My Dying Bride: Le chant du cygne

Pour le retour (momentané?) du blog, quoi de mieux qu'un peu de musique guillerette? Et les joyeux bardes britanniques en provenance d'Halifax que sont My Dying Bride font partis des chantres de la musique festive à forte valeur ajoutée métallique...

Formé en 1990 avec en leur sein le chanteur (neurasthénique?) Aaron Stainthorpe, les guitaristes (cyclothymiques?) Andrew Craighan et Calvin Robertshaw et le batteur (bipolaire?) Rick Miah, MDB (pour les intimes) fait parti comme je l'avais souligné dans un post précédent des réformateurs du doom metal issu de la scène death de la Perfide Albion. Après une démo désormais culte Towards the Sinister (chansons qui seront rééditées ultérieurement sur les compilations Meisterwerk 1 & 2 ou l'indispensable Trinity), le combo va sortir son premier EP sur le tout jeune label français Listenable, God is Alone. Le buzz commençant à se faire sentir au niveau de la scène underground (le EP étant rapidement sold out), MDB signe sur le label anglais Peaceville.

Enregistré en 1991 mais sorti en mars 1992, le tout nouvel EP Symphonaire Infernus et Spera Empyrium (avec désormais un certain Adrian Jackson au poste de bassiste) s'impose déjà comme une pièce incontournable de la nouvelle scène doom metal. MDB a en effet un atout maître, un nouveau membre, Martin Powell, de formation classique faisant office de violoniste. Cet apport va permettre ainsi au combo d'accentuer la tristesse, le romantisme noir qui feront la marque de fabrique ( l'AOC en quelque sorte) du sextette britannique. Ceci dit, le groupe étant encore à ses jeunes années, ce dernier n'a pas encore totalement digéré l'influence du death metal. Certains titres comme De Sade Soliloquay ont encore une rythmique ou des blasts typiquement issus du death... et c'est sans compter aussi la présence certes minoritaire d'un ou deux solos de guitare.

Ce qui devait arriver, arriva...1992 voit aussi la sortie du premier LP de MDB, As the Flower Withers. Tout comme sur l'EP précédent, le groupe se cherche encore, et alterne les ambiances morbide plus ou moins lente (la future voie du groupe donc) Sear Me, The Bitterness And The Bereavement, les brûlots The Forever People, Vast Choirs voire un mix des deux The Return of the Beautiful.
En ce lundi, je vous propose une vidéo live de Sear Me.



7 commentaires:

  1. Drole de hasard que tu parles de My Dying Bride car suite à un article récentsur Diabologum, un internaute m a mis un lien sur une vidéo récente du groupe. Et je n'y ai pas du tout retrouvé cette beauté froide que j'apréciais tans dans leurs disques du milieu/fin des années 90. Cette vidéo sonnait beaucoup plus heavy métal et ne m a pas du tout emballé
    Par contre je n'ai jamais écouté leurs premiers disques

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  2. ouais bah pareil, j'ai arreté après l'album de 2001, qui était pas mal, "the dreadful hours", il contenait encore qq perles noires comme la chanson éponyme, mais bon... le meilleur est derrière eux
    faut dire aussi qu'il reste plsu grand monde pour tenir la barque hormis Aaron et Andrew donc bon cqfd
    du coup, le combo se caricature...

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  3. Moi je comprendstoujours pas comment un petit groupe comme eux (à l'époque) a pu avoir une pochette signée par Dave McKean.

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  4. Encore un groupe que je connaissais pas du tout ... la honte !!! et je savais pas que les groupes avaient des appelation AOC : )

    "Blue are the life-giving waters taken for granted,
    They quietly understand
    Once happy turquoise armies lay opposite ready,
    But wonder why the fight is on"

    : )

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  5. Ah enfin des nouvelle du docteur ! Bon sang d'bois My Dying Bride de bon matin ! Avec ce qui tombe et ce qui souffle dehors, faut bien ça. Hip Hip Hip. Wizz. Never Stop.

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  6. ah bah ça fait plaisir, je vois que j'ai manqué :)
    ouais moi aussi ça m'a étonné de voir que Dave McLean s'était déjà occupé de la pochette de Symphonaire!

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  7. C'est marrant, à la belle époque du doom anglais j'étais très Paradise Lost, très Anathema...mais j'ai jamais accroché à MDB. Pourtant la logique aurait voulu que je les adore aussi, mais non, va comprendre pourquoi...! Mais j'avais en tout cas trouvé très amusant qu'ils virent tous vers autre chose quasiment à la même époque (97/98 donc)...pour mieux revenir au doom juste après, d'ailleurs, faute de ventes sans doute (enfin...pas Anthema, cela dit existent-ils même encore, ceux-là ?)

    Hep, Slumminou, peut-être que McKean adore ce genre de musique après tout ? Il a bien fait Stabbing Westward, aussi...il adore le dark-metal, et puis voilà :-)

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