Mr. Hands - Herbie Hancock (1980)

A juste titre (1), ce blog a souvent raillé les travers des années 80, qui plus est avec une goutte d'amertume manifeste, au vu des trajectoires plus ou moins ratées des artistes issus des décennies précédentes (2). Le premier exemple me venant à l'esprit étant celle empruntée par le David Bowie des eighties, plus transparent et fantomatique que jamais comme nous le rappelait les premières chroniques du célèbre et désormais envié David Bowie Blog Tour 2009 (3). Pourtant, force est de constater que certains artistes n'ont pas attendu les années 80 pour se prendre les pieds dans le tapis, allant jusqu'à faire transparaitre le futur mauvais goût propre aux sonorités populaires des années 80 à de l'avant-gardisme? Encore une fois, à force de vouloir tirer sur l'ambulance, on enfonce avant tout de délicieuses portes ouvertes (c'est un pêché mignon, que voulez-vous). Ainsi, quand bien même certains prennent la précaution de relativiser à tours de bras, quitte à sortir de leurs chapeaux le fameux contexte historique aux grandes oreilles, nul ne peut décemment affirmer que les années 80 ont seules l'apanage du mauvais goût (4). Dès lors, on aurait tort d'oublier que des artistes, en plus de s'être « plantés » durant la décennie, qui fit de la musique désormais le faire valoir du vidéo clip, ont aussi enfilé quelques beaux plantages la décennie précédente.

Prenons Herbie Hancock, puisque c'est de lui qu'il s'agit, soit un des plus beaux exemples de jazzmen, symbole d'une génération à la recherche d'un second (voire triple) souffle. La mémoire collective retient en général de ce dernier avant tout son chef d'œuvre du jazz funk, Head Hunters, ce qu'on néglige, c'est l'après...
 
Après un Man-Child sorti en 1975 (soit seulement deux ans après le tourbillon Chameleon) de plus en plus funk, où l'efficacité des compositions arrivaient encore à cacher une certaine forme de facilité, Hancock commet l'irréparable, tout du moins, le point de non retour voire la disgrâce pour les plus rancuniers, l'album Secrets en 1976. Un album creux, lisse, un funk aseptisé lorgnant de plus en plus vers la disco, idéal pour les soirées cocktails ou en guise d'accompagnement musical lorsque vous aurez la chance de diner avec le charmant Capitaine Merrill Stubing. Il n'empêche, il est amusant de constater qu'à partir de cette date (et jusqu'à la révolution Rockit ?), alors qu'Herbie Hancock se fourvoiera de plus en plus dans des disques électriques où la disco croise le pire du jazz lounge, l'ancien pianiste de Miles Davis participera à la naissance du fameux V.S.O.P., soit le terrible second quintet du colérique trompettiste remplacé pour l'occasion par le non moins talentueux Freddie Hubbard. Un grand écart musical synonyme de passage à vide en somme ? Pas loin... Pourtant, entre son revival acoustique (soit les enregistrements du all-stars band V.S.O.P. ou les duos avec son compère Chick Corea (5)) et ses disques insipides disco/funk prout prout (la perle allant au nauséeux Feets, Don't Fail Me Now), il existe un album méconnu, Mr. Hands.

Après un Monster sorti la même année, en 1980, guère plus passionnant que ces prédécesseurs, Mr. Hands n'avait rien pour plaire sur le papier, Hancock étant aux yeux des « puristes » perdus pour la cause depuis belle lurette, et pour encore pas mal de temps (6). Un trentième album passé inaperçu, avec pour appâter le chaland plusieurs invités prestigieux : le retour des Head Hunters, le bassiste Jaco Pastorius et les deux amis du V.S.O.P, l'inoxydable Ron Carter et Tony Williams. Mais peut-on réellement miser sur la naïveté de l'auditeur après les navets enregistrés par le claviériste ces dernières années ? Bref, ce casting n'est-il pas tout simplement de la poudre aux yeux, procédé bien connu par l'industrie du disque pour nous vendre ses produits frelatés. Pourtant, à la grande surprise du préposé, et ceux dès la première écoute, on reste effectivement agréablement surpris par le résultat final. Premier point, Hancock revient à une exigence musicale passée semble-t-il trop longtemps sous silence en solo, n'hésitant pas à revenir à des plans plus complexes, au bon souvenir de ces dernières expériences avec le V.S.O.P, abandonnant au passage les vocaux putassiers qui polluaient les précédents disques. A noter que, même si le compositeur de Watermelon Man, continue de jouer d'une multitude de claviers (clavinet, Minimoog, ARP 2600 et autres synthétiseurs), les moins rancuniers seront ravis d'apprendre que le piano retrouve enfin sa place... le temps d'un morceau. Deuxième point, et non des moindres, Herbie met en berne, le temps d'un album, cet aspect tape à l'œil qui faisait grincer les dents et saigner les oreilles. Et quand bien même la production a pris un coup de vieux, un disque encore trop tendre ou surproduit par moment, on saura gré à Hancock et à ses claviers d'être encore audibles aujourd'hui en 2009, pour un disque produit en 1980. Troisième point, pour le geek mélomane qui lirait ces lignes, Mr. Hands est le premier album d'Herbie Hancock où ce dernier utilise un Apple II pour ses effets sonores.

De même (mais on y reviendra), Mr. Hands s'apparente par moment à une relecture du passé. L'album s'ouvre par un Spiraling Prism qu'on pourrait croire issu d'un Thrust version 80, mais en plus évanescent, avec une production plus claire aussi, un parallèle qui justement permet de faire le lien avec les derniers disques des 70's de l'autre groupe de jazz électrique de cette décennie, le Weather Report. Transition toute trouvée (7) pour le deuxième titre Calypso puisque comme son nom l'indique, ce dernier prend des accents world, à la fois latino et surtout caribéens avec cette particularité : le son des fameuses steeldrum provient d'un synthé pour une composition avant tout acoustique. Puis vint la surprise, la bonne surprise même, en tout cas loin de la catastrophe annoncée, Just Around the Corner. On pouvait espérer en effet que le pianiste allait mettre en veilleuse le temps d'un album ses poussées disco/funk... mais non. Le pire ou pas, c'est que cette fois-ci, après quatre années de divers ratages, la sauce arrive à prendre... étonnamment ! La cause à une rythmique diablement efficace et à l'absence de ce satané vocoder dont Hancock eut toutes les peines du monde à s'en débarrasser (8). En citant précédemment le groupe de Joe Zawinul, la quatrième plage 4 AM nous convie la présence du bassiste du Weather Report, Jaco Pastorius, qui rend une copie correcte, certes sans grande prise de risques mais où on peut toujours apprécier son style si particulier. En écrivant tout à l'heure, un retour vers le passé, on serait tenté d'apprécier alors celui de la formation de 1973 sur Shiftless Shuffle. Morceau globalement anecdotique cependant, reprenant au passage pas mal de plans des glorieux albums antérieurs, mais qui a au moins un mérite, celui de rester encore agréable, même s'il n'apporte pas grand chose à l'édifice. Textures clôturant l'album permet à Herbie Hancock de conclure sur une note méditativo-synthétique, ce dernier étant seul aux commandes avec ses divers claviers.

Mr. Hands reste certes un album mineur, handicapé par une production manquant cruellement de relief, mais qui reste plaisant malgré tout (qui plus est en tenant compte justement de son année de production). Un arbre qui aurait pu cacher la forêt des médiocres disques de son auteur au tournant des années 80, si celle-ci n'avait pas été aussi ravagée par ces pluies acido-disco/funk du pauvre.


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(1) N'en déplaisent aux fans des Pet Shop Boys qui synthétisent grotesquement les 70's aux boursoufflures guitaristiques des joueurs de Gibson double manche, le jeune trentenaire que je suis éprouve toujours autant de plaisir à tirer gentiment à vue sur la décennie de son enfance.

(2) "Oh l'autre, et Phil Collins?! C'est tout sauf raté comme trajectoire d'abord" me sermonne un quadra sourd et bedonnant...

(3) Xavier, tu penseras justement à passer voir mon agent comptable, ce dernier me rappelant non sans une pointe de malice cupide: "passe encore de critiquer Philou, mais les pubs pour le David Bowie Blog Tour 2009 ça se monnaie!".

(4) Ceci dit, les comico-pitoyables Muse reprennent bien avec sérieux, minutie et "brio" les kitscheries et autres ringardises de ces deux décennies apparemment antagonistes, tout en n'oubliant pas de se "torcher royalement avec les lois du copyright".

(5) J'ai beau avoir la dent (semi-)dure avec l'œuvre électrique d'Hancock, que dire alors de celle de Corea... un naufrage ?

(6) Hancock ayant le privilège pompeux d'être considéré comme un jazzman controversé. Entre ceux qui ne digèrent pas l'après période Blue-Note, l'après Sextant, ou comme moi l'après Man-Child... Herbie a au moins le mérite de ne pas laisser indifférent dirons nous...

(7) Le Weather Report, groupe des leaders Joe Zawinul et Wayne Shorter, étant bien connu pour son goût pour les musiques du monde.

(8) Le vocoder ayant gagné par K.O sur l'affreux Sunlight, Hancock nous gratifiant de sa voix de robot sur cet album à la pochette ultime: col pelle à tarte, sourire ravageur et chaînes en or.

27 commentaires:

  1. Speed dit la midinette16/09/2009 22:15

    C'est le passage à l'apple qui lui a réussi ;-)

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  2. mouais, vu ce qu'il a produit par la suite, j'en suis pas totalement certain en fait XD

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  3. Encore un album à écouter, si je comprends bien?!

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  4. oui un album à découvrir mais pas non plus un indispensable, il y a bcp d'autres albums d'Hancock à écouter avant celui-ci.
    Disons que lorsqu'on apprécie un artiste comme Herbie Hancock par exemple, il est bon de découvrir ses albums essentiels, les mineurs et la lie. Si je devais faire un parallèle avec Dylan, je penserais à "New Morning", album pas génial, mais que je trouve attachant.

    Et donc il me paraissait intéressant d'écrire un petit quelque chose sur "Mr. Hands", album méconnu du monsieur, qui ne vaut certes pas ceux de sa période faste, mais qui ressemble un peu à un ilot noyé dans une mer de médiocrité ou tout de moins de franches désolations... non parce que franchement "Feets, Don't Fail Me Now", c'est vraiment une horreur...

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  5. un album pour ceux qui connaissent déjà bien sa disco, si je comprends bien,
    mais justement, je la connais pas mal (sans exhaustivité, mais une douzaine ou quinzaine d'albums et BO), et ce disque ne m'attirait pas du tout, je me demandais ce qui allait pouvoir m'exciter là-dedans, alors qu'il m'a tellement excité justement :-)

    Hancock c'est pas pour rien qu'il a bossé avec Miles Davis, Davis était la rock star du jazz, et Hancock a un peu de ça à un degré moindre, mais c'était sa capacité à se servir de la nouveauté pour lui donner une forme originale qui m'a toujours plu.
    Ahmad Jamal, qu'il reste fidèle à son style fabuleux, tant mieux pour nous c'est génial, pourvu que ça dure. Mais HH a misé très tôt sur la curiosité et le changement de cap. Est-ce qu'il a encore la flamme et le gnac pour nous embarquer une nouvelle fois dans une direction inédite?
    perso j'ai pas l'impression, mais j'irai totu de même jeter une oreille sur ce disque, puisqu'il n'est pas mauvais :-)

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  6. C'est vrai que la filiation avec Miles est évidente, Hancock ayant la particularité d'être en plus un fin mélodiste. Et on ne peut que remercier Miles d'avoir incité son jeune pianiste de s'essayer à la fée électricité sur "Miles in the Sky", ce dernier étant quelque peu récalcitrant au départ.
    De même, on ne peut qu'apprécier voire même faire allégeance au génie de Herbie durant la première moitié des 70's car finalement, s'il y a bien un style musical qui a aussi reçu les outrages du temps, c'est bien le jazz électrique de ces années-ci.
    Pour preuve, j'ai écouté il y a peu le The Funky Snakefoot du batteur Alphonse Mouzon... difficilement écoutable après toutes ces années. Ceci dit, on pourra toujours me rétorquer que le jazz funk a mieux vieilli que le jazz rock, pas faux, mais il existe aussi du jazz funk ranci!

    Après effectivement, on peut regretter qu'il n'est pas eu envie de laisser tomber ses expériences électroniques durant les 80's, tout du moins artistiquement parlant, les 80's lui ayant aussi permis une nouvelle reconnaissance médiatique, méritée pour "Rockit", moins pour le reste... Alors oui, Herbie a continué de suivre les préceptes de Miles, d'aller toujours de l'avant... au risque de se prendre les pieds dans le tapis. C'est d'autant plus dommage que durant ces années, il n'a jamais totalement abandonné le jazz acoustique (ayant joué avec des musiciens africains dans les 80's, etc. mais tous ces albums restent très obscures). De même son hommage à Gershwin dans les 90's était ma foi très intéressant, plus en tout cas que les ritournelles pop/jazz qu'il ressort encore à l'occasion (autant j'aime Joni Mitchell, autant son dernier disque hommage à la grande chanteuse canadienne est raté... faut dire vu les intervenants vocaux...)

    Pour finir, je reviens avec ton parallèle leader/sideman. Il est en effet intéressant je trouve, de constater que Herbie a globalement suivi la trace d'un Miles, tandis que McCoy Tyner celui de Trane. C'est ce qui fait aussi sans doute la richesse de la discographie du pianiste de JC, qui plus est durant les 70's où l'électricité avait le vent en poupe.

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  7. Certes, certes, mais je préférais à l'époque où il était avec Davis :-)

    Sinon, chouette blog...

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  8. youhou, j'ai trouvé qqn de plus snob que moi! Qqn qui préfère avant tout Herbie qd il faisait seulement parti du second quintet de Miles! :P ;-)

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  9. ben moi je le trouve bien sympa ce "Feets..." tant décrié, pareil pour sa période qui va de "Secrets" à "Monster" alors que sa période "Rock It"/"Future Shock" pour moi c'est carrément l'horreur absolue! (du vulgaire hip-hop technoïde de supermarché).

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  10. @ Anonyme: ah mais on est d'accord concernant Future Shock et ce qui suivra par la suite. La seule chose à sauver est le titre Rock It du fait de son influence et de son effet madeleine (donc ultra subjectif j'en conviens).
    Quant à sa période disco... mouais s'agissant de Hancock si on compare aux autres "cadors" de cette période, c'est sans doute très bien, il a le bénéfice du doute mais eu égard à son passé, on est en droit de faire la fine bouche ;-)

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  11. Cher "Docteur"
    Je suis dans le pénible devoir de vous informer que vous êtes vraiment un gros tous du cul.

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  12. trou, mes excuses.

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  13. @ Anonyme: ce compliment arrive bien tard, j'en suis le premier désolé.
    Pour les guillemets, si vous saviez lire l'entête du site, vous sauriez que vous n'avez nullement besoin de les mettre.

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  14. Enfin quelqu'un pour rétablir la vérité :-)

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  15. @ Guic: la vérité? celle que je suis un vrai trou du cul? :-P
    N'empêche que faut vraiment être un troll pour me traiter via ce post, y'avait matière autre part... la médiocrité n'a plus de limite :-D

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  16. Pauvre tache...

    La médiocrité, c'est aussi vouloir se faire un nom, tel qu'il soit, en se contentant de baver sur une œuvre...

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  17. @ l'anonyme qui commence à me faire rire de plus en plus depuis que je crois deviner la source de sa remontée de bile:

    1/ pauvre tache... hum si ça a un rapport avec la propreté, sachez que mon hygiène est irréprochable.
    2/ Se faire un nom, via un blog, en bavant sur une œuvre!! La bonne blague, faut-il avoir été bercé trop près du mur pour croire qu'on se fait de la pub en critiquant un album ou un artiste. On donne juste son avis, si d'autres ne le suivent pas, tant pis, internet est suffisamment grand pour que tu parasites un autre blog ou des forums consanguins qui sied plus à ta nature.
    3/ Moi qui me demandait en quoi Herbie avait mérité tout cela, mais tu t'en carres d'Hancock, n'est-ce pas? Car j'allais oublier cette perle: "œuvre"... pour définir la prétention musicale de Bellamy and co par exemple?

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  18. Putain Doc, t'as un sixième sens pour avoir deviné qu'il s'agit d'un fan de Muse qui se sent visé par cet article critique mais très honnête et argumenté sur Herbie ?
    Alors là : chapeau !

    PS : sinon, le coup de l'Apple II pour les effets m'a fait remonter l'album que j'ai acheté en vinyle il y a 25 ans pour l'avoir peut-être écouté tout au plus une seule fois, un peu dég (post Rock it, j'ai acheté un peu n'importe quoi, même du Chick Corea :/ )

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  19. @ Christophe: disons qu'en ayant écrit ceci:
    (4) Ceci dit, les comico-pitoyables Muse reprennent bien avec sérieux, minutie et "brio" les kitscheries et autres ringardises de ces deux décennies apparemment antagonistes, tout en n'oubliant pas de se "torcher royalement avec les lois du copyright".

    J'ai pensé que... mais comme je tire aussi sur les Pet Shop Boys et Phil Collins, c'est peut-être un fan des deux autres... ou des trois!

    Rah Chick Corea... le type qui avait de l'or dans les doigts et qui à cause de choix plus que discutables (je parle même pas du fait qu'il soit scientologue...) a planté la majeur partie de sa disco...

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  20. Les fans des pet shop boys, ça m'étonnerait : ils sont ouverts à tout (désolé...)
    Les fans de Phil Collins ? Boh ! y a des secrétaires qui lisent ton blog ?
    nan, tu ase raison, la note 4 indique clairement un fan de Muse.
    Moi qui adoooooore leur dernier album (que j'ai encore écouté l'autre soir sur l'autoroute, mon dieu que c'est mauvais, tellement que cette choucroute en devient jouissive), j'ai quand même du mal à penser que des fans de Muse s'amusent à lire ton article, jusqu'aux notes de bas de page, donc montrer de l'intérêt, et tout d'un coup, à cause d'une simple allusion à muse, virer complètement dans la haine et balancer ça.

    Ah ils me feront toujours rire ceux-là (et pis avec les fans de Muse, on en a pris pour 10 ans je crois).

    Chick Corea, je suis même allé le voir en 86 à Orléans : j'avais honte ! Ce mec est un bon sideman mais il devrait rester à côté. (sans parler de la sciento, itou)

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  21. @ Christophe: C'est vrai que si Corea n'avait pas cédé aux sirènes de l'électricité, il ne se serait pas pris les pieds dans le tapis.
    Certes, Miles lui avait mis le pied à l'étrier, enfin ça n'a pas empêché Keith Jarrett, ancien sideman de Davis, de décrocher rapidement de l'électrique.
    C'est d'autant plus frustrant quand on écoute Corea avec la formation Circle au début des 70's. Quand bien même, son album Return to Forever signé en son nom (à ne pas confondre avec le premier album du groupe du même nom) où Corea joue du piano électrique est plus que recommandable (faut croire que ECM a freiné ses futures "ardeurs").
    Bref, Corea comme leader, à oublier la plupart du temps...

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  22. Cher monsieur,

    Je crois qu'en matière de consanguinité, il ne faudrait pas prendre votre cas pour une généralité...
    Pour le reste, je vous invite à consulter votre mail personnel sous peu, vous allez avoir l'occasion de vous rendre compte que même si vous me classez dans la catégorie des crétins congénitaux, je ne suis certainement pas un dégonflé.
    Quant a la compétence musicale, ne parlez jamais sans savoir. vous pourriez avoir des surprises...

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  23. Un lecteur en colère.23/09/2010 09:15

    Mais bordel, c'est quoi ce problème, que vous avez, tous, avec la consanguinité?
    Ce n'est pas la consanguinité qui est un problème, mais certaines de ses conséquences! L'hémophilie (la maladie des rois, quand même, bordel), et quelques à côté ont fait mauvaise presse, mais s'il vous plait, respectez le droit de conserver des traditions familiales dans ce monde ou tout part en sucette!

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  24. @ Anonyme: Je ne sais pas si y'a du mieux, mais après le "docteur", le trou du cul, j'ai droit à monsieur... en attendant des insultes par mail, on tente de trouver une saine occupation à son temps libre, c'est bien ça?

    Pour le reste, se draper dans la position de la victime, je l'attendais sans vraiment la souhaiter, c'est ton choix, comme le fait d'être incapable d'expliquer un minimum ton comportement, quelles sont les raisons qui t'ont poussé à me traiter de la sorte, fais nous en profiter.

    Et avant de jouer les mélomanes meurtris dans sa chair, il s'agirait de lire un peu mieux mes propos au passage. Consanguin tu serais? Ça n'engage que toi, au même titre que ton supposé crétinisme congénital, en tout cas une chose est certaine, tu es tellement braqué que tu n'as pas le moindre recul pour lire convenablement. Forum consanguin est une expression visant nullement une personne mais plutôt l'utilité des dits forums... mais sachant que tu es parti dans ta victimisation (pour qqn qui comme première approche m'a traité de trou du cul, je le répète, je trouve ça un peu fort, ou comment inverser les rôles...).

    Mais la plus belle perle du jour reste sans contexte le "compétence musicale"... tu nous as composé une symphonie, c'est bien ça et tu veux m'en faire profiter? Comme tu es généreux.

    En attendant de tes prochaines nouvelles.

    @ Lecteur énervé: promis, la prochaine fois j'utiliserai ou tenterai un autre mot pour ne pas choquer mon lectorat déviant.

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  25. Ouah c'est chaud dans le coin !!!!
    T'as un méchant ennemi !!!!
    Je t'appelle mammmmuuuuttthhhh (aie pas la tête)

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  26. "Mais la plus belle perle du jour reste sans contexte le "compétence musicale"... tu nous as composé une symphonie, c'est bien ça et tu veux m'en faire profiter?"

    Ah tu vois que c'est pas un fan de Muse : C'EST Muse !

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  27. @ Speed: oui c'est chaud, même torride, ça manque juste un peu de cuir.

    @ Christophe: oui un artiste se ligue contre ma petite personne, c'est fou!

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