Ooooh Placebo, c’était mieux avant!

Dans la série vieux con, je continue et persévère...

Aujourd’hui, je m’intéresse au cas du Brian Molko band, Placebo donc.
Le groupe s’est formé en 1994 à Londres autour du noyau Brian Molko et Stefan Olsdal, anciens camarades de classe quand ils vivaient au Luxembourg. Deux ans plus tard sort le 1er LP, Placebo, ce dernier surfe sur la vague rock alternatif en vogue à cette époque, le groupe suit finalement la trajectoire laissée par ces illustres ainés, Sonic Youth, Pixies et autres Nirvana. Cela dit, il ajoute quand même une petite nouveauté puisque Molko arbore en particulier un look proche du glam, ce dernier proclamant comme a la grande époque d’ailleurs sa bisexualité. De ce fait, musicalement Placebo se rapproche ainsi d’un Bowie ou d’un Marc Bolan debut 70’s (ils reprendront d’ailleurs le fabuleux 20th Century Boy pour la BO du film Velvet Goldmine), mais le tout avec une approche noisy rock. A ce propos, je retiens en particulier le single Nancy boy, terriblement efficace.

Deus ans plus tard, le groupe sort selon moi son meilleur album, Without you I’m nothing. Cette fois ci, le groupe bien que gardant la même formule, ajoute une influence new wave du plus bel effet, qui se retrouve en particulier sur le titre éponyme. Le Brian Molko n’oublie pas cependant sa filiation avec Ziggy, puisque Placebo sortira en single le titre éponyme réenregistré pour l’occasion avec en duo monsieur David Bowie en personne. Ce dernier les avait d’ailleurs depuis quelques temps dans le colimateur puisqu’ils avaient participé au fameux concert au Madison Square Guarden pour les 50 ans du thin white duke.

Bon mais toutes les bonnes choses ont une fin... Après cet album, le groupe ne s’est plus trop diversifié, on contente les fans et voila tout. Certes, et c’est tout à leur honneur, ils sont toujours capables de sortir des singles qui détonnent, sur ce point l’album suivant Black Market Music ne déroge pas à la regle, des titres comme Special K ou Slave to the wage, sont géniaux, mais bon, rien de neuf... Alors pour se renouveler un peu, ils ont rajouté quelques pointes de hip-hop ou d’electro par ci par la, mais perso, la réussite n’est pas au rendez-vous.

Alors le dernier Meds permet tout de même au groupe de surfer toujours sur le succès, d’être en tête d’affiche aux festivals, mais pour moi, pour reprendre les propos de la grand-mère à moustache, ma période préferée reste 96-99.

Comme je l’avais souligné hier, aujourd’hui, on va parlé un peu de godemiché! En plus, juste après mon poste sur Pornography, 40 lascars se sont pointés en moins d’une heure sur mon blog hier, le cul reste féderateur... Donc pourquoi je parlais de sextoy, car justement sur le deuxième opus, le titre caché, un instrumental tout en saturation (pour le coup, le père Brian m’a pris par les sentiments) se nomme justement Evil dildo. Comme hier, je propose des versions live bootleg, une version justement du godemiché maléfique live à l’Astoria de Londres en 97 (son audience, je previens) et une version live de Without you I’m nothing à la route du rock de St Malo en 2000.

Bonne écoute.

3 commentaires:

  1. Placebo n'est jamais aussi intrigant que
    lorsqu'il ôte son plumage de corbeau,
    lorsqu'il badine un peu avec la normalité,
    arrête de faire semblant de gratter
    des cicatrices dessinées au rouge à lèvres.

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  2. merci pour le live car j'ai pas encore commencé à rassembler bcp de boots de cette époque, pis bah entièrement d'accord avec ta déclaration et ayant vu Placebo au Zénith de lille récemment, si âme il y eût, âme il n'y a plus (même si Meds se défend tout à fait, notamment sur le plan technique - pis y'a bien une moitié à sauver je dirai, que j'aime vraiment) (après, question d'affinités ^^). d'ac aussi avec l'article qui précède mais flemme de poster un 2e comm'

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  3. C'est vrai qu'ils se reposent sur leus lauriers, mais je n'ai pas pu m'empêcher de beaucoup aimer Meds, comme Sydnette je trouve que y'a pas mal à sauver dessus.
    Quand à Molko, il a tout compris de ce que les gens (ados?) attendent d'un rockeur. Du trash, de la vodka et des coupes de cheveux bizarres.
    Par contre en concert, j'ai failli pleurer tellement j'étais déçue.

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