Mercenary for justice - Don E. FauntLeRoy (2006) | Out For Kill - Michael Oblowitz (2003)

Enchainer deux films des années 2000 avec Steven Seagal, telle était la mission dangereuse du préposé docteur à la chronique. Une mission risquée mais non dénuée d'intérêt pour l'amateur.

Commençons notre périlleux périple par le dantesque Mercenary for justice. Enfin dantesque, c'est vide dit. Point de nanar des familles, mais plutôt un gros navet pur jus (comme c'est souvent le cas chez l'ami Steven). Voici Steven chef d'un commando de mercenaires. En 2006 ? Qui peut y croire encore ? Autant dans Ultime décision (ou  le seul film qui arrive à faire arracher des larmes à ses fans, Steven se sacrifiant au bout d'une trentaine de minutes), sa carrure athlétique faisait encore illusion, autant désormais, même son regard trahit sa nature bovine. Terrible. Ne pas s'étonner dès lors de le voir surtout jouer du fusil mitrailleur, sa majesté n'étant pas d'humeur à casser les membres inférieurs des méchants qui oseraient croiser son chemin. Le strict minimum syndical.



Quant à la supposée histoire, vous reviendrez en deuxième semaine, vous serez gentil. Notre mercenaire et sa fine équipe (avec en bonus une présentation à la Mission Impossible) se fait trahir lors d'une mission (un ambassadeur français plus l'ami de Steven passent à la trappe, ça fait beaucoup pour son petit cœur et pour le notre) par son patron et ses deux gorilles sud-africains. Et non content d'être très très méchant, le patron prend en otage la famille de son défunt pote pour ainsi le forcer à rempiler. A cela vous ajoutez le commanditaire de la première mission qui veut se venger (qui appartient à la CIA), un braquage de banque, une fausse évasion et vous obtenez du grand n'importe quoi. Assurez vous d'avoir l'estomac solide car l'indigestion est proche. Seul point à créditer, ce direct-to-vidéo a un budget relativement conséquent, du moins pour sa partie pyrotechnie. Dommage le contraire aurait eu le mérite de faire pencher le bousin dans la catégorie nanar.

Deux jours après cette cruelle épreuve, le préposé enchaînait avec un certain Out for a kill datant de 2003. Autant le premier semblait professionnel mais dénué d'intérêt, autant le second semblait avoir toutes les qualités pour faire exploser le nanarotron. Si vous pensiez qu'un Steven dépassant les 130 kilos comme chef de commando  était limite, attendez de le voir jouer un professeur en archéologie. Ajoutons que ce gros nigaud a réussi à se mettre à dos la mafia asiatique MONDIALE (rien que ça… le quartier général de cette dernière se situant à Paris. Pourquoi ? Nous n'avons pas réponse à tout). Manque de chance, notre professeur a découvert par inadvertance que les triades planquaient leur dope dans des anciennes statuettes. A partir de ce moment, tout part en vrille (autant le scénario que le potentiel nanar). En voulant échapper aux mafieux en Chine, Steven, en plus de se retrouver avec le cadavre de son assistante sur les bras (mention spéciale pour les effets numériques à la Matrix, le budget en moins), passe par la case prison. Notons à ce titre que les conditions carcérales en Chine semblent s'être grandement améliorées. Bien qu'accusé d'un délit grave, Steven rencontre sa femme au parloir. Et comble du bonheur, il se retrouve dans la même cellule qu'un autre yankee. Dommage qu'en sortant, Steven ne réponde pas favorablement à sa requête : ne pas l'oublier et l'aider à le faire sorti. c'était oublié bien vite que Steven est innocent, et qu'il ne fricote donc pas avec les malfrats.

Sorti de prison grâce aux Dupont et Dupond de service, un flic US et une flic chinoise (ne chercheraient-ils pas à atteindre les Triades par l'intermédiaire de gras double ?), Steven n'en a pourtant pas encore terminé avec l'ire des Triades. Et ce qui devait arriver, arriva, elles décident de brûler la maisonnée de Steven... en son absence. Madame déguste et joue à sa place le rôle du méchoui. Ni une, ni deux, Steven décide (enfin et un tard) de se faire justice avec en prime l'intervention du running gag "Qui a tué ma femme ?", question qu'il répétera à l'envie à tous les gredins qui croiseront sa route. Finalement, la morale est sauve, Steven venge madame et feu son assistante. Bien joué.

Fort d'un scénario en béton armé, et d'une réalisation maitrisée, notons enfin que le film est richement doté d'effets spéciaux dignes d'une production Z turque, pakistanaise ou chinoise (rayer les mentions inutiles). En attendant Attack Force ou Piège en eaux profondes.
  

5 commentaires:

  1. J'adore ton lapsus en début de 2ème paragraphe:"c'est VIDE dit"

    SysTooL

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  2. ah ouais pas fait attention ^^'
    mais t'as raison je vais garder l'erreur, ca en dit long sur l'oeuvre :P ;)

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  3. J'adore tes posts sur ce cinéma que je j'aime tant... navets, nanars, qu'importe pourvu qu'on ait l'ivresse ! (il faut vite que je me remette à niveau question Seagal !).

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  4. content que ca te fasse plaisir... au moins ca fait une contrepartie, car du coup a force de regarder ca, ma sante mentale risque d'en prendre un coup (deja que c'est pas brillant lol) :P

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  5. Incroyable !!! la scène est vraiment exceptionelle !!! ça donne envie : )

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