Ram Jam must die

J’ai découvert ce groupe et la chanson Black Betty dans les années 90 à travers une pub ventant les mérites d’un parfum (enfin il me semble). Bon je suis sur que papy D. connaissait déjà ce morceau vu son âge vénérable...

Mais faut l’avouer, quand on connaît pas l’original de Leadbelly, à savoir une version folk/blues dénuée d’électricité (rappel : à l’époque où elle a été composée, on branchait pas encore les amplis), on trouve la version de ces petits blancs pas mauvaise non plus. Ca vire alors en un bon petit jam rock sudiste pas déplaisant, mais bon c’est pas non plus énorme, faut le reconnaître aussi.

D’ailleurs c’est assez symptomatique de la jeunesse blanche des années 50-70 qui reprendra à sa sauce avec plus ou moins de bonheur des classiques du blues. Alors comme toujours y’a les deux camps, ceux qui pensaient qu’ils pillaient le répertoire de manière putassière (Led Zep s’est fait éreinté pour ça, aujourd’hui ça prête à sourire, tout ce fiel) et puis les autres.

A noter que ce morceau n’a pas été repris que par Ram Jam, quelques crooners l’ont aussi chantés comme Tom Jones ou Harry Bellafonte.

Mais si y’en a un qui a réussi à rendre ses lettres de noblesse à l’original, c’est Nick Cave en 1986 sur son album de reprises Kicking Against the Pricks .

Musicalement il se calque à celle d’origine, mais l’interprétation ! Du grand Art, totalement possédé, du coup l’original parait mou du genou à côté...

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