In the mood for fall

Si ces temps ci l'envie de pratiquer une "Mike Brant" vous démange, histoire de prouver aux réticents (enfin s'il en reste...) que le père Isaac Newton était tout sauf un charlot, ou que du haut de votre 5ème étage l'appel du bitume se fait de plus en plus pressant (on fait avec les moyens du bord, pensez bien que si c'était plus haut, la démonstration serait plus magistrale), voici une dédicace qui vous est spécialement dédiée.


A défaut de vouloir lancer un nouveau concept dans la blogosphère (encore que... on est plus à une futilité près dans ce fumeux microcosme virtuel), à savoir poster un billet le lundi et ajouter un paragraphe tous les jours jusqu'au vendredi (ce qui en matière de fidélisation du lectorat reste bougrement diabolique), voici quelques lignes en plus, histoire de développer un peu mon propos et d'édulcorer l'humour noir du premier paragraphe. Voici donc encore un post (et m'étonnerait que ce soit le dernier) concernant le film de l'égomaniaque Vincent Gallo, Buffalo '66.

Sans doute à cause des derniers évènements et de l'humeur qui en découle, je me suis remis à écouter l'album du sieur Gallo, Recordings Of Music For Films, compilation regroupant divers bandes originales composées par lui-même (ceci dit, le titre était assez explicite...), dont celle de Buffalo '66, film pour lequel j'ai énormément de tendresse, en particulier pour le personnage de Billy Brown.

Billy Brown, loser parmi les losers habitant cette bonne vieille ville de Buffalo, supporter de l'équipe des Buffalo Bills par atavisme maternel, allant jusqu'à parier gros sur leur victoire en finale du Super Bowl et passer ainsi 5 ans en prison, pour régler sa dette au bookmaker, les Buffalo ayant perdu après le tir raté de leur quaterback Scott Wood.

Billy et sa mythomanie, cacher la vérité, se mentir à soi-même, paraitre ce que l'on est pas.

Billy et la solitude.

Billy et ses parents.

Puis Billy et Layla.

Saw a face
From my childhood days
A smiling girl...not a friend...
Milky red funny face...smiling smiles
Mother...and son...
Stood by a dad
Daddy
You sure eat a lot of snacks
Now & then...I start to cry
Not the tears
But when I was...or when I was
Like a colored sky...coloring
Wish the sun...would stand still
All forgotten...yesterdays
School days remind me of
When I was a boy
All my life I've been this lonely boy
Doo doo

3 commentaires:

  1. Rhââââ^jpeux pas écouter ici ... mais je laisse quand même un com ... juste comme ça ...

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  2. Qui n'a pas écouté la musique du sieur Gallo un dimanche après-midi pluvieux (et en plein hiver pour complèter le tableau), ne peut comprendre le personnage de Billy Brown...
    Quant à Layla, c'est le rayon de soleil qui perce à travers la grisaille de sa vie.
    J'adooooore l'univers de Vincent Gallo (Je le "suis" depuis US Go Home).
    dr FrankNfurther : trop caliente Tim Curry dans RHPS !

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  3. ouais l'anonyme, il faut souligner le talent de Claire Denis pour diriger le père Gallo.
    Quand à Billy Brown, que dire de la scène lorsque ce dernier attend sur le banc, après être sortie de prison (très belle mise en scène avec fabuleux patchwork de scènes et sa musique très Brian Eno) enfin il nous reste tout de même la délicieuse scène du photomaton!!!

    Pour Tim Curry, performance dantesque en effet et pis que dire du touchant "Don't dream it, be it!" :D

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