tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post1669494915136096770..comments2023-09-09T13:19:49.560+02:00Comments on The Rocky Horror Critic Show: Talk Radio - Oliver Stone (1988)dr frankNfurterhttp://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-24074376742027716682012-02-18T17:31:32.882+01:002012-02-18T17:31:32.882+01:00@ Mariaque : Oui c'est vrai qu'on est en d...@ Mariaque : Oui c'est vrai qu'on est en droit d'en demander plus devant tant de virtuosité véhémente, la forme au détriment du fond, un film à moitié réussi au final.<br /><br />@ La dame dans le radiateur : Les flashbacks rappelant les comédies romantiques pour "teenagers"? Pour ados je ne sais pas, mais c'est vrai que la perruque dont est affublé Eric Bogosian détonne elle-aussi! :-Ddr frankNfurterhttps://www.blogger.com/profile/14355900384310595377noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-73538549829211389682012-02-16T11:13:36.518+01:002012-02-16T11:13:36.518+01:00L'acteur Eric Bogosian est totalement habité p...L'acteur Eric Bogosian est totalement habité par son personnage, ce qui donne envie de redécouvrir ses films. C'est un film atypique dans l'oeuvre d'Oliver Stone, et c'est donc une bonne idée d'avoir voulu le faire connaître. Le huit clos est très bien rendu dans une mise en scène bien maîtrisée. Un seul bémol (ou deux : la prestation de Michael Wincott me laisse assez dubitative), les flashback rappelant les comédies romantiques pour "teenagers"... contrastant beaucoup trop, il me semble, avec l'atmosphère borderline présente dès les premières minutes du film.La dame dans le radiateurhttps://www.blogger.com/profile/04543387919645578816noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34322996.post-15364708092958415932012-02-14T13:10:02.314+01:002012-02-14T13:10:02.314+01:00Fruit indiscutable de deux pans de la psyché enter...Fruit indiscutable de deux pans de la psyché entertaineuse de l'Amérique que sont le film deejayesque d'un côté et le biopic de sulfureux stand-upers de l'autre*. Ainsi le shaker se verra ici rempli principalement de Play Misty For Me et de Lenny mais ne fera pas oublier quelques autres titres qu'il rejoint ou préfigure (Fog, Fisher King, Man on the Moon, Franc-Parler, Parties Intimes, Pontypool...).<br />Quoique brillamment mis en forme et solidement interprété, le titre demeurera, en plus qu'inégal (un tiers central flashbackeux assez faible), bien sûr moralement, éthiquement confus.<br />Ainsi si le portrait d'un homme qui se noie dans son désenchantement, sa colère, sa misanthropie et son incapacité à vraiment communiquer semble fonctionner, les résonances sociétales dont Stone et Bogosian font par ailleurs un bruyant étalage (pour peu qu'elles soient exactes et un juste reflet de la redneckerie US) n'est que provocation facile et vaine, faute de point de vue et de perspective.<br />Si l'animateur radio est cohérent avec son nihilisme, qu'en est-il en effet de son entourage ? Pourquoi son patron se satisfait-il de ces émissions putassières* (Baldwin répète sans cesse de ne pas "trop" en faire mais se rengorge à coups de "great !" du "trop" commis chaque soir) et une major souhaite-t-elle le diffuser à grande échelle ? Qu'est-ce que cela nous dit des médias ? du monde ? Rien que les auteurs ne supposent, n'ambitionnent sans doute, ivres de leur propre et noire virtuosité et fascinés par le (facile) gueuloir radiophonique qu'ils ont engendré...<br /><br /><br />* il en est littéralement la fusion puisqu'inspiré d'un spectacle de stand-up d'Eric Bogosian<br />et de la bio de l'animateur Alan Berg, assassiné par un auditeur en 1984 !<br /><br />** alors que l'alibi Lelay-sien de la publicité est ici littéralement absent.Jocelyn Manchechttps://www.blogger.com/profile/08554181730500920375noreply@blogger.com