Un samedi soir...

Quand certaines personnes passent leur temps à siroter du breuvage rouge en attendant que leur pote le DJ daigne passer "What's your name", d'autres rejoignent leur pote Al Bundy et vont au fameux "nibard bar"...

Comment parler de N.E.R.D. sans mentionner le duo de producteurs The Neptunes? Cherchez pas, on peut pas... Fin 90's en provenance de Virginia Beach, un certain Pharrell Williams et Chad Hugo vont apporter un peu de sang neuf dans l'industrie du rap US, avec dans leur CV des inconnus (?!) comme Ol' Dirty Bastard ou Jay-Z. Pis forcément, le succès aidant, ces derniers sont appelés à la rescousse pour s'occuper des produits formatés issus de la pop US. Encore une fois, même si les noms des têtes de gondole (Britney, Usher... sic!) donne envie de vomir, on ne peut que s'incliner devant le talent des producteurs. Car qu'on le veuille ou non, être en charge d'emballer une bonne bouse demande un talent certain...

Ca me rappelle une anecdote à propos des Stooges... Car en matière de producteur, chez la bande à Iggy, on retient surtout John Cale pour le premier et Bowie pour le troisième... Pourtant comment ne pas avoir aussi une pensée pour celui de Fun House. Faut savoir que Don Gallucci n'était pas connu avant 1970 pour avoir produit du rock garage! Au contraire, Elektra l'avait choisi en espérant qu'il puisse lisser le propos des p'tits gars de Ann Arbor... Sauf que le père Don en voyant la furie en live, a très vite compris qu'il fallait absolument retranscrire cette folie en studio... Un grand pas pour l'histoire du Rock, mais un petit pour les ventes de l'album...

Donc revenons à nos moutons. Après être devenus les producteurs les plus hype du moment (à faire pâlir un Dr. Dre ou un Timbaland), le duo s'adjoint les services de leur pote d'enfance Shay pour former N.E.R.D. (No One Ever Really Dies). Et finalement, musicalement on retrouve le même éclectisme que chez les Neptunes, sauf que là... on joue plus du tout dans la même catégorie...

En 2002 sort ainsi leur premier et meilleur album In search of... qui connut une particularité. Au départ celui-ci ne fut en effet que distribué en Europe, puis fut ré-enregristré complétement en live avec des musiciens pour une distribution mondiale. Alors que vaut cet album? Comme je le disais plus haut, les gars écoutent de tout, et ça se ressent forcément sur disque, bref c'est un formidable mix, entre la soul, le rap, le rock, pour moi un album essentiel de cette décennie (avis subjectif assumé).

1 commentaire:

  1. Alors là je dis oui !
    N.E.R.D. c'est de la grosse bombe :)
    T'as oublié que Lapdance met en featuring Lee Harvey et Vita.
    De toute façon, soyons réalistes : Pharrel Williams a été touché par la grâce étant jeune, ce n'est pas possible autrement.
    Mais ce n'est qu'un avis subjectif aussi, bien entendu !
    Pour ce qui est du ré-enregistrement, je ne savais pas mais je me suis toujours étonné qu'à cette période, ils aient eu la présence d'esprit d'enregistrer avec instruments alors que le mode était encore aux bandes magnétiques scotchées (cf 2001 de Dre).
    Une autre époque quoi :)

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