...But Seriously - Phil Collins (1989) : ou la revanche de l'agent comptable

Je vois déjà mon lectorat s'interroger sur ma santé mentale. Depuis le temps que les signes l'annonçaient, il fallait s'en douter un jour où l'autre, le bon docteur a définitivement craqué (encore un effet secondaire malheureux dû au latex pourra toujours rétorquer Guic'). Certes, on a beau cultiver avec un plaisir non dissimulé un certain éclectisme en ce lieu où le plus innocent des fétichismes croise l'art du ninjutsu le plus échevelé, peut-on sérieusement tenter de manière aussi incontrôlée un tel dérapage? A sa décharge, le frankNfurter (1) est une espèce qui aime les défis et quand monsieur Sunalee lui a proposé de rédiger la chronique d'un album de l'homme qui tua les années 80 (2), il ne s'est pas fait prier... d'autant plus qu'il n'avait pas totalement le choix, de toute façon. C'était sans compter en effet sur le pouvoir de nuisance d'un sinistre et vil personnage qui erre sur ce blog depuis déjà bien trop longtemps, l'agent comptable. Et c'est ainsi, alors qu'il se faisait une joie d'être l'esclave d'une maîtresse tout de bottes vêtue, le bon docteur se vit devenir l'otage d'un quadragénaire bedonnant à moitié sourd (3) le forçant sans aucune hésitation, ni la moindre compassion, à co-écrire une chronique de l'album de Phil Collins, ...But Seriously.

C'est avec un plaisir non dissimulé que je prends enfin le contrôle. Marre de devoir supporter cette insolence puérile, tout juste bonne à dissimuler à la fois un cruel manque d'originalité et une absence volontaire de talent stylistique par un cynisme tout simplement vide de sens. Phil Collins, faut-il le rappeler, sauva du marasme un Genesis empêtré dans les bouffonneries d'une décennie qui a vu l'émergence du papier peint à motifs de couleur jaune/orange/marron. Non content de rendre enfin populaire durant les années 80 une formation de futurs has-been, monsieur Collins mena de front une carrière solo avec la maestria qu'on lui connait, puisqu'il vendit pas moins de 150 millions de disques à travers le monde atteignant même le chiffre envié de 7 fois numéro un au Billboard américain durant les 80's. Mais Phil Collins, le batteur-compositeur le plus célèbre de la musique populaire, n'en reste pas moins aussi un musicien reconnu par ses pairs. Et après avoir reçu 3 Grammy Awards en 1986 pour son album No Jacket Required sorti l'année précédente, monsieur Collins se devait d'être à la hauteur en 1989 pour la sortie de son attendu ...But Seriously, un disque se voulant plus organique clôturant en beauté une décennie qui a vu un timide batteur de rock devenir une superstar de la pop.

Comme l'a magistralement démontré mon collègue précédemment, Phil Collins posa de son empreinte la (maudite) décennie 80. Et à défaut d'avoir créé une mode ou un style propre, celui dont les plus taquins retiennent avant tout ses participations à certains disques de Brian Eno ou John Cale (4), Collins synthétise bon gré mal gré, sinon tout, en tout cas une bonne partie de tout ce qu'on déteste et qui caractérisent tant la pop des 80's, soit cette superficialité et cette aseptisation du son à faire passer les Smiths pour un monument de rugosité. Dès lors, faut-il être surpris du fait que Phil Collins soit devenu l'un de mes gimmicks préférés pour résumer cette chienlit sonore? Delà à s'enorgueillir d'une quelconque gloire à tirer sur une ambulance (5) qui n'en est pas vraiment une (6), l'intérêt de cette chronique est tout autre, une alternative ludique à l'excellent article de G.T. "Esthétique et ressenti".

N'en déplaisent aux snobs frustrés, Phil Collins à défaut d'être perçu comme un visionnaire a toujours eu un temps d'avance sur la concurrence. Après avoir brillamment utilisé tout le potentiel des boîtes à rythmes sur le classique et dansant No Jacket Required, monsieur Collins revient à une formule plus directe tout en gardant le talent mélodiste qu'on lui connait. Les cuivres chaleureux ou entrainants qui nous avaient tant charmés sur l'album précédent ont toujours leur place (Hang In Long Enough, Something Happened on the Way to Heaven), de même, Phil Collins nous gratifient une fois de plus de ballades à fleur de peau restées à jamais dans la mémoire collective (Another Day in Paradise, Do You Remember?). Et quand bien même ...But Seriously restera à jamais l'album le plus populaire de cette icône, avec 5 singles sortis aux USA et resté 15 semaines consécutives numéro un des ventes au Royaume-Uni, ce disque se veut un album à l'écoute des problèmes de son temps. Rares sont les œuvres musicales ayant prêtées une oreille aussi attentive aux désordres socio-économiques voire politiques avec une telle sagacité et un tel élan émotionnel comme sur le touchant That's Just The Way It Is au sujet du drame humain en Irlande du Nord. Monsieur Collins se fait ainsi le porte parole des laissés pour compte sur le dramatique et non sans ironie Another Day in Paradise, chanson inspirée lors d'une visite de la capitale étasunienne. Une critique douce amère envers les années Reagan, l'exemple type qu'une chanson pop peut rivaliser avec les meilleures protest songs. De même, le batteur de Genesis ne tire aucunement un trait sur les qualités propres au groupe qui lui a permis de mettre en lumière son potentiel de compositeur unique. Colours sous son thème anti-apartheid, en résonance au concert de l'année précédente pour le 70ème anniversaire de Nelson Mandela auquel Phil Collins a participé, montre ainsi sous un meilleur visage ce qu'on attend d'un rock progressif enrichi par une production raffinée et délicate: 9 minutes de grâce. Un album poignant à l'image du duo avec Eric Clapton où sa guitare bluesy et son feeling stupéfiant font des merveilles sur l'émouvant I Wish It Would Rain Down.

Faut-il souscrire aux propos rapportés par l'agent comptable? Celui qui me rabâchait encore hier soir, en guise de conclusion après que nous eûmes écouté encore une fois la dite galette: "Phil Collins, c'est que du bonheur". Certes, il n'est pas plus ridicule de s'exclamer ce genre de déclaration à l'emporte-pièce que le premier velu venu qui éructerait un "ça poutre grave" auprès de n'importe quel groupe de rock graisseux, n'empêche le dossier à charge de ...But Seriously a de quoi faire saliver plus d'un. On pourra même saluer la performance (commerciale) du Phil Collins des années 80. Combien d'anciennes gloires se sont ridiculisées durant cette décennie qui a donné ses lettres de noblesse à la veste à épaulette? Le mérite de Collins aura été d'avoir suivi à la lettre et sans fausse note la production musicale de cette décennie, ni plus, ni moins. La pop aseptisée est à la mode, je vais vous en donner pour votre argent. Et après un No Jacket Required qui resplendissait par ses effets tout de toc, l'annonce faite comme quoi le petit dernier allait sonner plus live et moins synthétique pouvait laisser dubitatif... voire carrément risible au vu du résultat final. Une production symptomatique de la pop pré-ménopause des 80's, à force de vouloir tout polir ou aplanir le moindre détail sonore, ...But Seriously synthétise parfaitement ce nivellement auditif recherché par les directeurs marketing (de Besançon ou non) dans le but de vendre autant de disques que de serviettes hygiéniques. Et si Collins est responsable de l'architecture sonore de ce disque populaire, la forme n'est pas en reste non plus, celle-ci hésitant entre la chanson niaise, grotesque voire plus. A noter en effet tout de suite que si le disque vaut le coup pour s'en payer une bonne tranche, il convient avant tout de s'arrêter après sa première partie soit après le fabuleux Another Day in Paradise (mais on y reviendra), le pauvre Collins ayant grillé toutes ses cartouches pour la suite.

[...]

En matière de paupérisation d'un genre, le titre d'ouverture est à ce titre une merveille. Hang in Long Enough pousse le vice à faire cohabiter en une seule chanson pop la pauvreté rythmique d'un funk jazzy de hall de gare et la raideur artificielle du hard FM (7). En général, on aime retenir d'un artiste sa touche personnelle faisant immédiatement reconnaitre sa griffe. Chez Collins, l'une de ses plus belles marques de fabrique, quitte à miser sur l'Alzheimer de ses auditeurs, est de nous ressortir un vieux synthétiseur asthmatique accompagnée d'une boîte à rythme boiteuse. On avait déjà eu la primeur de la chose sur son mémorable In the Air Tonight, la formule ayant porté ses fruits en 1981, puis en 1985 nous avions eu droit à One More Night, en 1989 ce sera donc That's Just the Way It Is (8). Et puis, il serait regrettable de passer sous silence les aspects les plus mesquins du songwriting de Collins, qui plus est lorsqu'il s'agit de deux tubes: Something Happened on the Way to Heaven et Another Day in Paradise. On peut en effet déjà s'émouvoir de la troublante ressemblance de Something avec les cuivres du succès de Mory Kanté sorti l'année précédente Yéké Yéké. Et je remercie l'enseignement prodigué par le pédagogue que la blogosphère nous envie, à savoir G.T. et son mémorable "La tristesse du mineur", puisque ce dernier m'a ouvert la porte du savoir et pu ainsi entrevoir un monde qui m'était encore inconnu, il y a peu, les différences entre une partition jouée en mineur et en majeur. Pourquoi cet aparté? Parce que la mélodie d'Another Day in Paradise rappelle honteusement celle de la fameuse Petite tonkinoise de Vincent Scotto (9). Pour finir avec ce mètre-étalon du son soft-rock cher à RTL2, l'intervention d'un Eric Clapton toujours autant en roue libre sur le blues, I Wish it Would Rain Down, nous permet de conclure sur une interrogation, Clapton a t-il eu envie de poser volontairement un ou deux solos moisis en guise de "remerciement" pour service rendu? (10).

A l'heure du bilan (comptable), l'agent vous confiera sans pudeur qu'il s'agit sans doute du meilleur Phil Collins et c'est vrai que ...But Seriously synthétise tout ce qu'on aime détester chez le chanteur/batteur, aussi doué pour les rengaines niaises que pour les pochades anémiées.

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(1) Alain Delon sort de ce corps!

(2) Formule qui ne veut strictement rien dire, mais il est bon d'ajouter de temps à autre quelques formules chocs ridicules... encore que, pas plus ridicule que "Michael Jackson, génie musical"... pouf pouf...

(3) On n'écoute pas Toto, Supertramp ou Phil Collins sans garder des séquelles physiques.

(4) Et non des moindres Taking Tiger Mountain (By Strategy), Another Green World ou Before and After Science pour l'ancien membre de Roxy Music et Helen of Troy pour l'ancien violoniste gallois du Velvet Underground.

(5) En même temps, je ne vois pas pourquoi je me priverais d'une telle récréation quand Thom s'amuse avec la collection Harlequin ou G.T. avec Hélène Ségara.

(6) Force est de constater que Collins compte encore bon nombre d'admirateurs... un artiste populaire on vous a dit.

(7) Rarement entendu une batterie/batteur aussi constipé(e), même une boîte à rythmes a plus d'âme.

(8) D'ailleurs sur Do You Remember?, la chanson qui suit, les premières secondes sont quasi-identiques à l'introduction de That's Just the Way It Is, foutage de gueule ou coïncidence?

(9) Pour les plus sceptiques, demandez à un pianiste alcoolique de jouer cette ritournelle en mineur et vous verrez bien!

(10) Phil Collins étant responsable de la production voire de la direction artistique de deux albums de Clapton durant les 80's, dont le tordant August. C'est d'autant plus amoral de la part de Collins que le soldat Clapton n'était pas des plus frétillants...

21 commentaires:

  1. Awel merci, Monsieur Sunalee et pourquoi pas Pascal O'Pisspot tant qu'on y est ! Sinon tof le laïus.

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  2. Grand professeur Aboubakar N'Diaye (marabout sénégalais)18/10/2009 12:58

    Quel grand artiste Phil Collins !
    A quand un article sur youssou n'dour ?

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  3. @ Diane: Alors ça c'est pas chic d'utiliser du vocabulaire bruxellois (dixit wikipédia) sur son comm'... moi qui hier justement ait remplacé au dernier moment hier un mot d'origine cauchoise!

    @ Grand professeur: Euh pour monsieur N'dour ça attendra... d'autant plus que de ce que je connais, je suis loin d'être fan de ses synthés ^^'

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  4. allez allez(1), tu pourrais replacer du vocabulaire exotique autour de toi.
    awel= et bien
    pisspot= pot de chambre
    tof= super

    (1) mauvais groupe belge funko blancmangien

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  5. Dahu Clipperton18/10/2009 23:56

    Ah tiens, ces interventions de l'agent comptable me pousseraient presque à aller illico écouter du Phil Collins, et... j'ai pas encore jeté une oreille sur tes 2 derniers disques chroniqués (merci de me les avoir remis en mémoire, d'ailleurs ^^). "...Mais sérieusement", je préfère me garder celui-ci pour un élan d'humeur, du genre "Tiens, si je me collais quelques bouses dans les esgourdes ce soir, pouf pouf pouf".
    Car, je tiens à le réaffirmer, c'est important de se pencher sur les daubes inusables, ça fait partie de la cultu... enfin, je pense que tu es d'accord, Doc :o)

    "Et après avoir reçu 3 Grammy Awards en 1986 pour son album No Jacket Required sorti l'année précédente, monsieur Collins se devait d'être à la hauteur en 1989"

    Cette phrase me plonge dans une profonde perplexité ;-)

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  6. @ Dahu: Ouais mais tu vois, les daubes, faut pas trop en abuser non plus... je préfère écouter 100 fois du ringard de compétition... genre les divas du dancing de l'ineffable Philippe Cataldo car "entends-tu leur désir murmurer?" ah ah! hum...

    Pour la description de l'agent comptable, oui, y'a de quoi être profondément troublé, en tout cas perplexe ^^. Et à qui le dis-tu, QUI supporte sa présence?!
    Surtout quand on sait que ce dernier n'use jamais d'ironie... comme il aime souvent à me le rappeler, il est au-dessus de ça...

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  7. Youssou N'Dour n'a pas été accompagné que par des synthés. Il a aussi engagé un grand orchestre égyptien...

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  8. @ Miss Sunalee: dans ce cas... tant mieux pour lui... et tant pis pour eux :-P

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  9. Putain, la seule fois que le Doc colle un lien vers chez moi, c'est dans un article sur Phil Collins. Comment je dois le prendre, ça?

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  10. @ Guic': roh ça va le jeune pilier de bar du PMU du coin! :-P
    Tu devrais te sentir honorer au contraire! On a pas tous les jours la chance d'être cité dans une chronique consacrée à Phil Collins (et pis, que dirait G.T. alors! il est cité plus d'une fois ^^)
    Nan le plus troublant c'est surtout l'association d'idée Guic'/gants mappa en fait :-P

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  11. ce disque ne sera vraisemblablement pas dans ma sélection des 100 disques des 80's.
    Au fait, ton 1er com' n'est pas passé chez moi. Quand on fait trop long, les com's ne s'affichent pas. Il faut faire en 2 fois.
    Si t'as un peu de temps, je serais curieux de connaitre ton avis.

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  12. N'empeche, j'ai beau retourner le probleme dans tous les sens, je ne vois pas ou se situe l'ironie dans "Another day in paradise"...
    Une explication peut-etre?

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  13. @ Miss bottine: 1/ L'ironie est un concept relativement abscons pour l'agent comptable ^^ 2/ Une chanson qui a pour thème les sans-abris et qui porte le titre Another day in paradise, vous ne voyez pas l'ironie qui s'en dégage? 3/ Cela dit, l'ironie du titre se voit totalement dissoute par tant de niaiserie...

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  14. Affublé d'une sérieux second degré, j'ai beaucoup ri en lisant la chronique.

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  15. @ Esther: merci bcp pour le compliment :-)

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  16. Tu as bien raison de t'accorder un petit plaisir. Les moments de jouissance comme ça son rare. Un petit porno, une bouteille de vin, Phil Collins en fond... que demande le peuple ?

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  17. @ Thomas: un petit porno? alors les érotiques mous qui passent sur NT1 alors (je garde un souvenir ému du nanar Gwendoline XD)

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  18. Associer Philou à du porno, jamais je n'aurais osé y penser ^^

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    1. Associer Philou à du porno pourquoi, Bachelet s'est bien associé à Gweldoline :D

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  19. on se demande pourquoi faire des critiques avant autant de phrases pour casser un mec avec un si grand talent que personne n'a : batteur de génie, chansons superbement interprétées et construite, bon acteur , super showman, mélodiste.
    décidément, phil sera toujours mal compris alors, que c'est un rockeur (il chantait torse-nu , parlait de drogues)
    il est tout sauf politiquement correct et ses albums sont superbes
    ON se dit que tant de haine frôle la frustration.

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  20. Cher anonyme,

    Je vous remercie pour ce message, sincèrement, d'autant plus que vous avez su rester courtois.

    Je balaie d'un revers immédiat l'argument de la frustration, celui-ci vaut autant que le fameux "qui êtes vous pour critiquer, qu'avez-vous fait de votre vie?" (que vous avez su éviter également, je vois que nous sommes entre personnes civilisés, c'est appréciable). Or nul besoin d'être frustré pour émettre un point de vue quand bien même critique!

    De la même manière, je vois plus d'humour que de haine dans ce texte, si si je vous assure, même si vous ne partagez pas cet humour ironique. Détester l'ouvre de Collins, assurément (et encore, c'est un peu comme Dire Straits, je m'en fiche un peu au final, il s'agissait avant tout d'écrire un billet humoristique), et détester l'homme, je n'en vois pas l'intérêt, Collins ayant l'avantage d'être quelqu'un de plutôt sympathique. Comme sa musique, sans relief ni aspérité.

    Quant aux autres arguments, chacun a son point de vue, batteur de génie? Collins reste un fan de jazz, si j'en crois son big band formé fin 90's (il me semble), mais on est loin très loin d'un Elvin Jones, faire un solo de 15 minutes en concert ne vous a jamais mis au rang d'un génie... ou alors dans un style similaire, n'importe quel branleur de manche pourrait aussi faire l'affaire.

    Mal compris le Phil? En tout cas, s'il suffisait de parler de drogues et de chanter torse-nu pour être considéré comme un rockeur (respecté ou non), ça se saurait!

    Personnellement, mais je vais me répéter, Collins fut l'un des symboles de la pop 80's, l'une des plus belles représentation de la superficialité et de l'aseptisation du son de la musique de cette décennie. Libre à vous de penser le contraire. Mais nous n'avons pas la même définition du rock au passage, où est la crudité ou l'urgence propre au rock? Alors oui, Collins n'est pas un produit créé de toutes pièces par n'importe quel producteur crapuleux, mais est-ce que ça change beaucoup de chose finalement?

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