Meurs ma belle...

En ce dimanche, un peu de musique pour dépressifs, ça changera un peu...

J'avais déjà proposé un titre des anglais My Dying Bride lors de ma playlist d'adieu à HK, mais je n'avais point développé mon propos.

La fin des 80's vit l'émergence non pas d'un nouveau genre musical mais plutôt l'écriture d'un nouveau chapitre dans ce que l'on appelle les musiques sombres à connotation métallique. Parmi le metal underground, le death a le vent en poupe (en Floride et en Suède pour rappel) en cette fin de décennie. Sauf que la perfide Albion n'est point en reste, car en plus d'avoir permis l'émergence du grindcore, celle-ci va voir l'éclosion de ce que l'ont peut appeler le clan des réformateurs. Késako?

Dans les 80's, quelques groupes suivirent le sillage du Black Sabbath des 70's, une musique relativement lente, lourde et sombre, appelé doom metal. On a ainsi vu des groupes comme Trouble pour les USA (très typé 70's) ou Candlemass pour la Suède qui aura une grande importance pour la suite. En effet, ces derniers sortent en 1986 leur premier album Epicus, doomicus, metallicus qui permettra justement de faire avancer le mouvement et servir ainsi de phare à tous les dépressifs avides de grosse guitare.

Et justement, des petits jeunes issus du death metal à l'inverse de ce qui se faisait à l'époque (toujours plus rapide, toujours plus brutal en somme), décident de ralentir leur propos. On voit ainsi apparaître, un death metal toujours aussi lourd mais désormais rampant. A ce petit jeu là, on retiendra 3 noms, Paradise Lost, My Dying Bride et Anathema. Les admirateurs de John Milton furent ainsi les premiers à sortir leur 1er méfait en 1989 avec Lost Paradise, disque encore immature mais qui annonçait tout de même un sacré potentiel comme le prouva le précédent LP, l'excellent Gothic sorti en 1991. Pour la fiancée mourante, il faudra attendre 1992 pour voir sortir leur premier album, As the flower withers, disque encore imprégné de leur passé death mais qui pose déjà la marque de fabrique de ces adeptes du romantisme noir, à savoir un metal lourd, sombre, dépressif avec comme particularité d'avoir en son sein un certain Martin Powell, claviériste mais aussi violoniste!

Voici pour les présentations (vous noterez que je n'ai point développé mon propos pour Anathema, c'est voulu! ils sont devenus plus intéressants quand ils ont laissé tomber le doom...), à l'occasion j'étofferai un peu plus le pourquoi du comment prochainement.
Bon prozac.

2 commentaires:

  1. Un groupe indispensable pour tout samedi soir festif... Et puis tant qu'à faire il faut recommander le clip absolument magnifique du titre en question, avec un Aaron christique.
    Un groupe qui n'a pas fini de faire pleurer!

    Vlad

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  2. Je suis connais assez mal le groupe "My Dying Bride", mais honnêtement je préfère leur période rock atmosphérique. Ils sont meilleurs dans ce style, pour moi l'élite du doom c'est My Dying Bride.

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