Jim, Gilbert, David et les autres…

Comme l'avait supposée indirectement la petit nièce cachée de Mme Soleil, le thème de cette semaine a pour sujet les rapports entre la religion ou le mystique de manière plus générale avec la musique.

Glenn Benton et la religion ? Vaste débat où le cliché a de beau reste. Mais en mettant de côté l'aspect grand guignolesque satanique de Deicide, le groupe et une chanson en particulier collait plutôt avec la thématique hebdomadaire. Dès lors,  point de Sacrificial Suicide aujourd'hui ! Masochiste, mais à un certain point tout de même !

Alors Benton sataniste ? Pourquoi pas (y’en a bien qui se disent encore communistes), mais qu'entend-on finalement par cela ? Car, n’en déplaisent aux journaleux de la chaîne officiant sur le canal 6, les rapports entre des membres de groupes de black ou de death et des sectes sataniques ne sont que pur délire.

Plus proche d’un mode de pensée exprimée à une époque par exemple par Lavey, que d’un gros raout sacrificiels de nouveau-nés. Dès lors, toute l’imagerie, les paroles ressemblent plus à un gimmick; une haine viscérale pour la religion, la catholique en particulier certes, mais quand Glenn gueule Kill the christian, qui serait assez stupide pour croire qu’il pousse véritablement au meurtre (à part les clampins cités plus haut) ?

Mais alors si tu veux mettre un morceau de Deicide, crétin, tu vas nous proposer quoi ; car c’est pas totalement faux, le choix devient plus restreint d’un coup, mais…

Et bien la semaine dernière, en lisant Libération j’ai vu qu’un docu-fiction avait pour sujet le fameux massacre du 18 novembre 1978 en Guyana où près de 500 paumés en quête de spiritualité se sont empoisonnés (ou fait aidés…) sur ordre de leur gourou, le brave Jim Jones. Vous noterez que je ne parle que de 500 clampins, les 300 enfants ont leur avoir pas demandé leur avis… D’ailleurs en passant, je ne comprend pas cette manie qu’ont certains gourous à foutre en l’air leur entreprise (bah en fait, ils sont aussi cintrés que leurs adeptes, voilà tout…). Ils ne peuvent pas faire comme Gilbert Bourdin ? Il me semble que de créer une secte demande quelques efforts, si c’est pour tout détruire, merci bien. Donc, attention à ne pas bâtir une secte sur l’idée d’une apocalypse prochaine. Voilà pour mon quota de cynisme…

Donc l’ami Glenn, sur le premier méfait de Deicide, s’est inspiré de ce joyeux fait divers pour nous proposer cette chanson, Carnage in the temple of damned, tout un programme avec un titre pareil me direz vous. Et pour continuer dans le bon goût, avant l’avalanche de riffs, on a droit à une intro guillerette où on entend le gourou intimant l’ordre de boire le pinard (empoisonné of course) … « drink the wine, drink, drink… », sacré Glennou, pas le dernier pour la déconne celui-là…

3 commentaires:

  1. Il nous fera toujours rire le Glen...
    Savais-tu que le batteur était derrière les barreaux pour braquage? Le sieur fait de la concurrence à la Norvège...

    Vlad

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  2. ah non, savais pas
    putain quel bande de guignol
    et a cote, Deicide qui tourne sans Benton
    donc si le batteur est derriere les barreaux, ca veut dire qu'il n'y a aucun membre originel sur la dite tournee
    un groupe fantoche, bravo...

    enfin gardons a l'esprit le bon vieux temps en somme

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  3. Comme dirait la grand-mère à moustaches, Deïcide c'était mieux avant!

    Vlad

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