Elvin Jones

Les batteurs de jazz d’exception, ce n’est pas ce qui manque, on peut dire même que c’est un chouette pléonasme, autant tu peux être une quiche à la batterie dans le rock, autant dans le jazz…Alors les noms ne manquent non plus, Art Blakey, Tony Williams, Roy Haynes, Max Roach… Mais aujourd’hui, je m’intéresse à celui qui à mes yeux est le plus grand, indissociable de Trane et nous a quitté en mai 2004, Elvin Jones donc.

Il est d’ailleurs intéressant de faire un parallèle entre la dualité leader/batteur comme celle de Miles Davis/Tony Williams et John Coltrane/Elvin Jones. En effet ces derniers poussaient jusque dans leur dernier retranchement leur leader, sauf que dans le cas de Trane, il fallait vraiment quelqu’un d’exceptionnel pour faire office de rampe de lancement au génie mystiquo-sonore de JC. On comprend d’ailleurs, qu’après la mort de Trane, lorsqu’Elvin fonda son propre groupe, ce dernier mis deux sax pour rééquilibrer les forces en présence, n’est pas Coltrane qui veut.

Et puis Elvin était une force de la nature, un athlète, 95 kilos de muscles, qui joua jusqu’à sa mort, à 76 ans.

Le morceau d’aujourd’hui est issu d’un des derniers albums d’Elvin avec Trane, Sun Ship, sorti en 1965. Le titre est caractéristique du mysticisme de son leader, Amen, ce qui me fait gentiment rire, pas sur que mes amis, les cathos fachos ou Benito XVI, puissent comprendre quelque chose à ce morceau.

2 commentaires:

  1. C'est la preuve q'avant Charlies Watts & Ringo Starr, il y avait aussi de très bons batteurs dans le Jazz ...

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  2. euh dsl mais je partage pas ton humour, Watts et Starr...to!
    ce qui me fait encore plus rire c'est quand on fait le parallele papy Watts et les batteurs de Bop.

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