Trane et Rashied

Ah bah y’avait longtemps que j’avais écrit quelque chose sur Trane ! C’est vrai que dans le jazz, les duos sont pas légions, aussi nombreux que le nombre de doigts d’un lépreux manchot. Mais cette musique s’accorde difficilement aussi avec cet exercice.

Cependant le mystique JC, rien ne l’arrêtait dans sa course effrénée vers sa quête mystico-musicale. Interstellar Space fut donc enregistré quelques mois avant sa mort avec son batteur de l’époque Rashied Ali en 1967. Oui car, en 1965, Elvin a quitté le navire, à la fois ne supportant pas d’être secondé par un autre batteur (l’album Meditation de Trane comporte deux batteurs !), et commençant à être aussi gentiment largué, comprenant de moins en moins la quête de JC. Il faut dire que le jeu d’Elvin était encore teinté d’un certain « académisme » jazz, à savoir le swing. Chez Ali, on est au delà de la polyrythmie cher à Elvin, son jeu est plus dispersé, irrégulier collant parfaitement avec le jusqu’au boutisme de son leader.

Alors, et cet album ! Comme les derniers Trane, c’est une expérience sonore ! A la fois abstrait et intense. A l’origine, les 4 titres proposés sont les noms de planètes du système solaire, et c’est vrai qu’on va très loin ! Trane montre une fois de plus ses qualités techniques et son génie d’improvisateur, un être UNIQUE.

2 commentaires:

  1. Merci,Doc,pour ton commentaire sur mon blog ce matin.
    Le tiens à l'air sympa,et je vois que tu aimes beaucoup la musique!!
    J'ai vu aussi que tu connais Zenzile,un groupe de chez moi!!
    Même moi qui n'aime pas ce style,quand je les ai vu (à 2 reprises)en concerts gratuits j'ai été emballée en fait.

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  2. bah moi aussi je suis pas fan de DUB mais justement eux sont l'exception, sans doute du a leur ouverture d'esprit.

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