L’appel du goulot

Depuis quelques temps, je fais des pseudo spéciales dédicaces aux autres bloggers qui rodent sur ce blog. Cette semaine, on fera une spéciale dédi à Jojo le tire-bouchon. Donc forcément même si je l’avoue c’est faire preuve de facilité, avec un pseudo pareil, je vous laisse deviner la thématique hebdomadaire...
Bon, le metal et l’alcool ont toujours fait bon ménage, on compte plus les poivrots et autres anciens abonnés aux alcooliques anonymes dans ce genre musical. Et comme décidément, j’ai pas envie de trop me fouler, je vais vous causer un peu d’un des groupes phares du mouvement (metal & alcool donc): Metallica.

Pour l’historique on fera plutôt court (enfin, court c’est vite dit quand même), je m’intéresserai dans ce cas qu’au début. Le groupe se forme en 1981 à Los Angeles avec comme véritable assise, le batteur Lars Ulrich (le pote de Napster), le guitariste/chanteur James Hetfield, le guitariste soliste Dave Mustaine et le bassiste Ron McGovney. Comme je l’avais écrit dans un post précédent, le groupe fait parlé de lui après avoir enregistré le morceau Hit the lights pour la fameuse compil Metal Massacre. Juste après, McGovney est remercié (entre temps Ulrich et Hetfield cherchait déjà un remplaçant, trouvant que le père Ron s’investissait pas assez dans le combo, sympa les mecs) et le duo trouve la perle rare, Cliff Burton (lui faudra que je lui consacre un post entier).

Ensuite le duo décide de virer le soliste du groupe, Dave Mustaine. Faut dire que le petit père Mustaine pose aussi quelques petits problèmes. Pourtant le groupe à l’époque a déjà un sérieux penchant pour la boisson, sauf que le Dave en plus d’être addict à l’alcool joue aussi avec des substances plus illicites, ce qui forcement facilite les conflits au sein du groupe. Et puis second point, en plus d’être lunatique, le Dave contrarie le leadership du duo, et ça aussi ça plait moyennement. En effet, à l’époque, Mustaine écrivait pratiquement toutes parties de guitares du groupe. Donc au final, vous additionnez quelqu’un d’ingérable et qui en plus a une part importante dans l’écriture du groupe, même si ça peut paraître contradictoire, on peut comprendre le fait qu’il ait été viré, ça pouvait nuire au groupe dans le futur. Du coup, le trio restant le lache et lui achète un ticket de bus pour LA (le groupe ayant entre temps déménagé pour San Francisco). Apres un coup pareil, le Mustaine aura la haine envers le groupe pendant un bout de temps (on va dire 20 ans, paraîtrait que ces temps ci, la pilule ait été avalée, à voir...), puis formera un autre combo important dans l’histoire du metal, Megadeth (mais ça aussi, j’y reviendrais).

Le nouveau soliste sera Kirk Hammett, ex-Exodus et ancien élève de Joe Satriani, guitariste doué techniquement (cela dit je préfère Mustaine...) et qui surtout reste docile, n’enregistre que les solos, et ne contrarie donc pas le duo Ulrich/Hetfield. D’ailleurs, on sent que l’éviction de Mustaine était elle aussi préparée, puisque ça coïncide relativement bien avec l’enregistrement de leur premier album, Kill’em all, sorti en 1983.

Et donc c’est le début du succès et de la reconnaissance pour le groupe de San Francisco, mais ça c’est une autre histoire, parce que bon, y’en aurai long à dire...

L’extrait d’aujourd’hui, The Call of Ktulu, dernière chanson du deuxième album du groupe, Ride the lightning, est un titre relativement rare, car peu joué en live. A noter que cet instrumental a une structure relativement complexe où l’on reconnaît la patte de Mustaine (il reprendra d’ailleurs plusieurs suites d’accord pour un des titres phares de Megadeth, Hangar 18).

1 commentaire:

  1. Ouaaaa j'avais pas vu cette spéciale dédicace c'est carrément sympa !!! et aux côtés de Metallica en plus, la grande classe !!! :)

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