Liz et Robin

Tiens encore un groupe qui fut formé dans les années 80 et qui sortit justement ses meilleurs albums lors de cette décennie; comme quoi, j’ai beau être critique envers les 80’s, y’a quand même eu du bon, faut pas être négatif non plus...

Les Cocteau Twins se forme en ’79 et tire leur nom d’une chanson obscure des Simple Minds (qui à leur début était un bon groupe de post-punk, mais l’appel de la pop, enfin vous savez...). En 1982 le trio (enfin on retiendra surtout Liz Frazer et Robin Guthrie) sort leur premier album, Garlands, sur le label indépendant 4AD (futur label de Dead Can Dance ou des fous The Birthday Party). Le groupe se cherche encore, ce disque faisant fortement penser à Faith de The Cure (comme source d’inspiration, on a vu pire, lol) mais avec déjà LA marque du groupe, la voix particulière de Liz. L’année suivante, le duo enregistre l’album Head over Heels qui chose étonnante peut être considéré comme l’album de transition (mais attention ça veut pas dire non plus qu’il est bancal, c’est même mon préféré alors bon...), le groupe commence à s’éloigner des schémas établis et à fonder sa propre personnalité. Il est intéressant de noter le travail effectué sur le son de guitare, Guthrie qui semble d’ailleurs plus se concentrer sur le son que sur la technique propre de son instrument. La même année le duo collabore au projet du label, This Mortal Coil, où Liz chante la reprise de Tim Buckley (le paternel de Jeff), Song to the siren (chanson ultra connue, entendu dans pas mal de pubs et aussi dans le film Lost Highway du père Lynch). On peut noter aussi que parallèlement aux différentes sorties de LP’s, le duo sortira durant sa carrière bon nombre de EP’s, leur permettant ainsi d’expérimenter un peu plus et d’être ainsi plus libre.

Cela dit, l’album qui fera véritablement la notoriété des Cocteau sera leur 3eme album (vous savez le fameux album de la maturité...) Treasure sorti en 1984 avec un nouveau membre, le bassiste Simon Raymonde. Première particularité, toutes les chansons portent un prénom féminin (en passant c’est d’ailleurs cet album qui m’a donné l’idée de la thématique hebdo). Seconde particularité, on peut dire que l’album représente sans doute la perle de ce qu’on appellera la dream pop (terme un peu bâtard, mais quand on aime coller des étiquettes...) et pour beaucoup finalement leur meilleur album. C’est aussi dans cet opus où Liz joue le plus avec son chant, intégrant parfaitement sa voix comme un instrument.

1 commentaire:

  1. J'ai vu lost highway une dizaine de fois, j'ai pas reconnus leurs morceaux ! merde...

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