Ooooh les Red Hot, c’était mieux avant!

Vendredi j’avais seulement posté une reprise de Sly par les RHCP, aujourd’hui je vais m’occuper directement de leur cas.

A vrai dire j’ai découvert, comme beaucoup d’ailleurs, ce groupe à partir de leur album Blood Sugar Sex Magik, mais justement, à l’époque j’avais pas accroché et j’ai toujours pas changé d’avis d’ailleurs... Cela dit, faisons preuve de curiosité et regardons un peu dans le rétro ce que ces garçons provenant de LA ont fait par le passé.

Car en effet, Blood est en fait déjà leur 5ème album, le combo existant depuis le début des années 80 forme par une bande de potes du lycée Fairfax High School. Et justement, il est bon de fouiller un peu parmi leurs anciens disques. Le groupe contient comme assise principale Anthony Kiedis, Michael Balzary (plus connu sous le pseudo de Flea) et Hillel Slovak. Et ma foi, les petits gars vont créer un mélange détonnant, ou comment digérer l’influence des géants du funk George Clinton et Sly avec le punk de LA (the Germs, Black Flag ou Fear) le tout sous-poudré avec un phrasé rapé.

En 1984 et l’année suivante sortent les deux premiers albums, Red Hot Chili Peppers et Freaky Styley, disques détonants qui prouvent le potentiel du groupe mais qui finalement ne sont encore que des essais. En effet, ces derniers restent encore bien sages comparativement à leur prestation scénique. Mais en 1987, le troisième album, The Uplift Mofo Party Plan, confirme enfin tout le bien qu’on pouvait espérer d’eux, on a droit à cocktail survitaminé de funk rock avec la guitare inspirée du regretté Slovak (et une reprise méconnaissable du Subterranean Homesick Blues de Dylan). Et oui, car encore une foi, la drogue est passé par là, et une overdose l’emportera, plongeant le groupe en pleine crise. Le batteur Jack Irons, qui était déjà parti une fois par le passé, tire sa révérence définitivement. Il ne reste donc que le père Kiedis et Flea.

Ils engagent alors le très jeune John Frusciante et Chad Smith, et ensuite ce fut le début de la reconnaissance, avec l’album Mother Milk et la fameuse reprise de Stevie Wonder Higher Ground.

En fait, le problème des jeunes années du groupe, c’est qu’il était trop typé music black pour les p’tits blancs et trop rock énergétique tendance punk pour le public black, et quand on a le cul entre deux chaises, pas facile de se faire reconnaître même avec du talent. Vous doutez de mes propos ? Après la mort de Slovack et la démission de Irons, Flea et Kiedis tenteront l’aventure avec l’ancien guitariste de Parliament Blackbyrd McKnight et l’ancien batteur des cultissimes Dead Kennedys D.H. Peligro, mais malheureusement la sauce ne prendra pas. Et puis, l’épisode Slovack va permettre au duo de survivants (car eux aussi crachaient pas sur la dope) de changer la donne. Certes ils sont devenus plus consensuels par la suite, mais ils ont été capables de sortir quand même quelques brûlots, mais la folie des débuts a disparu, sniff... Ils sont rentrés dans un format pop, plus vendeur certes, mais je pense pas que ce soit tant calculé que ça non plus, on ne va pas crier qu’ils sont devenus des vendus...mais bon, l’originalité s’est diluée avec les années, le groupe a vieillit en somme.

2 commentaires:

  1. J'aimais bien leurs premiers albums, maintenant moins... Je pourrais faire la même comparaison avec U2.

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  2. Assez d'accord avec Sony (je plaisante tjs avec mon ami qui ne comprend pas le culte que je voue à Under A Blood Red Sky lol, j'aime U2 quand ils sont pas encore immense, qd reste un peu de surprise, un peu d'essais, genre le live de Berlin ancestral avec cette version tte bizarre de New Year's Day - faudra que je fasse un post là-dessus ^^) même si d'une manière globale jamais bcp accroché ^^.

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