Qui veut sentir mon gant?

Y'a quelques temps, je m'étais amusé à inclure dans un billet à but totalement lucratif (par moment il ne m'en faut pas beaucoup en matière d'amusement, je concède, ceci dit ces temps ci ma bonne dame, hein bon... enfin je me comprends...), la fausse photo promotionnelle des non moins artificiels Spinal Tap pour leur nouveau album au titre qui sent bon la sueur, le mâle, le vrai, avec des poils, bref Smell My Glove.

Je ne me lancerai pas dans la chronique complète de ce film (ma rigueur m'en empêcherai voyez vous, n'ayant vu que la seconde moitié du faux documentaire de Rob Reiner), mais il est à noter tout de même que toute ressemblance avec des groupes de heavy metal qui ont sévit dans les 70's-80's et qui continueront à sévir lors des prochaines décennies est plus que judicieuse (des noms, des noms! ... patience!). Ce qui est assez marrant c'est qu'à la sortie du film en 1984, les toxic twins (Steven Tyler et Joe Perry d'Aerosmith surnommés aussi affectueusement les "avions renifleurs"...) qui étaient bien dans le creux de la vague (allez les gars encore deux ans avant le retour en grâce par Run DMC) se sentir visés par cette pochade. Pas parano nos deux gaillards. Pourtant..
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Disons que cette fausse tournée de reformation d'un groupe britannique de hard rock qui accumule les galères en plus d'être filmé sous l'oeil de la comédie, pointe les travers et autres caricatures de ce mouvement musical. Petite déception tout de même, j'aurai aimé voir un peu plus de cuir ou l'arrivée d'une moto sur scène (oui je suis fan du look de Judas Priest), mais ne gâchons pas notre plaisir, on a droit à un moustachu qui porte virilement la peau de bête (Manowar poussera le concept encore plus loin puisque ces derniers penseront à huiler leurs corps de mâles... MMMMmmmmmmhhhhhhhHHHH). Puis pour les décors de scène, une mention spéciale pour les faux cocons (quand ils veulent bien s'ouvrir) ou la scénographie en hommage à Stonehenge (deux nains qui dansent autour d'une pierre de 45 cm de haut...ridicule? pfff mééé non c'est la magie celte!). Sur ce point, ça m'a fait penser aux décors gigantesques utilisés par Iron Maiden lors du World Slavery Tour (inspirés par l'Egypte Antique avec momie de 3 mètres de haut qui se balade lors du morceau Powerslave) ou pour leur tournée en support à leur disque Seventh Son of the Seventh Son (cette fois ci la scène ressemble à un immense glacier). Bref vive la démesure... sauf que chez nos amis les Tap, ça sent le sapin, faute de moyens... L'amateur de black metal pourra toujours émettre quelques réticences, on peut très bien avoir une scénographie attractive avec peu de moyens. Il est vrai que certains scandinaves n'hésitent pas à cracher du feu (Immortal), empaler des têtes de cochons (Dark Funeral) ou le fin du fin, mettre à disposition de son public quelques rats morts (certifiés AOC je précise) en tête de gondole (qu'on hésitera pas à balancer en fin de set dans le public).


Pour finir mention spéciale aux solos joués par l'un des guitaristes, qui en plus de jouer dans la catégorie prisée des branleurs de manche (une espèce qui est loin d'être en voix de disparition dans le heavy metal classique), réussit à jouer simultanément sur une deuxième guitare avec ses bottes mais aussi et surtout, se sert d'un violon comme archer (oui parce que Jimmy Page n'a pas poussé le concept assez loin, quel petit joueur ce Jimmy...)
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4 commentaires:

  1. Ca transpire la virilité tout ça..
    Sinon l'extrait sur Stonehenge est vraiment étrange... Je crois que j'ai pas tout compris (ou alors je refuse d'amettre la Verité, haHA !).

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  2. etrange? mmmh il te manque juste un peu de "celte attitude"! lol

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  3. Je dirais même plus, un groupe qui frôle le rock-kitsch^^

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  4. Spinal Tap ? un groupe qui s'écoute le volume à 11

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