
___________________________________________________________________________________________________</div>
<br /><div style="text-align: justify;">[<b>1</b>] Nicola D'Eramo qui jouait déjà le rôle d'un travesti dans <i><b>Milano: il clan dei Calabresi</b></i> (1974) de Giorgio Stegani.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
[<b>2</b>] Avec en prime, une fois encore, le viol de l'héroïne (sic). Or faut-il le rappeler, la vision misandre de D'Amato ne fait aucun doute depuis <i><b>Emmanuelle et Françoise</b></i>. Le viol ici n'est pas ici pour flatter les plus bas instincts de mâles supra-déviants (encore que), il est surtout l'attaque en règle de personnages masculins envers une héroïne indépendante, agente perturbatrice et ambassadrice de l'amour libre.</div>
<br />
<div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
</div>
dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-51067354613185191142019-11-12T15:54:00.000+01:002019-11-12T16:13:20.247+01:00Vampire, vous avez dit vampire ? - Tom Holland (1985) <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-BOswOy-9Kks/XcLpLrbfHFI/AAAAAAAALT0/ENvIOtvQYlEjLeMwXT5wjrnMXHXo1pA6QCLcBGAsYHQ/s1600/3D_VAMPIRE_VOUS_AVEZ_DIT_VAMPIRE_BD_STEELBOOK_AVEC_FEUILLET_DEF_1024x1024.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="641" data-original-width="400" height="210" src="https://1.bp.blogspot.com/-BOswOy-9Kks/XcLpLrbfHFI/AAAAAAAALT0/ENvIOtvQYlEjLeMwXT5wjrnMXHXo1pA6QCLcBGAsYHQ/s200/3D_VAMPIRE_VOUS_AVEZ_DIT_VAMPIRE_BD_STEELBOOK_AVEC_FEUILLET_DEF_1024x1024.png" width="131" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Auteur des scénarios de <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2009/09/class-of-1984-mark-l-lester-1982.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Class 1984</b></i></span></a> (1982) puis de <i><b>Psychose II</b></i> (1983), Tom Holland écrivit et réalisa son premier long métrage, <b><i>Vampire, … vous avez dit vampire ?</i></b>,
au mitan de la décennie. Quelque peu refroidi par les adaptations de ses précédents scénarios, <b><i>The Beast Within</i></b> (1982) et <b><i>Scream for Help</i></b> (1984), pour ne pas les citer, Holland signa en 1985 avec cette comédie horrifique un succès critique et public inattendu, d'aucuns diraient culte tant le film s'inscrivait idéalement, encore aujourd'hui, dans son époque. Hommage au cinéma d'horreur classique, et en particulier au mythe du vampire, <i>Fright Night</i> est désormais disponible en Blu-ray et DVD dans sa restauration 4K depuis le 30 octobre 2019.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Fan de cinéma d'horreur et de l'émission <i>Vampire, ... vous avez dit vampire ?</i> présenté par Peter Vincent (<b>Roddy McDowall</b>), l'adolescent Charley Brewster (<b>William Ragsdale</b>) découvre un soir, depuis sa chambre, l'arrivée de son nouveau voisin Jerry Dandrige (<b>Chris Sarandon</b>) qui porte un cercueil. Convaincu que celui-ci est un vampire depuis l'annonce par la police de plusieurs cadavres de jeunes femmes retrouvés mutilés, Charley demande l'aide auprès de Peter Vincent, face à l'incompréhension de ses proches et de la police locale...<br />
</div>
<div style="text-align: justify;">
<a name='more'></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Lauréat de trois prix aux <i>Saturn Awards</i> dont celui du meilleur film
d'horreur, du meilleur scénario et enfin du meilleur second rôle pour Roddy
McDowall, <i>Vampire, vous avez dit vampire ?</i> se distinguait des récentes productions horrifiques datant de la première moitié de la décennie. A contre-courant de la mode des serial killers et autres resucées de Michael Myers et Jason Voorhees, à l'image de la réplique écrite par Holland dans la bouche d'un aigri et licencié <i><b> </b></i>Peter Vincent (clin d'œil évident à Peter
Cushing et Vincent Price) <sup class="reference">[<b>1</b>]</sup>, le long métrage payait donc son tribut aux classiques du cinéma fantastique. D'un récit riche en références écrit par un scénariste vampirophile orthodoxe <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>2</b>]</sup>, le film, on l'aura compris, n'avait pas vocation à offrir une version modernisée du vampirisme, mais plutôt à se définir comme un divertissement nostalgique jouant avec les codes pré-établis du genre horrifique pour adolescents. Dont acte.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-P3yNtxnfjM8/XcrAstvf2wI/AAAAAAAALUA/T25hjq5aWw4_zUTGQj_K6-pQS4U6VqpEwCLcBGAsYHQ/s1600/VAMPIRE_..._VOUS_AVEZ_DIT_VAMPIRE_05.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="426" data-original-width="1024" height="264" src="https://1.bp.blogspot.com/-P3yNtxnfjM8/XcrAstvf2wI/AAAAAAAALUA/T25hjq5aWw4_zUTGQj_K6-pQS4U6VqpEwCLcBGAsYHQ/s640/VAMPIRE_..._VOUS_AVEZ_DIT_VAMPIRE_05.jpg" width="640" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D'un argument évoquant fortement le scénario de <i>Scream for Help</i>
écrit par Tom Holland et mis en scène par Michael Winner l'année précédente, ou l'histoire d'une adolescente qui découvre que son beau-père essaie de l'assassiner, elle et sa mère, mais qui n'arrive pas à faire croire aux autres la menace qui pèse sur elles, <i>Vampire, vous avez dit vampire ?</i> se démarque davantage par son atmosphère fantastique, et par son humour, que par la complexité de son scénario. Mélange efficace de frissons et de rires, du moins dans sa première partie, avant que le récit ne glisse davantage vers l'horreur, le film prévaut par sa direction d'acteurs, Holland se rappelant au bon souvenir de son ancien passé et de ses débuts dans la profession. Chris Sarandon, révélé au mitan des années 70 dans <i><b>Un après-midi de chien</b></i> de <span style="color: #990000;"><a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2019/04/network-main-basse-sur-la-tv-sidney.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Sidney Lumet</b></span></a><span style="color: black;">, incarne ainsi un vampire à la dimension érotique recouvrée, une sensualité de mâle mûr qui ne laissera pas indifférente Amy (</span></span><b>Amanda Bearse</b>), <span style="color: #990000;"><span style="color: black;">la petite amie esseulée de Charley, qui ressemble trait pour trait à l'ex-compagne de Dandrige. Quand le croquemitaine 80's tueur en série d'adolescents nous avait habitués à occire la jeunesse ayant découvert la sexualité, <i>Vampire </i>rabat en somme les cartes avec son monstre aux canines pointues amateur de vierge éconduite. D'un rôle originalement prévu pour Vincent Price, Roddy </span></span><span style="color: #990000;"><span style="color: black;">McDowall endosse avec succès, et non sans malice, le rôle de ce faux « grand tueur de vampires </span></span><span style="color: #990000;"><span style="color: black;"><span style="color: #990000;"><span style="color: black;">»</span></span> et véritable acteur ringard, réduit à présenter des séries Z sur une chaine du câble. Enfin, sans remettre en cause la prestation de </span></span><span style="color: #990000;"><span style="color: black;">William Ragsdale et Amanda Bearse, </span></span><span style="color: #990000;"><span style="color: black;">respectivement 24 et 27 ans lors du tournage, on restera tout de même mesuré quant au choix des deux comédiens, ces derniers ayant dépassé depuis longtemps l'âge présumé des protagonistes </span></span><span style="color: #990000;"><span style="color: black;">(seul le juvénile Stephen 'Evil Ed' Geoffreys</span></span><span style="color: #990000;"><span style="color: black;"> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>3</b>]</sup>, 20 ans, arrive, avouons-le, à faire illusion). Qu'importe.</span></span><br />
<span style="color: #990000;"><span style="color: black;"><br /></span></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-YCMau4VXQlg/XcrAyVfAkkI/AAAAAAAALUE/IPKwcRWjmBUTMrKjmtu1uQGCYn9rF_NrgCLcBGAsYHQ/s1600/VAMPIRE_..._VOUS_AVEZ_DIT_VAMPIRE_06.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="426" data-original-width="1024" height="264" src="https://1.bp.blogspot.com/-YCMau4VXQlg/XcrAyVfAkkI/AAAAAAAALUE/IPKwcRWjmBUTMrKjmtu1uQGCYn9rF_NrgCLcBGAsYHQ/s640/VAMPIRE_..._VOUS_AVEZ_DIT_VAMPIRE_06.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #990000;"><span style="color: black;"></span></span></div>
<br />
Produit par la major Columbia, qui laissa à Holland, selon ses propres dires, une totale autonomie, le studio étant plus occupé par le film qui deviendra un de ses plus gros échecs de l'année
1985 <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>4</b>]</sup> (<i><b>Perfect</b></i>
avec
Jamie Lee Curtis et John Travolta), le long métrage devint cette même année le plus gros succès commercial du genre horrifique aux États-Unis, juste derrière <i><b>La revanche de Freddy</b></i>. Et un film qui doit en grande partie ce succès justifié grâce aux effets spéciaux conçus par l'équipe de Richard <i><b>Ghostbusters </b></i>Edlund, dont <span class="st">Steve <b><i>Abyss </i></b>Johnson pour les créatures et </span><span class="st">Ken Diaz</span><span class="st"> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>5</b>]</sup> pour les maquillages : des transformations de Evil Ed à la décomposition de </span><span class="st">Billy Cole (<b>Jonathan Stark</b>), en passant par les maquillages créées pour </span><span class="st">Chris Sarandon et Amanda Bearse. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pur produit 80's (gare à la bande originale qui pique), <i>Vampire, vous avez dit vampire ?</i> connut quatre ans plus tard une séquelle, moins réussie, comme le veut l'adage, réalisée par Tommy lee Wallace avec William Ragsdale et Roddy McDowall. Quant au réalisateur, passé un contractuel <i><b>Fatal Beauty</b></i> (1987) avec Whoopi Goldberg et Sam Elliott, Tom Holland marqua de nouveau les esprits trois ans plus tard, toujours accompagné de Chris Sarandon, avec le premier volet de la maléfique poupée Chucky avec <i><b>Jeu d'enfant</b></i>. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'édition Carlotta Blu-ray/DVD comporte en guise de suppléments trois entretiens avec Tom Holland et l'équipe du film, plus pour le support Blu-ray, un long documentaire intitulé <i>T'es tellement cool, Brewster</i>, qui revient en détail sur le long métrage. </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-lp-5gjo3ius/XcGnPccxeMI/AAAAAAAALTk/vretBC_-GyIzCy0v0oozpMUDsUDzJ2XfwCLcBGAsYHQ/s1600/RHCS-Notation-3.5sur5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="34" src="https://1.bp.blogspot.com/-lp-5gjo3ius/XcGnPccxeMI/AAAAAAAALTk/vretBC_-GyIzCy0v0oozpMUDsUDzJ2XfwCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-3.5sur5.png" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br />
<br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/xBo7tQnkal8" width="560"></iframe><br /></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<br />
<br />
<b>Fright Night</b> (Vampire, vous avez dit vampire ?) | 1985 | 106 min | 1.85 : 1 | Couleurs<br />
Réalisation : Tom Holland<br />
Scénario : Tom Holland<br />
Avec : Chris Sarandon, William Ragsdale, Amanda Bearse, Roddy McDowall, Stephen Geoffreys <br />
Musique : Brad Fiedel<br />
Directeur de la photographie : Jan Kiesser <br />
Montage : Kent Beyda <br />
___________________________________________________________________________________________________<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
[<b>1</b>] "Je viens d'être renvoyé, car personne n'est plus intéressé de voir des
tueurs de vampires, ni même des vampires. Apparemment, ils ne veulent
que des fous se promenant en passe-montagne, hachant par le menu de
jeunes vierges".</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
[<b>2</b>] Tom Holland ayant, à l'époque lors de la promotion de son film, expliqué en long en large et en travers dans la presse son mépris pour <i><b>Les prédateurs</b></i> (1982) de Tony Scott.<br />
<br />
[<b>3</b>] Stephen Geoffreys qui fera carrière la décennie suivante dans le cinéma pornographique gay sous le pseudonyme de Sam Ritter. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
[<b>4</b>] En attendant le supra-échec nommé <i><b>Ishtar </b></i>deux ans plus tard avec Dustin Hoffman, Warren Beatty et Isabelle Adjani.<br />
<br />
[<b>5</b>] <span class="st">Diaz fut lauréat du Saturn Award des meilleurs maquillages en 2018 pour son travail sur <i><b>Black Panther</b></i>.</span></div>
<br />
<div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
</div>
dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-15553045610477504042019-10-30T18:51:00.000+01:002019-10-31T09:57:21.601+01:00Autopsie d'un meurtre - Otto Preminger (1959)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Y-bdh9uvZa8/XbhhbAm-anI/AAAAAAAALQE/h4blnF7WCucHyS5brQJZC7RQOfkG8fHcwCLcBGAsYHQ/s1600/AUTOPSIE_D_UN_MEURTRE.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="333" height="195" src="https://1.bp.blogspot.com/-Y-bdh9uvZa8/XbhhbAm-anI/AAAAAAAALQE/h4blnF7WCucHyS5brQJZC7RQOfkG8fHcwCLcBGAsYHQ/s200/AUTOPSIE_D_UN_MEURTRE.jpg" width="130" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
L'histoire est connue. Cinéaste d'origine autrichienne, installé aux États-Unis depuis le mitan des années 30, Otto Preminger devint dix ans plus tard l'un
des plus grands réalisateurs de l'âge d'or hollywoodien. Indissociable à ses débuts de la 20th Century Fox <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup>, auteur de films noir devenus classiques du genre (<i><b>Laura </b></i>en 1944 et <i><b>Fallen Angel</b></i> en 1945), Preminger entama au début des années 50 une carrière unique de réalisateur-producteur qui lui offrit, cas extrêmement rare à l'époque, une notable autonomie en marge des grands studios (suscitant de fait
l'admiration de la cinéphilie européenne), et des pressions exercées par les ligues morales, à l'image du classique <i><b>L'Homme au bras d’or</b> </i>(1955) ou l'un des premiers longs métrages de cette période traitant explicitement de la drogue. Dans la foulée de son adaptation pour le cinéma de <i><b>Porgy and Bess</b></i> avec Sidney Poitier et Dorothy Dandridge, Preminger réalisait en 1959 <b><i>Autopsie d'un meurtre</i></b> avec James Stewart, d'après le roman éponyme de John D. Voelker. Modèle inégalé du film de procès, ce portrait féroce et amer du système judiciaire étasunien reste encore aujourd'hui un classique du genre. Édité par Carlotta, <i>Autopsie d'un meurtre </i>est désormais disponible en édition prestige, Blu-ray/DVD, dans sa nouvelle restauration 4K depuis le 30 octobre 2019.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Plus ou moins retiré des affaires, depuis qu'il a quitté son poste d'avocat général, Paul Biegler (<b>James Stewart</b>) occupe
son temps à la pêche, joue au piano et plaide de temps en temps pour maintenir à flot son cabinet quelques affaires tels les divorces de "Jane Truc et Jean Fric". Un jour, ce dernier est contacté par Laura Manion (<b>Lee Remick</b>), dont l'époux, le
lieutenant Frederick Manion (<b>Ben Gazzara</b>), est jugé pour le meurtre de
Barney Quill, qu'il accuse d'avoir violé sa femme. Après
avoir mené l'enquête avec son associé Parnell McCarthy (<b>Arthur O'Connell</b>), Biegler constate que Manion ne semble n'avoir aucun souvenir de ses actes, suggérant que celui-ci a tué sous l'emprise d'une "impulsion
irrésistible". Biegler va
tenter de plaider la folie passagère pour éviter la condamnation de son
client… </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<a name='more'></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-8KQgbIm0-6U/Xbm4nKxxkjI/AAAAAAAALQU/w0M7m5ONLzsStnQYU81nSMEuoa6DqXEHQCLcBGAsYHQ/s1600/AUTOPSIE_D_UN_MEURTRE_01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="551" data-original-width="1023" height="199" src="https://1.bp.blogspot.com/-8KQgbIm0-6U/Xbm4nKxxkjI/AAAAAAAALQU/w0M7m5ONLzsStnQYU81nSMEuoa6DqXEHQCLcBGAsYHQ/s400/AUTOPSIE_D_UN_MEURTRE_01.jpg" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-GNHsKmGHxS8/Xbm4nDSdWyI/AAAAAAAALQQ/_oELDhRNXy4yYpca_Uu_ILqpIYqicaq7ACLcBGAsYHQ/s1600/AUTOPSIE_D_UN_MEURTRE_02.jpg" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="551" data-original-width="1023" height="199" src="https://1.bp.blogspot.com/-GNHsKmGHxS8/Xbm4nDSdWyI/AAAAAAAALQQ/_oELDhRNXy4yYpca_Uu_ILqpIYqicaq7ACLcBGAsYHQ/s400/AUTOPSIE_D_UN_MEURTRE_02.jpg" width="370" /></a></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Tiré du best-seller de John
D. Voelker, d'après une authentique affaire criminelle qui, comme le veut la formule, défraya la chronique en 1952, le long métrage porte l'empreinte du talent de Preminger, alors au sommet de son art. Passé maitre dans l'écriture cinématographique, dédaignant les effets de style au profit d'une mise en scène aussi inventive que discrète, le cinéaste signe avec <i>Autopsie d'un meurtre</i> autant un chef d'œuvre de précision qu'un de ses films les plus âpres et une attaque en règle non dissimulée envers le code Hays (qu'il avait débuté en 1953 avec <b><i>The Moon is Blue</i></b> et ses dialogues explicites). </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
De l'enquête policière à la chronique de mœurs, en passant par la rubrique judiciaire, le scénario de Wendell Mayes multiplie, au gré d'une ironie mordante, les jeux de pistes. De ce tableau d'une justice incapable de révéler et de relever la vérité
objective, et où la manipulation a finalement plus d'importance que les faits, Preminger montre, non sans humour, les tenants et les aboutissants d'un procès spectacle qui se définit par ses jeux d'influences. Désabusé, le nonchalant Biegler s'oppose avec verve aux représentants du ministère public, dont le carnassier procureur Dancer (<a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2016/12/les-flics-ne-dorment-pas-la-nuit.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>George C. Scott</b></span></a>), chacun dissimulant ses atouts, dans l'espoir de placer ses meilleures cartes, afin de faire tomber l'adversaire. </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-8Bo15RyAUiA/Xbm9lI5A3SI/AAAAAAAALQo/axuhSFJoPd0yD8NgRrL1Z7F31e-hPAlVACLcBGAsYHQ/s1600/AUTOPSIE_D_UN_MEURTRE_03.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="551" data-original-width="1023" height="199" src="https://1.bp.blogspot.com/-8Bo15RyAUiA/Xbm9lI5A3SI/AAAAAAAALQo/axuhSFJoPd0yD8NgRrL1Z7F31e-hPAlVACLcBGAsYHQ/s400/AUTOPSIE_D_UN_MEURTRE_03.jpg" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-2OOuTXRi9bU/Xbm9lMN6fnI/AAAAAAAALQk/pgZAd6vukr0PXxKu1TvxXtL0bgBadIQSQCLcBGAsYHQ/s1600/AUTOPSIE_D_UN_MEURTRE_04.jpg" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="551" data-original-width="1023" height="199" src="https://1.bp.blogspot.com/-2OOuTXRi9bU/Xbm9lMN6fnI/AAAAAAAALQk/pgZAd6vukr0PXxKu1TvxXtL0bgBadIQSQCLcBGAsYHQ/s400/AUTOPSIE_D_UN_MEURTRE_04.jpg" width="370" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tourné dans une véritable salle d'audience, fidèle dans les grandes lignes au roman originel, <i>Autopsie d'un meurtre</i>, le film, non content d'avoir comme sujet le meurtre et le viol, fut au centre d'une polémique par son utilisation de mots, jamais utilisés depuis l'instauration dudit code. De la question si "le défunt avait eu ou non un orgasme sexuel" à la recherche de "la présence de sperme sur la personne de Mme Frederick Manion", le long métrage fut dans un premier temps victime
de la censure. Anecdotique quoique symptomatique du climat de l'époque, l'évocation du slip perdu de Laura Manion occupa également les débats, à la fois dans, le juge regrettant de ne pouvoir trouver un autre terme moins suggestif et dangereux, et en dehors du film. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Enfin, sans surprise, <i>Autopsie d'un meurtre</i> se distingue par sa direction d'acteurs. Salué par un prix
d'interprétation à la Mostra de Venise, James Stewart, en avocat désenchanté, s'écartait de ses habituelles compositions d'américain idéal, quitte à froisser son public le plus conservateur. Mieux, d'un rôle dévolu originellement à l'incendiaire Lana Turner, la superbe<b> </b>et débutante Lee Remick répondait à l'animalité froide du jeune <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Ben%20Gazzara" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Ben Gazzara</b></span></a>, George C. Scott jouant quant à lui les trublions. <br />
</div>
<div style="text-align: justify;">
Ajoutons au besoin le générique de <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2017/10/phase-iv-saul-bass-1974.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Saul Bass</b></span></a> et la musique de Duke Ellington, <i>Autopsie d'un meurtre</i> compte parmi les plus belles réussites d'Otto Preminger et du cinéma classique hollywoodien. </div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-o-YyDKUTD24/XbnE1IOE76I/AAAAAAAALQ4/DbLVDld1yF4YlJWcSpXZr9BV14QY9NmgwCLcBGAsYHQ/s1600/RHCS-Notation-4%252C5sur5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="34" src="https://1.bp.blogspot.com/-o-YyDKUTD24/XbnE1IOE76I/AAAAAAAALQ4/DbLVDld1yF4YlJWcSpXZr9BV14QY9NmgwCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-4%252C5sur5.png" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<b>Anatomy of a Murder</b> (Autopsie d'un meurtre) | 1959 | 161 min | 1.85 : 1 |Noir & Blanc<br />
Réalisation : Otto Preminger<br />
Scénario : Wendell Mayes d'après le roman éponyme de John D. Voelker<br />
Avec : James Stewart, Lee Remick, Ben Gazzara, Arthur O'Connell, Eve Arden, Kathryn Grant, George C. Scott <br />
Musique : Duke Ellington <br />
Directeur de la photographie : Sam Leavitt <br />
Montage : Louis R. Loeffler <br />
___________________________________________________________________________________________________<br />
<br />
[<b>1</b>] Otto Preminger fut remarqué en 1934 par Joseph Schenck, un des co-fondateurs de la Fox.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
[<b>2</b>] <span class="analyse">Interprété par Joseph N. Welch, véritable avocat à Boston connu pour avoir </span><span class="analyse">« fait tomber </span><span class="analyse"><span class="analyse">» </span>le sénateur McCarty.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
</div>
dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-59461148649637927162019-10-23T14:36:00.001+02:002019-10-23T16:46:39.852+02:00Cuadecuc, vampir - Pere Portabella (1971)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-VN7Esk13eNY/XaiFvt5pePI/AAAAAAAALLk/nwXT31PpBqYSxYVsnfkj3yxhoURo469gwCLcBGAsYHQ/s1600/Cuadecuc-vampir.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="375" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-VN7Esk13eNY/XaiFvt5pePI/AAAAAAAALLk/nwXT31PpBqYSxYVsnfkj3yxhoURo469gwCLcBGAsYHQ/s200/Cuadecuc-vampir.jpg" width="150" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Producteur de cinéma à la fin des années 50 avec sa société Films 59, avec laquelle il produisit le troisième long métrage de Marco Ferreri, <i><b>La petite voiture</b></i> (1960), ou <i><b>Viridiana</b></i> de Luis Buñuel, scandaleuse Palme d'or en 1961 tournée en terres franquistes, Pere Portabella se lança dans la réalisation à la fin de la décennie suivante avec <i><b>Nocturno 29</b></i> (1968). Première collaboration entre le natif de Figueras, le poète et auteur dramatique avant-gardiste Joan Brossa et le compositeur Carles Santos, son premier long métrage fut suivi par plusieurs documentaires, dont deux consacrés au peintre Joan Miró. Figure du cinéma catalan, partisan d'un cinéma contestataire, symbolisé par sa critique des conventions cinématographiques et son engagement politique, Pere Portabella présenta en 1971, lors de la Quinzaine des Réalisateurs, un documentaire unique, aboutissement de ses premières expérimentations formelles, nommé <b><i>Cuadecuc,</i> </b><i><b>Vampir</b>.</i> Réalisé sur le tournage <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2012/03/les-nuits-de-dracula-count-dracula-jess.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b><i>Des Nuits de Dracula</i></b></span></a> du madrilène <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Jesus%20Franco" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Jesús Franco</b></span></a>, ce film hybride oscillant entre le making of expérimental et la fiction post-expressionniste s'inscrit, on l'aura compris, comme un indispensable objet filmique non identifié à découvrir, et édité depuis en Blu-ray par <a href="https://secondrundvd.ecwid.com/#!/Vampir-Cuadecuc-Blu-ray/p/92094105/category=0" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Second Run</b></span></a> et par <a href="https://severin-films.com/shop/count-dracula-blu-ray/" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Severin Films</b></span></a> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup>. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-KPCTWvbzS-Q/Xa8ffHauxgI/AAAAAAAALNc/FecPXFAB1vkgJfS7V6iTLioLgl9VoVz1wCLcBGAsYHQ/s1600/cuadecuc_vampir-04.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="573" data-original-width="800" height="229" src="https://1.bp.blogspot.com/-KPCTWvbzS-Q/Xa8ffHauxgI/AAAAAAAALNc/FecPXFAB1vkgJfS7V6iTLioLgl9VoVz1wCLcBGAsYHQ/s320/cuadecuc_vampir-04.jpg" width="320" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-ueaE8DUo420/Xa8feHfuTyI/AAAAAAAALNY/sdb1tER5DmssaBt279han3upn95GBFcpwCLcBGAsYHQ/s1600/cuadecuc_vampir-03.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="800" height="230" src="https://1.bp.blogspot.com/-ueaE8DUo420/Xa8feHfuTyI/AAAAAAAALNY/sdb1tER5DmssaBt279han3upn95GBFcpwCLcBGAsYHQ/s320/cuadecuc_vampir-03.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Rappel des faits. Deux ans plus tôt, en 1969, Jess Franco mettait en scène l'adaptation du roman de Bram Stocker, avec le soutien de l'acteur britannique <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Christopher%20Lee" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Christopher Lee</b></span></a> dans le rôle titre. Pour la première fois depuis le chef d'œuvre de Friedrich Wilhelm Murnau en 1922, qui en était une version non autorisée par les ayants droit, une adaptation des plus fidèles de <i><b>Dracula </b></i>était réalisée, en attendant celle de Francis Ford Coppola. Coproduction européenne <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>2</b>]</sup>, sous la houlette du britannique Harry Alan Towers, <i>Les nuits de Dracula</i>, en dépit de ses moyens limités, offrait à Jess Franco, entouré d'un cercle d'acteurs complices, une variation classique sinon matricielle du mythe vampire, avant que celui-ci n'entame les années suivantes sa vision personnelle et féministe, avec <a href="http://therockyhorrorcriticshow.tumblr.com/tagged/Vampyros-Lesbos" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b><i>Vampyros Lesbos</i></b></span></a> et <i><b>La comtesse noire </b></i> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>3</b>]</sup>. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D'un projet unique en son genre, sinon rare, à savoir celui de tourner une relecture formelle au milieu des décors et de l'équipe d'un film en cours de tournage, <i>Cuadecuc </i>dépasse toutefois le « simple cadre » du making of expérimental. Déstabilisant, envoutant, fascinant, les mots ne manquent pas pour définir l'expérience à laquelle est convié le spectateur par le trio Portabella, Brossa et Santos. Muet, sans dialogue, à l'exception de sa conclusion, tourné en 16 mm, avec un noir et blanc très contrasté, le film se caractérise sans surprise par sa radicalité, à l'instar de la bande sonore composée par Carles Santos.</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-o_yMi_TX0So/Xa8feMKKL3I/AAAAAAAALNg/lKiq6t7pjo8DY4KDkKsHVtgnYT3eIEtSgCEwYBhgL/s1600/cuadecuc_vampir-02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="573" data-original-width="800" height="229" src="https://1.bp.blogspot.com/-o_yMi_TX0So/Xa8feMKKL3I/AAAAAAAALNg/lKiq6t7pjo8DY4KDkKsHVtgnYT3eIEtSgCEwYBhgL/s320/cuadecuc_vampir-02.jpg" width="320" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-2aT2aSie2DU/Xa8feODbLII/AAAAAAAALNk/IGmXqcWc-xQJipID9qVZUoGHiOl5fFtgACEwYBhgL/s1600/cuadecuc_vampir-01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="573" data-original-width="800" height="229" src="https://1.bp.blogspot.com/-2aT2aSie2DU/Xa8feODbLII/AAAAAAAALNk/IGmXqcWc-xQJipID9qVZUoGHiOl5fFtgACEwYBhgL/s320/cuadecuc_vampir-01.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Film fantôme, alternant les séquences filmées en coulisse et celles mises en scène par Jess Franco, avec clins d'œil des actrices à la caméra et techniciens préparant lesdites séquences, <i>Cuadecuc</i> s'abstient volontairement de tout commentaire explicatif. Tant mieux. Suivant le récit originel (on notera l'absence remarquée des scènes avec Klaus 'Renfield' Kinski), Portabella offre à la fois un condensé du film premier et une réflexion sur les codes du cinéma conventionnel. Post-expressionniste dans sa forme, <i>Cuadecuc</i> s'empare enfin au mieux de la mythologie vampirique pour mettre en accusation, même de façon détournée, le régime franquiste, le Caudillo pouvant être assimilé à un vampire. Mieux, de par l'utilisation d'un titre en catalan <i><b> </b></i> <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>4</b>]</sup>, le long métrage s'inscrit, rien de moins, comme un acte militant de désobéissance. </div>
<br />
Unique.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-4GLsPBUJZms/Xa8SH3xOZRI/AAAAAAAALNE/55wuWmKJNKwemsWXoq4VWf6twLuqDkVkwCLcBGAsYHQ/s1600/RHCS-Notation-4sur5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="34" src="https://1.bp.blogspot.com/-4GLsPBUJZms/Xa8SH3xOZRI/AAAAAAAALNE/55wuWmKJNKwemsWXoq4VWf6twLuqDkVkwCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-4sur5.png" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<br />
<b>Cuadecuc, vampir</b> | 1971 | 67 min | Noir & blanc <br />
Réalisation : Pere Portabella<br />
Scénario : d'après une idée de Pere Portabella et Joan Brossa <br />
<div style="text-align: justify;">
Avec : Christopher Lee, Herbert Lom , Soledad Miranda, Jesús Franco, Maria Rohm, Paul Muller, Fred Williams, Jack Taylor</div>
Musique : Carles Santos<br />
Directeur de la photographie : Manel Esteban <br />
Montage : Miguel Bonastre<br />
___________________________________________________________________________________________________<br />
<br />
[<b>1</b>] En guise de supplément au film de Jess Franco.<br />
<br />
[<b>2</b>] <span class="sm">Espagne, Italie, République fédérale d'Allemagne, Grande-Bretagne, Liechtenstein.</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span class="sm">[<b>3</b>] Ajoutons également ses variations ludiques à l'image de <i><b>La fille de Dracula</b></i> ou</span><span class="sm"> <i><b>Dracula prisonnier de Frankenstein</b></i>. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="sm">[<b>4</b>] Au même titre que la langue basque, le catalan était interdit sous l'Espagne franquiste.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="sm"><br /></span></div>
<div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
</div>
dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-57306656581210357772019-10-15T14:50:00.003+02:002020-10-15T11:41:33.839+02:00The Astro-Zombies - Ted V. Mikels (1968)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-QbMK0BJFZiE/XZxxvyIg3YI/AAAAAAAALJs/NJ_KE2HMsPIFDWqt3gQ0jPRGXi3k4mUFgCLcBGAsYHQ/s1600/The%2BAstro-Zombies.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1237" height="178" src="https://1.bp.blogspot.com/-QbMK0BJFZiE/XZxxvyIg3YI/AAAAAAAALJs/NJ_KE2HMsPIFDWqt3gQ0jPRGXi3k4mUFgCLcBGAsYHQ/s200/The%2BAstro-Zombies.jpg" width="143" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Magicien, acrobate, cracheur de feu, cascadeur et enfin auteur de documentaires éducatifs dans les années 50, Ted V. Mikels réalisa son premier long métrage fictionnel en 1963, <i><b>Strike Me Deadly</b></i>, suivi dans la foulée du bien nommé <b><i>Dr. Sex</i></b> (1964) signé du pseudonyme Theo Mikacecci puis du brûlot <i><b>The Black Klansman </b></i><sup class="reference">[<b>1</b>]</sup> (1966). Chantre d'un cinéma d'exploitation indépendant, celui-ci fit son entrée dans le cercle très fermé des cinéastes cultes auprès du public bis par la sortie de son sixième long métrage <i><b>The Astro-Zombies</b></i>. Cette série Z, éditée depuis en Blu-ray en 2016 par Kino Lorber, est devenue au fil du temps l'un des parangons du cinéma supra-fauché de cette époque, assortie sur le sol étasunien de la réputation non moins flatteuse d'être l'un des pires films jamais réalisés <i><b> </b></i><sup class="reference">[<b>2</b>]</sup>. Ajoutons au dossier à (dé)charge (?) que les Misfits de Glenn Danzig ont rendu hommage au long métrage dans leur non moins culte premier album <a href="https://www.youtube.com/watch?v=iKWHPE641ns" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b><i>Walk Among Us</i></b></span></a>, en sus de la présence de la voluptueuse, et figure de la <span style="color: #990000;"><b><a href="https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/l-amour-des-femmes-puissantes-ou-eloge-de-la-viragophilie-rencontre-avec" target="_blank">viragophilie</a> </b><span style="color: black;">chère à Noël Burch</span></span>, Tura Satana au casting, il n'en fallait pas plus pour attiser la curiosité du préposé à la chronique. Mais n'allons pas trop vite. <br />
<br />
Alertée par la découverte de plusieurs cadavres mutilés, l'agent Hollman (<b>Wendell Corey</b>) de la CIA conclut rapidement que ces crimes sont signés par le docteur DeMarco (<b>John Carradine</b>), un ex-scientifique renvoyé de l'agence spatiale qui était en charge de créer le premier humanoïde astronaute téléguidé (?!). Secondé par son assistant Franchot (<b>William Bagdad</b>), DeMarco a toutefois a perdu le contrôle de sa création en substituant à son premier cobaye le cerveau d'un tueur psychopathe. Après le meurtre d'une femme travaillant dans l'ancien laboratoire de DeMarco, les agents Eric Porter (<b>Tom Pace</b>) et Chuck Edwards (<b>Joseph Hoover</b>) tendent un piège à la créature, espérant retrouver la trace du docteur...<br />
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<a name='more'></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-T5zvZEuLg5Y/XaRwCR_azDI/AAAAAAAALKY/vSQGEySaIqIs3a2IBVbwIRbea4GRYhc0QCLcBGAsYHQ/s1600/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_021.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="185" data-original-width="340" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-T5zvZEuLg5Y/XaRwCR_azDI/AAAAAAAALKY/vSQGEySaIqIs3a2IBVbwIRbea4GRYhc0QCLcBGAsYHQ/s400/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_021.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-S_loKq_lVn4/XaRwCvp6RJI/AAAAAAAALKc/Fkx0_-tcsqYnT7XmVp4QGMIbUI2xJ63HgCLcBGAsYHQ/s1600/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_018.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="414" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-S_loKq_lVn4/XaRwCvp6RJI/AAAAAAAALKc/Fkx0_-tcsqYnT7XmVp4QGMIbUI2xJ63HgCLcBGAsYHQ/s400/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_018.gif" width="370" /></a></div>
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Tourné en six jours, <i>The Astro-Zombies</i> évoque, on l'aura vite compris, les séries Z réalisées la décennie précédente, au hasard, par Ed Wood Jr., quand le réalisateur de <i><b>La fiancée du monstre</b></i> (1955) engageait Bela Lugosi en qualité d'ancienne gloire du cinéma horrifique hollywoodien. A défaut de pouvoir recruter l'ancien comte Dracula dans le rôle du savant fou, Mikels jeta son dévolu sur John Carradine, acteur qui cumulait depuis quelques temps déjà les piges dans des productions hasardeuses, à l'instar de <i><b>Billy the Kid Versus Dracula</b></i> (1966) où celui-ci interprétait justement ledit comte transylvanien. CQFD.<br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-orvJm-rrdv0/XaRwdVJUU5I/AAAAAAAALKs/B89shZx7ZsE15uaDVOu73upwli0NwoL9QCLcBGAsYHQ/s1600/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_010p.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="193" data-original-width="355" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-orvJm-rrdv0/XaRwdVJUU5I/AAAAAAAALKs/B89shZx7ZsE15uaDVOu73upwli0NwoL9QCLcBGAsYHQ/s400/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_010p.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-3sDqorgrXP8/XaRwdabwp0I/AAAAAAAALKo/temcF6MJgSAc5B3u4TTXYQWJ9XudP7jSgCLcBGAsYHQ/s1600/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_009p.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="185" data-original-width="340" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-3sDqorgrXP8/XaRwdabwp0I/AAAAAAAALKo/temcF6MJgSAc5B3u4TTXYQWJ9XudP7jSgCLcBGAsYHQ/s400/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_009p.gif" width="370" /></a></div>
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Doté d'un budget d'un peu moins de 40 000 $, <i>The Astro-Zombies </i>pouvait-il prétendre à n'être donc autre chose qu'une énième série Z ? Bien sûr que non. Filmé principalement dans des décors intérieurs accentuant au besoin la décence de sa production, dont le laboratoire foutraque de DeMarco et le bureau de la CIA de Hollman, le long métrage se distingue, sans surprise, par la capacité de son scénario brouillon, écrit par Ted V. Mikels et l'acteur Wayne Rogers, déjà producteur de <i>Dr. Sex</i>, à gonfler un récit absent de toute action par ses dialogues bavards, dont leur seule fonction est de littéralement « bouffer de la pellicule » (amputé d'au moins vingt minutes le résultat n'aurait été que... meilleur, enfin plus nerveux, bref, plus digeste). D'une menace astro-zombiesque réduite à sa plus simple expression, soit deux meurtres plus une tentative avortée, qui se soldera par le vol d'une lampe torche (car l'astro-zombie fonctionne à l'énergie solaire, au cas où vous l'ignoriez, son capteur étant judicieusement placé sur son front...), la substantifique déviance devra prendre d'autres formes. On saluera dès lors la démarche sexy, et surtout gratuite, de Mikels de placer une scène de club au cours duquel les agents Edwards, Porter et la petite-amie de ce dernier, Janine Norwalk, profitent de la performance exotique d'une danseuse au corps peint et à moitié dénudé.<br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-aHcVPkgRuDg/XaRvlDDIHII/AAAAAAAALKQ/pQqz6H-YpDYFvly3JHzX6lPN_smMPf_5wCLcBGAsYHQ/s1600/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_013.gif" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="185" data-original-width="340" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-aHcVPkgRuDg/XaRvlDDIHII/AAAAAAAALKQ/pQqz6H-YpDYFvly3JHzX6lPN_smMPf_5wCLcBGAsYHQ/s400/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_013.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-nXM9z1FG8Qs/XaRvlKf2teI/AAAAAAAALKM/8RSAdf2t5N0TL1P3z5XpISs7UtHxVr1QACLcBGAsYHQ/s1600/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_016.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="188" data-original-width="345" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-nXM9z1FG8Qs/XaRvlKf2teI/AAAAAAAALKM/8RSAdf2t5N0TL1P3z5XpISs7UtHxVr1QACLcBGAsYHQ/s400/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_016.gif" width="370" /></a></div>
<br />
Au-delà de la prestation tarifée de John Carradine en erstaz de Frankenstein et son verbiage pseudo-scientifique, les admirateurs de <span class="cr-widget-FocalReviews" data-hook="cr-widget-FocalReviews"><span class="a-size-base review-text" data-hook="review-body"><span class="cr-original-review-content"><span class="cr-widget-CrossMarketplaceSharing" data-hook="cr-widget-CrossMarketplaceSharing"><span class="a-size-base review-text" data-hook="review-body"><span class="cr-original-review-content"><span class="a-size-base review-text review-text-content" data-hook="review-body"><span><i><b>Faster Pussycat! Kill! Kill!</b></i> de Russ Meyer pourront, comme indiqué en préambule, apprécier la présence de Tura Satana, en espionne à la solde des puissances communistes, maniant aussi bien le revolver que la cigarette. </span></span></span></span></span></span></span></span>Mais la véritable surprise de <i>The Astro-Zombies</i> est sans conteste l'apparition de William Bagdad, l'acteur qui interprète Franchot l'assistant muet de DeMarco, qui venait de jouer la même année dans <i><b>Girl in Gold Boots</b></i> du même Mikels. Une grimace. Il ne fera et ne répétera qu'une
seule grimace au cours du film. Une grimace pour la postérité servie par un délicieux coup d'œil vicieux. Dommage que le récit ou le montage final n'ait pas donné suite aux expérimentations de Franchot sur son cobaye en bikini...<br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/--qHuj3a4qTY/XaRw6-S0Q8I/AAAAAAAALK4/bEfk636nQzEfE4T1utp3tDT5sdZPVsYrACLcBGAsYHQ/s1600/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_003.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="188" data-original-width="345" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/--qHuj3a4qTY/XaRw6-S0Q8I/AAAAAAAALK4/bEfk636nQzEfE4T1utp3tDT5sdZPVsYrACLcBGAsYHQ/s400/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_003.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-tRKuzJf0KNw/XaW7hHkL-MI/AAAAAAAALLY/RPQ-jpaG3tYQjQQebSqCBjkrBRJE2j0XwCLcBGAsYHQ/s1600/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_004.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="190" data-original-width="349" height="201" src="https://1.bp.blogspot.com/-tRKuzJf0KNw/XaW7hHkL-MI/AAAAAAAALLY/RPQ-jpaG3tYQjQQebSqCBjkrBRJE2j0XwCLcBGAsYHQ/s400/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_004.gif" width="370" /></a><a href="https://1.bp.blogspot.com/--qHuj3a4qTY/XaRw6-S0Q8I/AAAAAAAALK4/bEfk636nQzEfE4T1utp3tDT5sdZPVsYrACLcBGAsYHQ/s1600/The%2BAstro-Zombies%2B1968_xvid_003.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"> </a></div>
<br />
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Trente-six ans plus tard, Ted V. Mikels réalisera la première séquelle de <i>The Astro-Zombies</i> nommée <i><b>Mark of the Astro-Zombies</b></i>, suivi de <span class="filmref"><b><i>Astro-Zombies M3: Cloned</i></b> (2010), ces deux films de nouveau avec</span> Tura Satana, avant de conclure sa tétralogie en 2012, à l'âge canonique de 83 ans, avec le quatrième volet sous-titré <i><b>Invaders from Cyberspace</b></i>, où celui interprète le général Mikacevic (son vrai nom).</div>
<br />
Une curiosité Z à découvrir.<br />
<br />
En bonus : D'autres gifs du film sur notre <a href="https://therockyhorrorcriticshow.tumblr.com/tagged/ted-v.-mikels" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>tumblr</b></span></a>. <br />
<br />
<b style="text-align: justify;">Verdict du Nanarotron :</b><br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-OBNh5sKLXSQ/XaSAgSITEJI/AAAAAAAALLM/UUlGint54CUDnVu_Pv-S4a-a_dOwLP4sACLcBGAsYHQ/s1600/RHCS-Nanarotron-Notation2sur5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="34" src="https://1.bp.blogspot.com/-OBNh5sKLXSQ/XaSAgSITEJI/AAAAAAAALLM/UUlGint54CUDnVu_Pv-S4a-a_dOwLP4sACLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Nanarotron-Notation2sur5.png" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;"><br /></div>
<br />
<b>The Astro-Zombies</b> | 1968 | 92 min | 1.85 : 1 | Couleurs<br />
Réalisation : Ted V. Mikels<br />
Production : Kenneth Altose, Wayne Rogers <br />
Scénario : Ted V. Mikels, Wayne Rogers<br />
Avec : Wendell Corey, John Carradine, Tom Pace, Joan Patrick, Tura Satana, Rafael Campos, Joseph Hoover, Victor Izay, William Bagdad<br />
Musique : Nicholas Carras
<br />
Directeur de la photographie : Robert Maxwell
<br />
Montage : Ted V. Mikels
<br />
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<br />
<div style="text-align: justify;">
[<b>1</b>] Connu également sous le titre <i>I Crossed the Color Line</i>, l'histoire raconte la vengeance d'un jazzman métis de Los Angeles qui infiltre le Ku Klux Klan après la mort de sa fille par des membres de l'organisation suprémaciste blanche. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
[<b>2</b>] Du
moins durant ladite décennie, à la droite (ou à la gauche d'ailleurs) de <b><i>Manos:
The Hands of Fate</i></b> de Harold P. Warren sorti deux ans auparavant.<br />
<br />
[<b>3</b>] William Bagdad qui jouera cinq ans plus tard dans les
non moins « cultes » <i><b>Blood Orgy of the She-Devils </b></i>et <i><b>The Doll Squad</b></i>
(Superflics en jupon).<br />
</div>
<div class="fb-like" data-font="tahoma" data-send="true" data-show-faces="true" data-width="450">
</div>
dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-47587722301848188012019-10-04T17:30:00.001+02:002019-10-04T17:30:32.841+02:00Blood for Dracula - Paul Morrissey (1974)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-n0V8wYxaXzg/XXfFy2dHYpI/AAAAAAAALCI/ZwYFrPR2qXUdI2TugE1ckzsbbewdkTNegCLcBGAs/s1600/Blood-for-Dracula_1974.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0.1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="291" data-original-width="195" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-n0V8wYxaXzg/XXfFy2dHYpI/AAAAAAAALCI/ZwYFrPR2qXUdI2TugE1ckzsbbewdkTNegCLcBGAs/s200/Blood-for-Dracula_1974.jpg" width="133" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Réalisateur incontournable du milieu underground New-yorkais depuis sa rencontre au mitan des années 60 avec Andy Warhol, le cinéaste Paul Morrissey se fit, au départ, connaitre par sa trilogie <b><i>Flesh</i> </b>(1968), <b><i>Trash</i></b> (1970) et <b><i>Heat</i> </b>(1972) avec l'égérie warholienne nommée Joe Dalessandro. L'année suivante, Morrissey rejoignait le vieux continent afin de réaliser, à l'origine, un seul long métrage produit par la paire Andrew Braunsberg / Carlo Ponti. La suite est désormais connue. D'un premier film, <i><b>Flesh for Frankenstein</b></i>, revisitant le mythe du Prométhée moderne créé de l'imaginaire de Mary Shelley, Paul Morrissey tournait dans la foulée, avec les mêmes acteurs principaux, <a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/search/label/Udo%20Kier" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Udo Kier</b></span></a>, Joe Dallesandro et Arno Juerging, sa vision toute personnelle du vampirisme avec <b><i>Blood for Dracula</i></b>. Dont acte.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Malade, sur le point de mourir, le Comte Dracula (<b>Udo Kier</b>) doit boire du sang de jeunes femmes vierges pour survivre. Trop connu en Roumanie, et sur les conseils de son serviteur Anton (<b>Arno Juerging</b>), il décide de partir chasser en Italie. Sur place, il fait la rencontre des Di Fiore, une famille aristocrate désargentée. Sous le prétexte de chercher une nouvelle épouse, le comte et Anton sont invités à séjourner chez eux, où Dracula pourra choisir parmi les quatre filles...</div>
<br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Z1Wk_D57yR8/XZdYIs0YVlI/AAAAAAAALHE/cVa1hLyTvPcs02WXRfRQq_nZQMoxvKPnACLcBGAsYHQ/s1600/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid_010.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="193" data-original-width="343" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-Z1Wk_D57yR8/XZdYIs0YVlI/AAAAAAAALHE/cVa1hLyTvPcs02WXRfRQq_nZQMoxvKPnACLcBGAsYHQ/s400/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid_010.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-3drj6BtEXUE/XZdYKaDDQzI/AAAAAAAALHU/j73w2UNg_CEWqT7mSKrXOUatGoQxWfxJwCLcBGAsYHQ/s1600/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid_024.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="209" data-original-width="372" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-3drj6BtEXUE/XZdYKaDDQzI/AAAAAAAALHU/j73w2UNg_CEWqT7mSKrXOUatGoQxWfxJwCLcBGAsYHQ/s400/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid_024.gif" width="370" /></a></div>
<br />
Édité en vidéo-cassette dans les années 80 par René Château dans sa collection <i>Les Films que vous ne verrez jamais à la télévision</i> <sup class="reference">[<b>1</b>]</sup>, <i>Blood for Dracula</i> est, de prime abord, un curieux objet filmique. Ce neuvième long métrage réalisé par Paul Morrissey, qui signait également le scénario, lorgne autant du côté du film d'auteur que du pur produit d'exploitation, faisant de ce deuxième volet de son diptyque fantastique « déconstructiviste » un exemple type de film hybride. <br />
<br />
Interprété par Udo Kier, qui perdit pour son rôle pas moins de dix kilos, le Dracula de Paul Morrissey s'écarte de l'usuel représentation du Prince des ténèbres. Dernier de sa lignée, le vampire n'est plus l'antéchrist immortel à la sexualité inassouvie mais une créature pathétique et vulnérable, cachant tant bien que mal sa nature moribonde, à l'image de la scène d'ouverture lorsque celui-ci se maquille et se teint les cheveux ou, plus violentes, quand Dracula est empoisonné par le sang impur de Saphiria (<b>Dominique Darel</b>) et Rubinia (<b>Stefania Casini</b>).<br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-xDzlhuYY9VY/XZdYlf0mZoI/AAAAAAAALH0/K2QpVCY8Z_QU0_TO0oHAD8J_5m8ZEbcdgCLcBGAsYHQ/s1600/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid_008.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="198" data-original-width="352" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-xDzlhuYY9VY/XZdYlf0mZoI/AAAAAAAALH0/K2QpVCY8Z_QU0_TO0oHAD8J_5m8ZEbcdgCLcBGAsYHQ/s400/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid_008.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-M5v2PflpBlc/XZdYmFWnIQI/AAAAAAAALH8/iCoba2PjHYUceOARTFvtM0mW7Vst5Fa4gCLcBGAsYHQ/s1600/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid_016.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="217" data-original-width="386" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-M5v2PflpBlc/XZdYmFWnIQI/AAAAAAAALH8/iCoba2PjHYUceOARTFvtM0mW7Vst5Fa4gCLcBGAsYHQ/s400/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid_016.gif" width="370" /></a></div>
<br />
D'une histoire située au début des années 20, peu de temps
après la révolution bolchévique, <i>Blood for Dracula</i> se démarque également par le souhait de Paul Morrissey d'enregistrer son récit, non sans malice, dans les bouleversements mondiaux de l'époque. Métaphore du "riche pourri de l'intérieur", pour reprendre les mots de Mario (<b>Joe Dallesandro</b>), le vampire doit faire face à l'opposition de ce socialiste et « travailleur » chez les Di Fiore, ce dernier personnifiant l'unique obstacle contre les desseins de Dracula, et les désirs des employeurs prêts à « vendre » l'une de leurs filles à un inconnu pour retrouver leur richesse disparue. <br />
<br />
Satire tragicomique, <i>Blood for Dracula </i>joue, on l'aura compris, d'une mordante ironie avant de se diriger vers un final grand-guignolesque, avec ses hectolitres de sang versés et ses démembrements. D'un vampire rachitique agonisant, qui ne doit sa survie qu'à l'absorption de sang d'hypothétiques vierges à un domestique, qui, en attendant la révolution rouge, s'offre du bon temps avec deux des héritières Di Fiore, Paul Morrissey renverse les rôles et les codes sous la forme d'un jubilatoire jeu de massacre. Le domestique est un prédateur sexuel qui profite de la progéniture de la classe exploitante tandis que le vampire, autrefois corrupteur, est désormais voué à disparaitre dans un monde où il n'a plus raison d'exister. </div>
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</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-HTQ0tdhKMgs/XZdY2iPDwjI/AAAAAAAALIU/nDu960A55dkOZcUdFxdTB5cSV0tZxJ8IwCLcBGAsYHQ/s1600/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid_004.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="201" data-original-width="357" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-HTQ0tdhKMgs/XZdY2iPDwjI/AAAAAAAALIU/nDu960A55dkOZcUdFxdTB5cSV0tZxJ8IwCLcBGAsYHQ/s400/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid_004.gif" width="370" /> </a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-N-D_hN2smPw/XZdY1i4RjWI/AAAAAAAALIE/h1RKMScXP-AyHtypPADZIMWKn9gT4V6wACLcBGAsYHQ/s1600/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid.gif" style="margin-left: 0.5em; margin-right: 0em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="370" height="208" src="https://1.bp.blogspot.com/-N-D_hN2smPw/XZdY1i4RjWI/AAAAAAAALIE/h1RKMScXP-AyHtypPADZIMWKn9gT4V6wACLcBGAsYHQ/s400/Blood%2Bfor%2BDracula%2B%25281974%2529%2BBRRip_xvid.gif" width="370" /></a></div>
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Sans être exempt de défauts, au hasard la direction d'acteurs <sup class="reference">[<b>2</b>]</sup>, <i>Blood for Dracula</i> bénéficie, en dépit de ses moyens limités, de la photographie soignée de Luigi Kuveiller (<a href="http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2017/07/enquete-sur-un-citoyen-au-dessus-de.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><i><b>Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon</b></i></span></a>, <b><i>Les frissons de l'angoisse</i></b>), et de la présence remarquée des réalisateurs Vittorio De Sica (le marquis) et Roman Polanski (un paysan dans une taverne). </div>
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A découvrir.<br />
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-dehiko1_-ko/XZdhEF_7OVI/AAAAAAAALI0/2_CQKOKF-0QYz17IJgAK7xGCovSY2xXfQCLcBGAsYHQ/s1600/RHCS-Notation-3sur5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="500" height="34" src="https://1.bp.blogspot.com/-dehiko1_-ko/XZdhEF_7OVI/AAAAAAAALI0/2_CQKOKF-0QYz17IJgAK7xGCovSY2xXfQCLcBGAsYHQ/s320/RHCS-Notation-3sur5.png" width="320" /></a></div>
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En bonus : Quelques gifs du film sur notre <a href="https://therockyhorrorcriticshow.tumblr.com/tagged/Blood-for-Dracula" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>tumblr</b></span></a>.<br />
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<b>Blood for Dracula</b> (Du sang pour Dracula) | 1974 | 103 min | 1.85 : 1 | Couleurs<br />
Réalisation : Paul Morrissey<br />
Production : Andrew Braunsberg, Carlo Ponti<br />
Scénario : Paul Morrissey<br />
Avec : Joe Dallesandro, Udo Kier, Vittorio De Sica, Maxime McKendry, Arno Jürging, Milena Vukotic, Dominique Darel
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Musique : Claudio Gizzi
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Directeur de la photographie : Luigi Kuveiller
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Montage : Jed Johnson, Franca Silvi
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[<b>1</b>] Au nombre de dix, ces « Classiques de l'horreur et de l'épouvante » étaient (dans l'ordre) : <b><i>Massacre à la tronçonneuse</i></b> de <span style="color: #990000;"><b>Tobe Hooper,</b></span> <i><b>Zombie </b></i>de George Romero, <i>Chair pour Frankenstein</i>, <b><i> Le crocodile de la mort</i></b> de Tobe Hooper, <span style="color: #990000;"><i><b>Maniac </b></i></span>de <span style="color: #990000;"><b>William Lustig</b></span>, <i>Du sang pour Dracula</i>, <i><b>La Chasse Sanglante</b></i> de Peter Collinson, <b><i>La Marque du Diable</i></b> de Michael Armstrong, <i><b>Inseminoïd </b></i>de Normal J. Warren et <i><span style="color: #990000;"><b>La Maison de la Terreur</b></span></i> de Lamberto Bava.<br />
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[<b>2</b>] Si Udo Kier, de son propre aveu dans les bonus de l'édition Blu-ray, surjoue moins que dans <i>Frankenstein </i>(pouvait-il en être autrement ?), on restera plus mesuré, une fois encore, quant à la performance de Joe Dallesandro...</div>
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dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.com2